Prix de Lausanne

Rencontre avec Victoire Debay

 

 

Victoire Debay au prix de Lausanne avec le tutu d'Elisabeth Platel

 

Samedi après midi, le ciel est gris, on dirait qu’il va nous tomber sur la tête. Devant Garnier, comme souvent le week-end, il y a des fanfares d’étudiants qui font l’animation et la joie des
passants.

A Garnier, aujourd’hui c’est relâche. C’est là que j’ai rendez-vous avec Victoire qui sort d’un cours. Facile de reconnaître la danseuse, elle est grande, le port de tête élégant, l’air
décontracté comme toutes les jeunes filles de son âge. On s’installe à l’Entracte, pour papoter tranquillement sans quitter des yeux la grande maison.

 

Le petit rat : D’où venez-vous Victoire ? Où avez-vous grandi ?


Victoire Debay : Je viens des Hauts-de-Seine, je suis née à Suresnes, je vis avec mes parents dans une petite ville juste à côté.


Le petit rat : Quand avez-vous commencé la danse ?


Victoire Debay : J’ai commencé par faire de la danse moderne vers l’âge de six ans. Cela a duré deux ans, ce après quoi mon professeur m’a
conseillé de faire du classique. Je suis entrée au Conservatoire de ma ville, puis je suis allée au CNR de Paris, puis au CNSM. Ensuite j’ai été stagiaire à l’école de danse de Nanterre et j’y
suis rentrée à 14 ans en troisième division. L’an dernier j’ai passé le concours interne, je suis arrivée 4ème, ils n’en ont pris que deux et au concours externe j’étais la mieux classée des
filles qui restaient mais ils n’ont pris personne. J’ai pu prolonger mes études à l’école de danse jusque fin décembre (c’est une question d’âge). Depuis je suis surnuméraire.

 

Le petit rat : Vous décidez de passer Lausanne pour quelles raisons ?

 

Victoire Debay : C’était l’occasion pour moi d’aller à la rencontre de gens différents de ceux de l’Opéra. C’était aussi l’occasion de
faire de la scène, de travailler des variations.

 

Le petit rat : Comment avez-vous postulé sachant votre statut entre l’école et l’Opéra (les élèves de l’école de danse de Nanterre ne peuvent
pas passer d’autres concours que celui de l’ONP, puisque c’est ceux à quoi ils sont destinés) ?

 

Victoire Debay : Malgré la règle de ne pas passer Lausanne quand on est à l’école, comme je la quittais le 31 décembre, j’ai fait ma vidéo
là-bas. C’est très précis ce qu’ils demandent à Lausanne. Une barre avec tant de minutes de tel exercice, puis d’un autre. J’ai été sélectionnée par cette vidéo.

 

Victoire Debay au prix de Lausanne avec le tutu d'Elisabeth Platel

 

Le petit rat : Qu’est-ce que Lausanne vous a apporté ? Qu’est ce qui en ressort après quelques semaines ?

 

Victoire Debay : J’ai eu des points de vue extérieurs sur ma danse et c’est toujours bons à prendre. Cela m’a aussi permis d’évaluer mon
niveau, mes qualités et mes défauts. J’ai vu aussi comment mes camarades venus d’ailleurs dansaient. J’ai eu des conseils précieux notamment de Stéphanie Arndt qui donnait le cours de classique.
Je n’ai vu que Moniques Loudières en coatching mais c’était un bonheur de la rencontrer. J’ai discuté aussi avec un membre du jury, Paul Chalmer, qui est professeur en freelance, mais qui a
beaucoup travaillé à Leipzig, il m’a donné des conseils précieux.

 

Le petit rat : des choses qu’on vous avait déjà dites ou des choses qui étaient vraiment nouvelles ?

 

Victoire Debay : Non, pas forcément nouvelles, mais par des gens différents de ceux avec qui je travaille au quotidien, parfois ça marque
plus. On m’a donné des conseils sur mon travail de pied, en me disant qu’il fallait que je délie plus mon pied, pour monter sur pointes, et aussi de travailler plus avec le haut de mon 
corps, avec la force abdominale.

 

Le petit rat : Comment avez-vous travaillé votre variation de Raymonda (Tableau du rêve 1er acte) ?

 

Victoire Debay : Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour travailler ma variation, car j’ai été appelée très vite pour danser le
Lac
. Ils leur manquaient une grande et j’ai fait toutes les représentations. Je l’ai travaillée avec Carole Arbo (ancienne danseuse étoile, professeur à l’Opéra de Paris). De même pour ma
variation contemporaine, (There were she loved de Christopher Wheeldon) qui était plutôt néo-classique, je l’ai préparée avec Mme Arbo.

 

Victoire Debay, collection personnelle

 

Le petit rat :Tous les candidats disent que l’ambiance est bonne à Lausanne..

 

Victoire Debay : Oui c’est vrai l’ambiance est bonne. En fait chacun prend le maximum de cette expérience, tout le monde est très
concentré, il n’y a pas de mauvaise rivalité. Même si c’est compliqué parfois de communiquer pour des raisons de langues, on tisse des liens. En fait Lausanne permet vraiment de faire le point,
on est très encadré, on prend plein de conseils, des contacts, tout le monde est gagnant. Ce n’est pas un qui gagne et les autres n’ont rien. Tout le monde y a gagné quelque chose.

 

Le petit rat : Avez-vous vu des choses intéressantes chez vos camarades étrangers ?

 

Victoire Debay : Oui, les Asiatiques notamment ont un style particulier. Parfois ce n’est pas toujours super propre mais ils se lancent
sur scène. Il y a un contraste chez eux entre le cours où ils sont très renfermés, très concentrés et la scène où ils se lâchent. Ils ont une attitude plus volontaire, ils prennent plus de
risques, mais si parfois c’est au dépens de l’artistique. A l’Opéra, on nous apprend à faire très propre et c’est vrai que c’est bien de savoir aussi se lancer.

 

Le petit rat : Que pensez-vous de la lauréate du Prix, Mayara Magri ?

 

Victoire Debay : Je ne l’ai pas beaucoup vue, puiqu’elle n’était pas dans ma catégorie. Elle est jeune, elle est venue de loin. Elle a un
grand potentiel et ce prix est une chance. Elle a osé prendre des risques sur scène (plusieurs pirouettes). Elle mérite son prix.

 

Le petit rat : Avez-vous eu des contacts pour des compagnies ou des écoles ?

 

Victoire Debay : En fait quand je passais sur scène il n’y avait que 3 représentants sur 21. Mais d’autres m’avaient vue dans les cours au
quotidien que j’ai revu au cocktail à la fin du Prix. J’ai discuté avec le directeur du Ballet de San Franscico et celui de Dresde.

 

Le petit rat : L’expérience à l’étranger est tentante ?

 

Victoire Debay : Oui, mais ma priorité reste l’Opéra de Paris. Je vais repasser le concours externe à la fin de l’année. Si ça ne marche
pas, j’irai danser à ailleurs. L’important c’est de danser. Mais l’Opéra reste la priorité. Il y a des danseurs qui sont allés danser à l’étranger pour mieux revenir. C’est le cas de Yannick
Bittencourt par exemple.

 

Le petit rat : Quelles seraient les compagnies qui vous intéresseraient ?

 

Victoire Debay : Il y a plein de belles compagnies avec des répertoires intéressants. Il y a des compagnies qui montent comme Amsterdam,
et bien sûr Berlin ou Londres.

 

Le petit rat : Aujourd’hui vous êtes surnuméraire à l’Opéra de Paris… chance ou position difficile ?

 

Victoire Debay : C’est sûr que ce n’est pas toujours confortable, c’est assez stressant. J’ai donc par cette position le droit de prendre
mes cours l’Opéra. Les cours de Jean-Guillaume Bart sont une bonne transition avec l’école, car il est très pédagogue. J’aime aussi les cours d’Elisabeth Maurin et ceux d’Andrey Klemm qui sont
très techniques. Il y a un bon équilibre entre les différents professeurs, qui chacun nous apporte quelque chose.

apo0757054.jpg

© Agathe Poupeney/Fedephoto

 

Le petit rat : Vous avez dansé dans le Lac, ça c’est le côté chance ?

 

Victoire Debay : Oui (sourire) en fait il leur manquait une grande pour tenir la colonne à cour. C’était génial, j’ai dansé tous les
jours, mes parents m’ont vue sur scène. J’ai gagné en confiance, en endurance. Quand on a fait le Lac on a fait le pire !! En plus c’était un marathon, parce qu’entre le tutu de cygne, la mazurka
du 3ème acte, ensuite je faisais la doublure d’Odette (sauf pour Laëtitia Pujol), il fallait remettre le tutu, me reblanchir les bras. Les habilleuses sont une aide précieuse.

 

Le petit rat : Vous avez vu danser Lopatkina ?

 

Victoire Debay : Oui, mais pas tant que ça puisque j’étais sur scène mais je l’ai vue répéter. Tous ses mouvements sont vraiment
réfléchis, elle a de superbes lignes.

 

CIMG1403.JPG

 

Le petit rat : Avez-vous des modèles à l’Opéra, des artistes que vous admirez ?

 

Victoire Debay : D’abord ma petite mère, Isabelle Ciaravola, qui est une superbe danseuse et  une belle personne. Tous ses conseils
ont toujours été précieux. J’aime beaucoup Dorothée Gilbert.

 

Le petit rat : Côté garçons ?

 

Victoire Debay : J’aime beaucoup José Martinez et Mathias Heymann.

 

Le petit rat : Les rôles qui vous font rêver, que vous avez envie de danser ?

 

Victoire Debay : Le Lac ! C’est un rôle vaste et en cela c’est passionnant. L’autre grand classique que j’aimerais danser c’est la
Bayadère en alternant Nikiya et Gamzatti. Je trouve intéressant de travailler plusieurs facettes d’un personnage.

 

Le petit rat : Et en contemporain ?

 

Victoire Debay : J’adore le style de Robbins, très néo-classique. J’aime aussi beaucoup Mc Gregor, Neumeier et Kylian. J’ai fait un super
stage à Biarritz l’an dernier avec une danseuse de Kylian. C’était bien , on se lâche plus. J’avais des courbatures car on ne travaille pas les mêmes muscles, avec les mêmes énergies. A l’Opéra
on a un cours par semaine de contemporain, avec Lario Ekson, et des professeurs invités de temps en temps. Là c’était différent.

 

Victoire Debay en répétition à Lausanne

 

Le petit rat : Parlons actu, avez-vous vu Black Swan?

 

Victoire Debay : Je l’ai vu le jour de la sortie. J’ai été pas mal choquée, dans le sens où il m’est bien resté dans la tête. C’est un
vrai film de psychologie. Certes il y a plein de clichés sur la danse, mais il ne faut pas le voir avec un regard de danseuse. J’ai été impressionnée par le travail de Natalie Portman, sur la
façon dont elle a transformé son corps, elle est crédible. C’est un super film. 

 

Le petit rat : Dernière question, il y a quoi dans le sac de danse de Victoire Debay ?

 

Victoire Debay : Oh ben des pointes (sourire) ! Je porte des Freed et des Repetto sur mesure en fonction de ce que je travaille. Des
pansements, du coton cardé, de l’eau, des guêtres, des lainages.

 

Son coca fini et mon café aussi, nous continuons la conversation sur la nouvelle saison, avec la déception commune qu’il n’y ait pas La Belle au bois dormant, sur la vie à l’Opéra de
Paris, les relations avec le public, les balletomanes, les pointes… Je dois filer à Bastille voir la générale de Siegfried, Victoire va repasser à l’Opéra. J’ai été ravie de discuter avec elle,
pleine de vie et d’intelligence, j’espère qu’elle a devant elle une belle carrière à l’Opéra ou ailleurs. Je la remercie encore pour son temps, sa gentillesse et sa bonne humeur.


 

 

 

 

 


 

Partager l’article !
 
Rencontre avec Victoire Debay:
 

 

 

Samedi après midi, le ciel est gris, on dirait qu’i …

Rencontre avec Mayara Magri, heureuse gagnante du prix de Lausanne

  Mayara Magri lors d'un cours au prix de Lausanne

 

Le petit rat : Vous vivez à Rio de Janeiro, la ville de la samba et du carnaval. Pourquoi avez-vous choisi la danse classique et
contemporaine?

 

Mayara Magri : J’ai toujours aimé la danse, mais quand j’ai eu l’occasion de faire de la danse classique à 8 ans je suis tombée amoureuse
de cet art. La danse contemporaine est un bon complément au classique qui reste mon objectif premier.

 

Le petit rat : Depuis quand dansez-vous?

 

Mayara Magri : J’ai commencé
la danse huit ans, grâce à un projet de l’École Petite Danse, ici, à Rio de Janeiro. J’ai commencé à participer aux compétitions de danse à partir des 10 ans. Après que je ne voulais pas une autre vie! (Rires)

 

Le petit ratQuand avez-vous décidé de passer le concours de Lausanne ?

 

Mayara Magri : En juillet de l’année dernière j’ai participé au
Festival de danse de Joinville, à Santa Catarina. J’ai dansé le pas de deux du cygne noir et j’ai gagné le prix de la meilleure danseuse du Festival. Cela m’a permis d’aller en Argentine, pour un
autre concours où il y avait une place à gagner pour le prix de Lausanne et j’ai gagné !

 

Mayara Magri en Swanilda le jour de la finale

 

Le petit rat : Qu’est-ce que vous attendiez de ce concours ?

 

Mayara Magri : J’ai toujours voulu participer au prix de
Lausanne, j’en avais entendu parler, je savais que c’était de qualité tant au niveau de la compétition que de l’organisation. En plus, l’opportunité de gagner une bourse pour étudier la danse à
l’étranger est quelque chose qui n’existe pas ici au Brésil.

 

Le petit rat : C’était la première fois que vous veniez en Europe?

 

Mayara Magri : Oui c’était la première fois et j’espère la
première d’une longue série (rires).


Mayara Magri cygne noir

 

Le petit rat : Vous êtes venue seule à Lausanne?


Mayara Magri : Je suis venue avec le directeur de La Petite Ecole
de Danse, Stephen Darzi et mon professeur de danse Patricia Salgado. Ma famille ne pouvait venir car c’est un voyage très cher.

 

 

Le petit rat : Revenons en arrière. Vous envoyez vos vidéos, ils vous sélectionnent. Quelle est votre réaction ?

 

Mayara Magri : Ma réaction a été beaucoup de bonheur et
d’anxiété. Depuis que j’avais reçu le prix de Codoba (voir troisième question), je me suis mise à beaucoup travailler, 6 heures par jour du lundi au samedi. La formation a été intense, épuisante,
mais très enrichissante.

 

Mayara Magri en Swanilda le jour de la finale

 

Le petit rat : Votre premier jour à Lausanne ? C’était comment ?

 

Mayara Magri : J’ai été impressionnée par la structure du
concours, l’organisation est merveilleuse. La ville de Lausanne est calme et il y fait très froid, c’est très différent de Rio de Janeiro! Les rues sont vides et les gens sont très polis! j’ai
aimé visiter Lausanne, j’espère y revenir souvent.

 

Le petit rat : Qu’est-ce que vous avez appris durant ce concours ?

 

MMayara Magri : J’ai beaucoup appris des enseignants. Ils étaient très exigeants, notamment en cours. On a dû apprendre à danser notre variation en classe. C’était
d’excellents professionnels de la danse. Je me suis fait beaucoup d’amis au concours tout en ne sachant pas parler japonais, ni français, ni anglais. Heureusement je communique grâce à Facebook
avec eux, on échange des photos et des petits messages c’est cool.

 

Le petit rat : Quelle était l’ambiance entre les candidats ? Vous avez rencontré des gens sympas ?

 

Mayara Magri : J’ai rencontré des gens qui avait un grand coeur.
Il y avait de la rivalité mais tout le monde avait le même stress. Je me suis fait beaucoup d’amis pendant Lausanne.

 

Mayara Magri en Swanilda le jour de la finale

 

Le petit rat : Puis vous apprenez que vous êtes sélectionnée. A quoi pensez-vous à ce moment là ? « Est-ce que je peux gagner le premier prix ?
Est-ce que je vais gagner le premier prix? »

 

Mayara Magri : Il y a eu un court moment pendant lequel j’ai
pensé à gagner. Je pensais surtout à mieux danser que la veille. J’étais contente de moi et satisfaite de ma variation, je ne pensais pas au prix.

 

Le petit rat : Comment s’est passée la finale ? Étiez-vous stressée ?

 

Mayara Magri : J’étais plus nerveuse que la veille, mais
suffisamment concentrée pour faire du bon travail. J’ai été très inquiète pour ma danse. J’ai été très heureuse ensuite.


Mayara Magri

 

Le petit rat : Vous avez choisi de danser la variation de Swanilda. Avez-vous aimé cette variation ? 

 

Mayara Magri : Bien sûr. Coppélia est un ballet joyeux
et dynamique. J’ai pu partager avec le public, c’était un vrai moment de bonheur. Sur scène j’étais à l’aise, je n’ai pas eu de soucis, j’ai juste aimé danser.

 

Le petit rat : Quel grand rôle vous aimeriez danser ?

 

Mayara Magri : En fait je voudrais danser le plus de ballets possibles pour apprendre à jouer des personnages différents. Peut-être
faudrait il que j’apprenne d’abord les ballets qui me posent des difficultés d’interprétation, ce serait des défis.


182275_145414018852570_100001519183004_281697_7921600_n.jpg

 

Le petit rat : Qu’avez-vous ressenti durant votre variation en contemporain?

 

Mayara Magri : Le solo Traces est merveilleux et la musique est vivante, la chorégraphie est belle. J’ai été très heureuse de
danser le solo de Cathy Marston.

 

Le petit rat : Quel est votre chorégraphe préféré, quelles sont les oeuvres que vous aimez ?

 

Mayara Magri : Quand j’ai choisi Traces, j’en ai découvert plus sur le travail de la chorégraphe, dont j’ai beaucoup aimé le
travail. C’était merveilleux  car j’ai eu la chance de répéter et de travailler avec elle. Mon chorégraphe préféré est Balanchine. J’aime ses ballets Sérénade, Thèmes et variations,
et bien d’autres…


Mayara Magri dans Giselle

 

Le petit rat : Vous avez gagné un prix. Qu’allez-vous en faire ?

 

Mayara Magri : Je vais le garder, c’est d’une grande valeur pour moi, c’est tout mon travail, qui, grâce à Dieu a été récompensé. Je vais
garder l’argent pour plus tard quand j’en aurai besoin, pour le dépenser à bon escient.

 

Le petit rat : Avez-vous été repérée par une compagnie ou une école ?

 

Mayara Magri : Le Royal Ballet a été très intéressé. Cela tombe bien parce que c’était un de mes objectifs.


Mayara Magri en Swanilda le jour de la finale

 

Le petit rat : Et quand vous ne dansez pas ?

 

Mayara Magri : Lorsque que je ne danse pas, j’aime rester à la maison avec ma famille, regarder un film et manger les bon petits plats de
ma maman. J’adore aller au cinéma.

 

Le petit rat : Quels sont vos projets pour l’avenir ?

 

Mayara Magri : Je veux faire partie d’une grande compagnie de danse, qui voyage beaucoup et qui ait un grand répertoire classique. Je
meurs d’envie de travailler dans ce que j’aime vraiment.

 

Le petit rat : Merci beaucoup Mayara pour avoir pris le temps de répondre à mes questions. Je vous souhaite plein de belles choses pour votre
avenir dans la danse et espère que vous vous y épanouirez.
 

 

Entretien traduit du portugais. Relu par Mayara Magri. Crédits photos : prix de Lausanne et collection personnelle de Mayara Magri.

Pour revoir la finale du prix de Lausanne, suivez le lien. Mayara danse dans les parties 3 et 7.

 

179332_144683928925579_100001519183004_278088_1830308_n.jpg

 

Partager l’article !
 
Rencontre avec Mayara Magri, heureuse gagnante du prix de Lausanne:
 

 

Le petit rat : Vous vivez à Rio de Janeir …