Saburo Teshigarawa

Saison 15/16 au Théâtre des Champs-Elysées

Mercredi 8 avril, le TCE présente sa nouvelle saison. Une saison riche, avec des invités prestigieux et toujours des spectacles d’une grande qualité. C’est dès demain que vous pourrez vous y abonner. Le théâtre fait partie de ceux où l’abonnement réserve non seulement les meilleures places mais aussi des réductions avantageuses. Ainsi pour la danse, l’opéra et l’orchestre, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 30% sur vos places dans la catégorie de votre choix. Regardez la saison et laissez-vous tenter.

Abonnements saison 15/16 TCE

 

Bien entendu je commence par la danse, même si ce n’est pas le coeur de la programmation. Cela étant dit, la danse tient une grande place au sein du théâtre. Elle a toujours été présente et le T.C.E. a toujours su faire preuve d’audace. L’exemple du Sacre du Printemps reste le meilleur.

  • Life in progress, Sylvie Guillem du 17 au 20 septembre 2015 

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Sylvie Guillem a choisi le Théâtre des Champs-Elysées pour faire ses adieux au public français. L’étoile atypique, unique, si singulière, va présenter un programme avec quatre pièces : une nouvelle création (un solo) d’Akram Khan, Duo de William Forsythe, une pièce de 1996 qu’elle dansera avec deux danseurs de The Forsythe Company, Brigel Gjoka et Riley Watts, une création de Russel Maliphant qu’elle dansera avec Emanula Montanari (Ballet de La Scala) et la pièce de circonstance, Bye de Mats Ek, un solo de 2011. Quatre dates pour voir ce mythe faire sa révérence. A ne pas manquer.

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  • Mirror and Music, Saburo Teshigawara du 6 au 8 novembre 2015 

Vu pour la première fois à Chaillot, j’avais été fascinée par l’univers de ce chorégraphe. Le T.C.E. continue de lui faire confiance après le somptueux Solaris. Teshigarawa est un prodige qui signe chorégraphie, scénographie, choix musicaux, et costumes. Si l’art cinétique vous touche, il ne faut pas manquer cette pièce.

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« Mon premier travail n’est pas de fixer ces corps dans une structure chorégraphique mais de les guider et de laisser le mouvement jaillir » aime à expliquer le chorégraphe japonais. Ce qui le motive est de trouver un sens
au mouvement, développer un vocabulaire qui lui est propre et l’offrir à ses interprètes pour qu’ils s’en emparent à leur tour. Sous ses airs silencieux, Saburo Teshigawara est un artiste du don, de l’échange. Mais c’est aussi un homme-orchestre qui aime à s’immerger dans les tous les domaines de ses spectacles. Chorégraphe avant tout, il se fait aussi volontiers metteur en scène, homme de lumières et de costumes et même librettiste comme ce fut le cas pour l’aventure de la création de l’opéra Solaris de son compatriote Dai Fujikura. Toujours et sans cesse, cette volonté d’explorer la danse comme un champ vierge ouvert à tous les possibles.

  • From black to blue, Mats Ek du 6 au 10 janvier 2016 

Un beau programme, lui aussi produit par Transcendanses. Trois pièces, avec la venue du Semperoper Ballet de Dresde qu’on a vu cette saison, éblouissant le Festival d’Automne (clic). On verra donc  She was black (1994) avec les danseurs du Semperoper Ballet Dresden, Solo for two (1996) dansé par Dorothée Delabie et Oscar Salomonsson et Hâche (2015) dansé par Ana Laguna et Yvan Auzely.

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  •  Para ll-èles, Nicolas Le Riche / Clairemarie Osta du 11 au 13 mars 2016 

« Il ne peut y avoir aucun espace entièrement vide » (Descartes)
Au travers d’un voyage allégorique, Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta nous parlent des liens qui nous unissent dans l’espace qui nous sépare. Para-ll-èles est ainsi une poésie dansée à deux, seul(s)… ensemble.

Nicolas Le Riche poursuit son aventure hors Opéra de Paris. La saison passée, il avait présenté un soirée Carte Blanche au TCE, le voilà qui revient en duo avec sa femme, l’étoile Clairemarie Osta pour une nouvelle création, sur une musique de Nils Peter Molvaer. A découvrir.

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  • Déesses et Démones, Blanca Li / Marie-Agnès Gillot du 22 décembre 2015 au 3 janvier 2016.

Il y a quelques mois, on les voyait toutes deux bras dessus, bras dessous, bien entourées par Jean-Paul Gautier, à l’occasion d’une soirée caritative. De cette rencontre est né un projet, où vont se mêler les univers de ces deux femmes, qui ont chacune une place particulière dans leur art.

 

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Déesses et Démones, ou la rencontre de deux étoiles de la danse pour une création « mythologique ». Comme au temps des dieux grecs, elles s’allient et s’affrontent, se transforment en démones ou en divinités bienfaisantes pour changer le destin des humains, semant autour d’elles force, joie et énergie. Ces deux femmes qui dansent sont-elles les deux faces de la même médaille ? Elles manient le chaud et le froid, elles sont le chaos et l’harmonie. Ces deux forces de la nature, virtuoses et sensibles, déesses et démones sont à la fois semblables et dissemblables.

Pour Blanca Li, la chorégraphe inclassable, et Marie-Agnès Gillot, la danseuse étoile atypique du Ballet de l’Opéra de Paris, il s’agit d’une opportunité exceptionnelle d’explorer ensemble leurs personnalités intimes. Malgré leurs parcours différents, elles se retrouvent ici en jumelles, tant dans l’harmonie que dans la violence. Elles affirment leurs différences et leurs ressemblances. Différentes et égales à la fois, avec une gestique très lyrique et puissante, elles évoquent la force des figures mythologiques et totémiques.

  • Irina Kolesnikova, Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre du 25 au 28 février 2016

Voilà une compagnie habituée au T.C.E chez qui elle élit domicile tous les ans. La compagnie vient avec Le Lac des cygnes, Don Quichotte et Casse-Noisette. La star de la compagnie, Irina Kolenikova est la raison pour laquelle on se déplace voir la compagnie. Pour ce qui est du corps de ballet on repassera.

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  • Orphée, Studio 3 du 15 au 17 juin 2016 

Après avoir revisité la vie de Maria Callas la saison dernière et plus récemment le parcours de la grande chorégraphe américaine Martha Graham, la compagnie de danse brésilienne Studio 3 explore le mythe d’Orphée. Les enfers prennent ici les formes du chaos urbain et des ombres nocturnes de la grande métropole de São Paolo. Mythe antique ou réalité moderne ? Fondamentalement universel quoi qu’il en soit.

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Voilà pour la saison Danse. On notera l’absence du traditionnel Gala des étoiles du XXIe siècle. La précédente édition avait pourtant été une belle soirée.

OPERA MIS EN SCENE

Haendel, Theodora, mise en scène de Stephen Langridge, du 10 au 20 octobre 2015
Bellini, Norma, mise en scène de Stéphane Braunschweig, du 8 au 20 décembre 2015 (4 dates)
Mozart, Mithridate, mise en scène de Clément Hervieu-Léger du 11 au 20 février 2016 (5 dates)
Ravel, L’Enfant et les sortilèges, mise en scène de Gaël Darchen 19 et 30 mars 2016
Wagner Tristan et Isolde, mise en scène de Pierre Audi du 12 au 24 mai 2016 (5 dates)
Rossini, L’Italienne à Alger mise en scène de Christian Schiaretti, 8 et 10 juin 2016

OPERA EN CONCERT ORATORIO

Weber Le Freischütz
Mozart L’Enlèvement au sérail
Strauss Ariane à Naxos
Puccini Messa di Gloria
Rossini Zelmire
Haendel Partenope
Haendel Rinaldo
Haydn Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix
Bach Passion selon Saint Jean
Lully Persée
Massenet Werther
Bellini La Somnambule
Bach Magnificat
Scarlatti Oratorio pour la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ
Donizetti Lucia di Lammermoor
Spontini Olympie
Pergolèse Stabat Mater 

Les textes en italique sont extraits de la brochure de la saison du T.C.E.

Avant-goût de Darkness is hiding black horses, Teshigarawa

Retour une rencontre AROP avec Saburo Teshigarawa et la répétition publique avec Nicolas Le Riche. Le chorégraphe japonais est venu créer une pièce pour la deuxième fois à l’Opéra Garnier. La première Air, m’avait laissée un très bon souvenir. J’attends avec impatience cette nouvelle création qui mettra en scène dans l’obscurité trois étoiles, Nicolas Le Riche, Aurélie Dupont et Jérémie Bélingard. Première le 31 octobre.

  • Rencontre AROP

Le ballet Darkness is hiding black horses est présenté avec deux pièces qui font partie du répertoire. Glacial Delcoy de Trisha Brown et Doux mensonges de Jiri Kylian. C’est parce que ces trois chorégraphes ont « une certaine idée de la beauté » et recherchent le mystère qu’est la beauté que Brigitte Lefèvre a décidé de les rassembler. C’est une soirée intimiste. Il y a quelque chose dans ces trois pièces avec une relation très spéciale à la musique, aux sons et au silence.

Brigitte Lefèvre : Que souhaites-tu faire pour cette nouvelle création ?

Saburo Teshigarawa : Je suis très content d’être ici. J’ai commencé les répétitions avec les danseurs qui sont des personnalités passionnantes et curieuses de mes méthodes. Nous sommes attentifs les uns aux autres, nous sommes attentifs au corps.
Dans mes créations, je me demande quelle est la réalité de la danse. Comment vit le corps, comment on bouge son corps, comment l’autre bouge son corps.
Pour cette nouvelle création, j’ai suggéré beaucoup de choses. Je donne des déclencheurs pour que mes danseurs bougent. Je ne veux pas qu’ils utilisent leur mémoire, leur mémoire corporelle. Ils en ont beaucoup. Je veux qu’ils soient libres pour ce projet. Je ne leur parle pas de l’histoire de la pièce. Ensuite je les interroge. Comment tu relâches ton corps? Comment tu as ressenti cela ? Comment, c’est toujours la question. Il nous faut rassembler nos points de vue artistiques. Pour cela il faut avoir du temps, et des artistes talentueux. Mais avec Nicolas Le Riche, Aurélie Dupont et Jérémie Bélingard, j’ai la chance d’être avec trois danseurs très talentueux.
Ce que je dis vaut aussi pour le public. Il faut d’abord que je vous parle de ma méthode.

Brigitte Lefèvre : Peux-tu nous expliquer le titre de ta pièce ?

Saburo Teshigarawa : L’obscurité (Darkness) m’intéresse. Quand on ne voit rien, on peut imaginer des choses. Peut être que sur une scène obscure, il y a des chevaux noirs. Peut être 1, 2 ou peut être 100. Ils sont tellement silencieux. Quand ils ouvrent leurs yeux, ils nous regardent.
Cela c’est le début de la pièce. Cela est né de mon imagination. Pour moi, l’obscurité fait partie de la vie. L’obscurité est le pendant de la vie. Vous étiez dans le noir avant que vous soyez né. Puis à la lumière, on pleure. A la fin de la vie, on retourne à l’obscurité. Nous avons aussi de la noirceur en nous. Attention, il ne faut pas interpréter cela de façon psychologisante. L’obscurité pour moi c’est la lumière. L’obscurité est quelque chose de très riche. J’adore la couleur noire. La danse est réaliste, c’est ce que vous verrez sur la scène.

Brigitte Lefèvre : Ta danse est-elle sensorielle ?

Saburo Teshigarawa : Notre sensation n’est jamais garantie. C’est ce qui est beau d’ailleurs. Je ne sais pas si ma danse est sensorielle. Je cherche une qualité de mouvements. Quelque chose qui serait toujours neuf. Par exemple, vous voyez, la fumée ne peut pas se localiser, c’est évanescent, cela ne se répète jamais. Je cherche ce sentiment de fraîcheur dans ma danse. Pour cela je commence par le corps et ensuite le tempo. Je m’attache aux petits détails. Ce sont les détails du corps qui vont apporter les émotions. C’est un petit détail qui va vous faire sourire ou pleurer. Il faut chercher cette flexibilité dans le corps. Les danseurs sont entrés dans cette façon de penser, ils changent aussi leur corps à présent.

Brigitte Lefèvre : Tu fais un travail d’improvisation ?

Saburo Teshigarawa : Je ne parle pas d’improvisation. Le but c’est la recherche d’une qualité ou d’une matière. Pour cela le tempo est essentiel. Vous pouvez avoir un long moment en dix secondes ou un très court en 5 minutes.

Brigitte Lefèvre : On sait que tu fais tout sur tes créations, la musique, les costumes, les lumières.

Saburo Teshigarawa : Oui en effet, je fais la musique et les lumières. Les danseurs travaillent avec la musique tous les jours. Ils vont travailler en fonction de la musique. Cela va être une recherche que je vais alimenter de questions. Par exemple, est-ce que c’est la respiration ou le poids du corps qui engendre le mouvement ? Les danseurs ont besoin de tout sentir. On recherche ensemble, on va découvrir ensemble.

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  • Répétition publique à l’amphi Bastille

La répétition avait lieu trois jours après cette rencontre AROP. L’occasion de voir en mouvement la « méthode ». Nicolas Le Riche s’est prêté à l’exercice, en nous traduisant en même temps, les instructions de l’artiste japonais et en nous expliquant le travail qu’il menait en ce moment au studio.

Teshigarawa a besoin de beaucoup de matériel avant de pouvoir fixer la chorégraphie. Il recherche la qualité du mouvement plutôt que d’imposer sa pièce. Il demande à l’étoile de commencer le travail en faisant des cercles, des lignes courbes avec son corps. Le danseur s’exécute et avec une course circulaire, son corps se met en mouvement. Il semble presque en transe, les yeux à demi-clos. Il fait attention à sa respiration. Il expérimente où l’emmène son poids du corps. Le chorégraphe le dirige dès que la danse devient automatique, faite de gestes déjà pensés. Il essaie que son danseur soit le plus organique possible. Pour cela, il le fait marcher avec le plus d’abnégation possible. La respiration est un concept très important chez Teshigarawa. Il demande de mettre de l’air partout pour créer du mouvement. Mettre de l’air entre les doigts, entre les épaules, sous les bras, partout l’air doit circuler.

Teshigarawa insiste à nouveau sur le fait qu’il ne s’agit pas d’improvisation. Il s’agit de travailler de manière organisée afin de retirer toute la mémoire corporelle. Le geste doit toujours être frais et vivant. Il faut se mettre à nu et oublier ce que l’on a appris. Nicolas Le Riche témoigne de la difficulté qu’il a éprouvée au début. Il explique qu’au début des répétitions, ils avaient très peu de solutions, parce que la liberté en danse, ce n’est pas facile. Le corps est prisonnier, non seulement de mouvements, mais aussi de rythme. Ce que leur a demandé Teshigarawa est  très technique et cela nécessite une grande ouverture d’esprit.

Teshigarawa propose des variations dans ces marches. Il fait faire des rotations pour voir comment cette énergie va se déployer et si le mouvement reste vivant. Il faut se méfier du mécanisme. Pour cela il faut bien utiliser sa respiration. Naturellement, on inspire plus qu’on ne souffle. Il faut jouer avec le souffle, trouver de nouvelles manières de mettre de l’air dans le mouvement.

Voir Nicolas Le Riche bouger avec ces mouvements si simples et si vivants fut un vrai bonheur… Vivement demain !

Nicolas Le Riche par Agathe Poupeney

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Extrait vidéo d’une répétition, clic

Saison 2013-2014 à l’Opéra de Paris (ballets)

Voici la nouvelle saison 2013-2014. Elle fera comme tous les ans des heureux et des malheureux. Trop de contemporains, pas assez de classiques, trop de ci ou trop de ça. Personnellement, je suis ravie de revoir Doux Mensonges de Jiri Kylian, de découvrir le Bolchoï dans un ballet que je n’ai jamais vu, Lost Illusions. 3 soirée mixtes permettent de découvrir ou de revoir de jolis ballets contemporains. L’année sera chargée en émotions avec le départ d’Agnès Letestu, d’Isabelle Ciaravola, de Nicolas Le Riche, et de Brigitte Lefèvre. C’est une génération, une façon de danser, de concevoir la danse et ce ballet. L’année sera donc sous le symbole de la transmission. C’est aussi l’occasion pour le ballet de l’Opéra de Paris de rentrer dans une nouvelle ère.

  • Tournée russe à Moscou du 15 au 27 septembre 2013

La troupe ira danser Paquita de Pierre Lacotte.

tournee-paquita source image : Opéra de Paris

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  • La Dame aux Camélias de John Neumeier du 21 septembre au 10 octobre 2013 *

La dame aux Camélias c’est un des ballets les plus romantiques qu’il soit, qu’il faut voir car on ne reverra pas le ballet d’ici quelques années. Le ballet à la trame narrative, presque cinématographique, avec des flashbacks, fait entrer le spectateur dans la romance de Marguerite et Armand, le tout sur les Préludes de Chopin. Même si on l’a vu de nombreuses fois, c’est un ballet dont on ne saurait se lasser. On aimerait aussi y voir ou revoir des artistes invités. Je garde un très bon souvenirs de Jiri Bubenicek dansant avec Aurélie Dupont. L’évènement sera bien sûr les adieux d’Agnès Letestu, qui excelle dans le rôle. Cette soirée d’exception aura lieu le 10 octobre.

Agnès Letestu photo de Syltren blog Rêves Impromptus

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  • Soirée Mixte : Kylian / Teshigarawa / Brown  23 octobre au 14 novembre 2013 *

Doux mensonge est un ballet que Kylian a crée pour l’Opéra de Paris, dans lequel il a utilisé les dessous de la scène, qui sont filmés et projetés sur scène. Les cabestans deviennent un terrain de jeu dans lequel les danseurs peuvent se cacher, se charmer. Les chanteurs sont sur scène, et évoluent entre la scène et les dessous. Je garde un excellent souvenir de ce ballet.
Teshigarawa viendra pour une création. Il avait déjà surpris le public de l’Opéra avec Air, que j’avais beaucoup apprécié. Cette nouvelle création s’appellera : Darkness Is Hiding Black Horses.
Glacial Decoy est une pièce qui saura en surprendre plus d’un. Peu voire pas de musique, un langage chorégraphique que l’on a peu l’habitude de voir à l’Opéra, cette pièce vous charmera ou vous fera fuir !

Glacial Decoy de Trisha Brown

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  • Les démonstrations de l’école de danse *

Ecole de danse de l'Opéra de Paris

3 week-ends pour les découvrir en cours de danse : les dimanche 8, 15 et 21 décembre 2013.
Les démonstrations en vidéo ça ressemble à ça, clic

  • Le Parc d’Angelin Preljocaj du 7 au 31 décembre 2013 *

Démocratisé par la pub Air France, Le Parc c’est bien plus qu’un baiser qui vole. C’est un ballet crée pour le ballet de l’Opéra en 1994, que j’avais vu à Bastille (j’étais bien jeune mais j’en garde un excellent souvenir, très claire, avec chaque détail du ballet) et qui raconte la carte de Tendre. Jeux amoureux, séduction, souffrance, désamour, tous les sentiments sont dansés, explorés, cultivés. Un joli voyage et une belle entrée dans la danse si vous n’en avez jamais vue. La musique de Mozart vous transportera dans ce voyage amoureux.

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Tournée à Créteil avec le Parc les 6 et 7 janvier 2014

  • La belle au bois dormant de Rudolf Noureev du 4 décembre au 4 janvier 2014 **

C’est la tradition, ballet classique à Bastille en face d’un plus contemporain à Garnier. La Belle c’est le grand classique, musique de Tchaïkowsky, chorégraphie de Noureev d’après Petipa. Je ne saurai vous en parler correctement parce que ce ballet n’est pas du tout ma tasse de thé. Certes il permettra sans doute à plein de jeunes de prendre des rôles, car il y en a à foison dans ce ballet. J’adore le prologue, avec les variations des 7 fées, mais le reste me semble toujours trop long. Si vous aimez le classique, si tutu, fleurs, rose, conte de fées et que tout cela vous parle, foncez. Je sais je caricature, mais la Belle ce n’est pas ma tasse de thé.

La belle au bois dormant

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  • Compagnie invitée : Le Bolchoï du 4 au 10 janvier 2014 *

La compagnie viendra avec le ballet Lost Illusions de Ratmansky. Un petit Don Quichotte en supplément m’aurait bien plu aussi, mais c’est bien de découvrir aussi quelque chose que je n’ai jamais vu. On reste dans la continuité des ballets romantiques narratifs, basé sur des classiques littéraires.

Lost Illusions de Ratmansky

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Lire la critique de Laura Cappelle dans le Financial Times, clic

  • Onéguine de John Cranko du 4 février au 14 mars 2014 *

Reprise d’Onéguine, ballet romantique, qui vous fait frissonner dans ses pas de deux étirés, aux portés sublimes. Nombreux balletomanes espèrent revoir Evan Mc Kie redanser, moi aussi, je ne l’avais vu qu’à la générale. Mais ce qui nous fera pleurer assurément c’est les adieux d’Isabelle Ciaravola qui auront lieu le 7 mars. L’étoile qui a été nommée dans ce rôle montrera une dernière fois ses talents de danseuse tragédienne. J’ai à la fois hâte et une grande tristesse de la voir dans ce rôle pour la dernière fois.

Ciaravola Ganio dans Onéguine photo Michel Lidvac

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  • Soirée mixte 2 : Mlle Julie de Birgit Cullberg/ Fall River Legend d’Agnès de Mille du 21 février au 12 mars 2014 *

Soirée de femmes ! Brigitte Lefèvre a de l’audace ! Soirée un peu mystérieuse, Mlle Julie étant un ballet d’après la pièce de Strinberg, Fall River Legend n’a été donné que deux fois (en 91 et en 96), Agnès de Mille est peu connue du public français. C’est une soirée qui promet une grande découverte. J’adore la pièce de Strinberg, c’est vraiment un répertoire théâtral que j’affectionne tout particulièrement car les personnages ont des caractères finement décrits, avec plein de finesse, j’espère que la pièce saura faire ressortir cela.

  • Tournée au Japon avec Don Quichotte et La Dame aux Camélias du 9 au 23 mars 2014

Mathilde Froustey et Pierre-Arthur Raveau dans Don Quichotte, photo Julien Benhamou

Relire ma chronique sur Don Quichotte vu en 2012 , clic
Relire ma chronique sur La Dame aux Camélias, vu en 2009, clic
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  •  Spectacle de l’école de danse du 5 au 10 avril 2014*

Concerto en Ré de Claude Bessy
Napoli, de Bourbonville
Scaramouche de José Martinez
Yondering de John Neumeier

Voir un extrait de Scaramouche, clic

  • Jeunes danseurs du 18 au 22 avril 2014*

 

  • Orphée et Eurydice du 3 au 21 mai 2014 du 3 au 21 mai 2014 *

Chef d’œuvre à voir sans modération….

Alice Renavand dans Orphée et Eurydice photo d'Agathe Poupeney

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  • Soirée mixte 3 : Daphnis et Chloé de Benjamin Millepied/ Palais de Cristal de Georges Balanchine du 10 mai au 8 juin **

Le ballet de Georges Balanchine sera revu par Christian Lacroix pour les costumes. Benjamin Millepied contribuera une fois de plus à enrichir le répertoire avec une nouvelle création.

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  • Notre-Dame de Paris de Roland Petit du 20 juin au 16 juillet 2014 **

J’adore ce ballet. La musique, les costumes, la chorégraphie, les danses de groupes, les solos, les personnages si bien définis, la trame narrative si bien montée par Roland Petit. Nicolas Le Riche retrouvera son rôle fétiche, dans lequel il fera une première partie de ses adieux.

Nicolas Le Riche lors du défilé 2012

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  • Soirée mixte 4 : Psyché de Ratmansky/ Dance at the gathering de Jerome Robbins du 19 juin au 7 juillet 2014 *

Psyché avait fait l’ouverture de la saison il y a deux ans et m’avait laissé un souvenir assez désagréable. Je m’étais profondément ennuyée, et malgré la musique envoutante de César Franck. Dance at the gathering m’avait plutôt ennuyée lors de sa reprise avec le pétillant Apartement de Mats Ek.

Aurélie Dupont dans Psyché

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  • Gala Nicolas Le Riche le 9 juillet 2014

Après avoir dansé dans Notre-Dame de Paris, Nicolas Le Riche fera définitivement ses adieux à la scène lors d’un gala. Il y dansera entre autres Le jeune homme et la mort, on aimerait aussi le Boléro. Une chose est sûre, on peut préparer le stock de mouchoirs.

Nicolas Le Riche photo Syltren Rêves impromptus

Alors que pensez-vous de cette nouvelle saison ? Quels ballets avez-vous envie de voir ou revoir ?

Info en plus, la saison 2014-2015 s’ouvrira avec la venue du Tanztheater Wuppertal qui viendra entre autre danser 2 cigarettes in the dark.

Les abonnements sont ouverts dès le mercredi 27 février.

* Garnier
** Bastille

Nouvelles de 2013 n°6

Je n’ai pas fait grand chose cette semaine, je devais aller au Théâtre du Rond-Point voir Le théâtre sans animaux, de Jean-Michel Ribes et je me suis rendue compte que la date était déjà passée… Selon mon ami Youssef Bouchikhi, je n’ai pas manqué grand chose, et le spectacle que nous avons vu ensemble jeudi était bien plus réjouissant. La belle et la bête de Pilon Lemieux fut un spectacle dont les images me restent encore en tête. D’une belle qualité visuelle, le texte et la mise en scène ne sont pas en reste, on passe vraiment un très bon moment. Relire ma chronique, clic.

Cette semaine, quelques sorties sympathiques en perspective, du côté de Bastille et surtout l’effervescence de l’annonce de la nouvelle saison. De mon côté, j’irai aussi faire un tour du côté du théâtre du Rond-Point ( sans me tromper de date cette fois-ci !) pour voir Tout est normal mon cœur scintille, repris cette année, que je vous conseille vivement, si vous l’avez manqué l’année dernière.

  • Les sorties de la semaine

Les danseurs chorégraphes s’installent à l’amphithéâtre Bastille pour 3 jours. Le principe ? Des danseurs de l’Opéra qui font une pause dans leur rôle d’interprète pour pour s’emparer d’une scène et d’y mettre leur langage et leurs idées. 25€ pour la place pour découvrir une autre facette de ces artistes. Voilà le programme :

Premier cauchemar (Prologue extrait du Rêveur) Chorégraphe et livret : Samuel Murez
Deux à deux Chorégraphie et costumes : Maxime Thomas
En attendant l’année dernière Chorégraphie : Grégory Gaillard
Kaléidoscope Chorégraphie : Allister Madin
Smoke Alarm Chorégraphie : Julien Meyzindi
Songes du douanier Chorégraphie : Alexandre Carniato avec Morgane Dragon
Stratégie de l’hippocampe Chorégraphie : Simon Valastro

Pour réserver, c’est par ici.

Amphithéâtre Bastille

A Chaillot, vous pouvez découvrir en famille le conte Babayaga inspiré de l’album de jeunesse de Rebecca Dautremer et dansé par la compagnie TPO. Le spectacle est interactif, chaque spectateur reçoit au début un petit boitier, qui va permettre de faire évoluer le personnage de Michette. La danse se mêlent aux images de l’illustratrice, dont je suis assez fan. Après La belle et la bête, la semaine dernière on reste dans cette continuité de spectacles où l’image prend une nouvelle place, devient un élément chorégraphique à part entière.
Plus d’infos et réservations, clic

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A voir aussi, si vous avez des places parce que c’est bien complet, Ce que j’appelle oubli, d’Angelin Preljocaj, jusqu’au 5 mars au Théâtre de la Ville, puis jusqu’au 10 mars au Centquatre. Plus d’informations, clic.

  • L’évènement de la semaine : la nouvelle saison de l’Opéra de Paris.

Elle sera dévoilée demain, les abonnements seront ouverts mercredi. Saison riche par ses émotions, puisque 3 étoiles quitteront la compagnie et pas des moindres. Agnès Letestu partira en début de saison avec La Dame aux camélias, puis ce sera le tour d’Isabelle Ciaravola dans Onéguine et enfin Nicolas Le Riche qui fera ses adieux lors d’une soirée spéciale, en juillet.

Brigitte Lefèvre fera elle aussi en quelque sorte ses adieux, puisque c’est la dernière saison où elle sera présente toute l’année. A son image, entre tradition et modernité, elle a programmé des grands noms de la danse contemporaine que l’on pourra voir dans 3 soirée mixtes, et d’autre part, des grands classiques, comme la Belle au bois dormant qui sera donnée à Bastille à Noël.Parmi ces chorégraphes, on retrouvera Trisha Brown, Jiri Kylian, Saburo Teshigarawa, Agnès de Mille, Birgit Cullberg, Preljocaj.

Comme promis par Lissner, le ballet va commencer des tournées en France. Dès janvier, un ballet tournera en région parisienne, pour permettre aux Franciliens de découvrir de façon peut être plus accessible cette compagnie.

Plafond de l'Opéra Garnier

Une seule compagnie invitée, mais de très grande qualité, puisque le Bolchoï viendra danser en janvier à Paris avec un ballet de Ratmansky.

Je ne vous en dis pas plus, vous découvrirez tout demain, chacun ira de son petit commentaire ! Personnellement, la saison 2013-2014 me plaît plutôt, hormis le programme de Noël.

  • En vrac

A lire et à voir, Noëlla Pontois, invitée de Telematin, revient sur son parcours, à l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée à Elephant Paname, clic

A lire, un petit article sur ces garçons amateurs qui font de la danse classique, clic

Danses avec la plume a mis à jour son site, est passé sous WordPress, avec un joli thème. Il serait temps pour moi que j’en fasse de même, il est vrai qu’une fois passée sous WordPress j’ai eu la flemme de fouiller pour un thème. Bravo Amélie pour ce joli travail !

Camille de Bellefon quitte Paris pour Vienne. La jolie danseuse a été embauchée chez Manuel Legris.

Caroline Carlson créera un spectacle pour le ballet de Bordeaux en 2014 et devrait travailler avec Chaillot.

Plus que trois jours pour soutenir un joli projet de film documentaire, Comme ils respirent. Claire Orantin a suivi 5 danseurs pour faire un film différent. L’objectif de 7000€ est presque atteint, mais n’hésitons pas à lui donner un coup de pouce. Pour plus d’infos et contribuer au projet, clic.

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  • La vidéo de la semaine