Napoli

Napoli version années 50

P1050156.JPG

Soirée de gala à Garnier vendredi. On monte les marches du grand escalier entouré de la garde républicaine. Je retrouve JMC et de notre troisième rang d’orchestre, on aperçoit la reine du Danemark qui s’installe en loge présidentielle. Pas loin de ma place quelques balletomanes et journalistes de danse. La soirée promet d’être festive.

Le rideau de scène s’ouvre et sur une toile est projeté un lever de soleil. On se croirait au cinéma, avec le titre du film, Napoli. On est plongé dans un film italien des années 50.
Décors, costumes, tout rappelle effectivement les films de Fellini ou de Rosellini. Les personnages sont quelque peu caricaturaux, ils ressemblent à ceux d’une commedia dell’arte moderne.
Le premier acte présente l’action et n’est fait que de pantomime qui a été réajustée avec le contexte nouveau. On découvre Teresina, l’héroïne que la mère veut marier à un des
deux commerçants du village. La jeune femme leur préfère Gennaro, le jeune pêcheur. A part quelques petits sauts de marins, on reste un peu sur sa fin côté danse. Si la pantomime est très bien exécutée, notamment par les deux amants et par la mère de Teresina, on est un peu frustré quand le rideau se baisse. Trente-six minutes de mime sur un ballet qui en fait 97, cela fait beaucoup. On aurait peut être apprécié que le chorégraphe en remontant le ballet, élimine ce côté un peu désuet. Ce qui est gênant, c’est qu’au troisième rang, on sent qu’ils brûlent de parler, et on entend presque ce qu’ils veulent dire. Je ne suis pas sûre que pantomime soit synonyme de film muet. Pour vous résumer tout de même l’action, puisqu’il est question de cela, Teresina, ne cède pas
aux volontés de sa mère. Avec Gennaro, ils s’avouent leur amour mutuel et fricotent. La nuit tombée, Teresina propose à son amant d’aller en mer. Malgré ses réticences, le jeune pêcheur accepte, mais le malheur arrive et Teresina chute du bateau. Gennaro reçoit les foudres du village. Seule une jeune femme aux pieds nus encourage le jeune homme à chercher son amoureuse. Tout cela est bien long, pas très intéressant.

Je sors donc un peu déroutée de ce premier acte, heureusement que les petits fours et le champagne du salon AROP vont me remonter le moral.

Napoli-deuxieme-acte m

Le deuxième acte s’ouvre sur un univers féérique, mais parfois un peu trop ambiance Disneyworld. On peut saluer une jolie scénographie avec fumée blanche et écran de fond sur lequel défile des petits poissons. C’est assez réussi cet écran de fond, c’est mieux qu’une toile peinte, cela donne du mouvement. La musique est bien choisie, très mélodieuse, elle permet au spectateur de rentrer facilement dans ce monde sous-marin. Les naïades, sorte de sirènes deviennent agressives face à l’arrivée de Teresina. Tout cela est soutenu par des sons hostiles, pour les chants des sirènes et des bruits de coquillages. Les costumes sont superbes, plein de paillettes. Golfo, notre hôte des lieux, a un costume type  Caligula, mais version poisson, ce qui a tendance à me faire sourire. Ce poisson mauvais génie tente de séduire Teresina. Il l’envoûte dans un pas de deux qui ne restera pas dans les annales de la danse. On voit l’influence de Balanchine dans la chorégraphie de Nikolaj Hübbe, mais pas le talent. Teresina se tranforme peu à peu en naïade. Si au début elle est soumise à Golfo, elle danse peu en peu en harmonie avec lui. Heureusement, Gennaro arrive, et avec une danse de l’amour, dont on ne retient pas grand chose, si ce n’est qu’il gratouille sa guitare, et qu’il parvient à enlever sa belle des griffes du méchant poisson. Si on a complètement changé d’univers par rapport au premier acte, on en est pas plus satisfait. L’ensemble est assez faible, on se perd dans le style.

P1050162.JPG

A l’entracte, j’aperçois Y*** qui est lui aussi dérouté par tant de faiblesses dans le ballet. Nos attentes ne sont pas du tout comblées.

Le troisième acte va enfin nous permettre de découvrir le style de Bournonville. Enfin ça danse ! Ce qui est intéressant c’est effectivement cette construction du groupe. On
commence sa variation où l’on est, on ne va pas se placer pour démarrer. Cela donne un côté très naturel à la chorégraphie. Du côté du style, on admire la petite batterie de ces messieurs. Les grands jetés en avant sont de mise dans les variations masculines et féminines. Je ne suis pas friande des port de bras qui coupent un peu la silhouette et donne un style un peu coincé aux danseurs. J’apprécie en revanche tous les petits pas liaisons qui mettent en valeur les bas de jambe. Tout cela est plutôt réussi et plein d’enthousiasme. Ça frappe dans les mains pendant la Tarentelle, et on sent que le public aimerait lui aussi accompagner cette fête. Ah oui, parce qu’en fait on célèbre le pariage de Teresina et Gennaro. C’est une autre faiblesse du ballet, l’histoire un peu inexistante, avec des personnages un peu lisses.

Au final je sors mitigée de ce spectacle. Pas envie de le revoir, mais pas mécontente d’avoir vu le troisième acte. C’est maintenant l’heure des mondanités, au grand foyer. On a le droit à un discours de Bri-bri, qui finit d’achever certains. C’est celui de Frédéric Mitterrand qui personnellement me désarme. Si tout ne pouvait pas être présenté comme une nécrologie, et avec plus d’enthousiasme, on y gagnerait.

P1050155.JPG

Merci à JMC pour l’invitation à cette soirée.

Lien vers la page officielle de l’Opéra de Paris.

A lire aussi Blog à petits pas

 

Edvard Helsted, Holger Simon Paulli, Hans Christian Lumbye Musique
Louise Alenius Boserup Musique de l’acte II
Sorella Englund, Nikolaj Hübbe Chorégraphie et mise en scène d’après August Bournonville
Maja Ravn Décors et costumes
Anton Liep Création graphique
Mikki Kunttu Lumières
Camilla Hübbe Dramaturgie

Orchestre Colonne
David Levi Direction musicale

 

  • Distribution du 6 janvier 2012

Gennaro, un pêcheur : Alban Lendorf

Veronica, une veuve : Lis Jeppesen

Teresina, sa fille : Amy Watson

Giacomo, un marchand de pâtes : Thomas Lund

Peppo, un vendeur de limonades : Morten Eggert

Pascarillo, un travesti : Poul-Erik Hesselkilde

Golfo, un mauvais génie des eaux marines : Jean-Lucien Massot

Corella, une naïade : Amalie Adrian

Argentina, une naïade : Alba Nadal

 

Le corps de ballet

Les élèves de l’école du Ballet Royal du Danemark

 

Conférence sur le ballet du Danemark

Napoli-deuxieme-acte_m.jpg

 

Non ce n’est pas à l’ambassade, vite changer d’avenue pour se retrouver au 142 avenue des Champs Elysées, à la maison du Danemark pour assister à une conférence d’Erik Aschengreen, docteur ès
Lettres et historien de la danse. Conférence très intéressante que j’ai suivie avec E*** et Amélie et que je vous retranscrits.

 

Le ballet du Danemark est enfin de retour à Paris. Danser à Garnier, c’est revenir aux source, au berceau du ballet. La production que vous allez voir demain est une nouvelle production.

 

  • Histoire du ballet royal du Danemark

 

 

A Copenhague, le premier maître fut un certain Galeotti en 1775. En 1771, l’école du ballet avait été fondée par Pierre Laurent, un danseur venu de l’Opéra de Paris. En 1726, un français, Jean
Baptiste Landet, qui avait un grand succès était parti à ST Pétersbourg fonder lui aussi une école. Les trois compagnies les plus anciennes ont été fondées par des Français :

  • L’Opéra national de Paris en 1713
  • L’Opéra de Saint Pétersbourg en 1738
  • L’Opéra royal du Danemark en 1771

En 1816, Galeotti meurt. Cela avait été difficile pour lui de quitter la scène. A 77 ans, il se présentait toujours sur la scène. Pour contrer cela, le roi l’a nommé chevalier en 1812, les
chevaliers n’ayant pas le droit de se produire sur scène. Les ballets de Galeotti ont disparu sauf Les Caprices de Cupidon.

 

150px-August_Bournonville.jpg

 

Les chemins entre la France et le Danemark n’ont jamais cessé de se croiser. En 1792, Antoine de Bournonville, père d’Auguste, arrive au Danemark. C’est un très beau danseur.

En 1805, nait Auguste de Bournonville, la même année qu’Andersen, qui aurait bien aimé être danseur, mais il avait de trop grands pieds. Il disait d’ailleurs qu’être danseur c’est « la carrière la
plus glorieuse du monde ».

Auguste de Bournonville a étudié à Paris de 1824 à 1830. Il a préféré retourner à Copenhague où il était premier danseur et directeur et où il pouvait tout décider. Il réglait les chorégraphies
comme il l’entendait. A l’époque, en Europe,  des grandes ballerines conquérissaient les scènes. Bournonville ne voulait pas être « le porteur des dames ». Il était très estimé, très respecté
dans tout le royaume. Dans les autres pays, les danseurs étaient des marginaux, menaient des vies un peu particulières. Ce n’était pas le cas au Danemark, à Copenhague, ils étaient une sorte de
noblesse.

De 1830 à 1877, Bournonville est directeur du ballet. Il a crée une cinquantaine de ballets. Aujourd’hui on en danse encore une dizaine, comme La Sylphide, Napoli, Le Conservatoire.
Beaucoup de ses ballets se déroulent dans des pays étrangers. L’Italie est son pays préféré, car il est associé à l’art classique.

Pour Bournonville, le ballet est une façon de présenter sa conception de la vie. Il n’est pas absorbé par le mal du siècle, ni par le spleen. C’est un optimiste. Il est croyant. C’est pourquoi
dans ses ballets, souvent deux mondes s’opposent, le réel et le surnaturel. Les fins sont toujours heureuses et idylliques.

Bournonville n’est pas pour autant un naïf. Il avait beaucoup d’aventures quand il allait en France, avec beaucoup d’enfants, mais personne n’en savait rien au Danemark, cela aurait choqué.

Bournonville a eu de l’influence jusqu’en Russie. Il a eu un élève Johanson, qui est allé en Russie. Mais Bournonville n’aimait pas la danse russe qu’il trouvait trop acrobatique. En 1877, il se
retire de la scène. Il meurt en 1879. Suite à sa mort, l’école de Bournonville est crée. Vous pouvez retrouver un DVD avec toutes les barres de Bournonville ou bien vous pouvez aller faire le
stage annuel à Biarritz fin juillet.

 

A la fin du XIXème, Coppélia est importé. En 1932, Harald Lander devient le directeur du ballet. Il renouvelle le ballet. Il propose un enseignement plus moderne, pour pouvoir danser des
chorégraphes comme Fokine, ou Massine, mais aussi Le Lac ou La Belle. En 1952, il remonte son ballet Etudes à l’Opéra de Paris. Claude Bessy dit de lui qu’il avait « le
goût pour la précision » et Brigitte Lefèvre aime son exactitude et sa méthode. Il a permis de faire évoluer le style à l’Opéra de Paris.

 

Le danseur étoile de l’Opéra de Paris Flemming Flindt devient à son tour directeur du Ballet du Danemark en 1966. Il chorégraphie La Leçon d’après Ionesco qu’on a pu voir notamment à
l’Opéra Comique.

 

  • Napoli de Nikolaj Hübbe

C’est une histoire romantique en trois actes. Au premier acte, les deux amants Teresina et Gennaro sont amoureux, jeunes et insouciants. Au deuxième acte, leur fidélité et leur courage sont mis
l’épreuve. Le troisième acte permet de retrouver la joie.

La nouvelle version n’est pas dans une mise en scène romantique. On est dans un nouveau contexte, celui des années 50. C’est un nouveau décor, inspiré des films de Fellini, Rossellini ou encore
Pasolini. Les personnages sont donc placés dans un autre contexte. On joue avec la tradition sans succomber sous son poids. La chorégraphie traditionnelle est réactualisée, notamment la pantomime
du premier acte. Nikolaj Hübbe a ajouté un pas de deux dans les deux premiers actes.

Au deuxième acte, c’est une nouvelle musique pour une nouvelle chorégraphie, plus sensuelle que celle de Bournonville. L’histoire devient existentielle. C’est un spectacle qui amuse et qui fait
rêver.

 

Napoli-1_m.jpg

 

Visionnage de deux pas de deux : celui du deuxième acte où Golfo séduit Teresina, qui n’est pas une chorégraphie de Bournonville, car chez
Bournonville, on ne touche qu’avec les doigts. Ensuite un pas de deux extrait d’un Gala au Festival des Fleurs.

 

  • Questions du public

Quelle est la musique du ballet ?

 

Les premier et troisième actes sont une composition danoise du 19ème siècle. Le deuxième acte est une musique de Louise Alénius Boserup.

 

Comment se sont transmis les ballets de Bournonville ?

 

Bournonville n’écrivait pas. Cela se transmet donc de génération en génération. En 1930, on a commencé à écirre. On a quelques sources iconographiques mais très peu. On a des photos des années
1850 et une vidéo de 1902.

 

Combien de danseurs il y a t-il dans le ballet? Et de quelle nationalités sont-ils?

 

Ils sont environ 90 et il viennent d’un peu partout. On n’a pas de Chinois. C’est devenu très mixte à partir des années 50.

 

Mais pour le style? Ne se perd-il pas?

 

Non, car on transmet ! On peut apprendre le style de Bournonville même si on n’est pas allé à l’école.

 

Savez-vous pourquoi Lander est parti de l’Opéra de Paris, après la 100ème représentation d’Etudes?

 

Oh il y a des secrets qu’on ne connait pas, mais Auric et lui ne s’entendaient pas.

 

Quel est le style de cette compagnie dès lors que son directeur vient de chez Balanchine ?

 

C’est un mélange. On joue avec la tradition, mais elle est aussi assurée. Dès lors qu’on a des vidéos, on peut remonter ce que l’on veut. Mais le deuxième acte de ce Napoli fait débat. C’est
intéressant.

 

Quel est l’âge de la retraite des danseurs et du directeur de la compagnie ?

 

Avant, un directeur restait toute sa vie à la tête d’une compagnie. Aujourd’hui après 10 ans, un directeur est usé (rires). Avant c’est 45/48 ans la retraite pour les danseurs. Aujourd’hui c’est
40/42 ans mais on garde certains une dizaine d’années de plus, pour faire des personnages. Il ont une pension à la suite de cela, mais pas suffisante pour vivre.

 

 

 

 

Edvard Helsted, Holger Simon Paulli, Hans Christian Lumbye Musique
Louise Alenius Boserup Musique de l’acte II
Sorella Englund, Nikolaj Hübbe Chorégraphie et mise en scène d’après August Bournonville
Maja Ravn Décors et costumes
Anton Liep Création graphique
Mikki Kunttu Lumières
Camilla Hübbe Dramaturgie

 

Partager l’article !
 
Conférence sur le ballet du Danemark:

 

Non ce n’est pas à l’ambassade, vite changer d’avenue pour se retrouver au 14 …

Nouvelles fraîches de 2012

Nous_ne_cesserons023-2_0e8dab.jpg

Chers lecteurs, danseurs, amoureux de la danse, du théâtre et du spectacle vivant, je vous souhaite une très belle année 2012. Qu’elle soit pleine de joie, de bonheur, de spectacles, de rencontres et d’émotions.

J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes, de bonnes vacances si vous en avez eues. Dernier jour de vacances pour ma part, après des vacances riches en émotions. J’ai passé le réveillon de la Saint-Sylvestre à Bastille. J’ai donc enfin vu Cendrillon, que j’avais boudé après avoir vu la générale. Je n’ai toujours pas été convaincue par ce ballet, malgré la belle prestation d’Aurélie Dupont et Josua Hoffalt. La rumeur pouvait courir depuis bien longtemps, tout le monde le disait, mais Josua Hoffalt n’a pas été nommé étoile samedi soir. Avant le spectacle, c’était un peu le téléphone arabe, mais Josua Hoffalt avait dit à un danseur qu’il ne serait pas nommé. En tous les cas c’est tout ce qu’on peut lui souhaiter pour 2012 !

Allez hop, il y a plein de sorties à faire en 2012 aussi ! Tous à vos agendas !

  • Le ballet de la semaine : Napoli par le Ballet du Danemark

137966_38FMTXUZW8HUAIXUDE5TUU1MLKHYNC_bournonvillenapolicos.jpg

Napoli est un ballet classique romantique écrit par Auguste Bournonville qui raconte l’histoire d’une jeune femme qui tombe amoureuse d’un pêcheur et ils se marient. Je vous rassure au milieu de tout ça, plein d’aventures et de rebondissements. C’est un joli ballet qui se laisse regarder et c’est l’occasion de découvrir le Ballet du Danemark, qui est comme le dit Brigitte Lefèvre, la petite soeur de l’Opéra de Paris, parce que Bournonville y a transmis l’école à la française. La compagnie est à Paris du 6 au 10 janvier et il reste quelques places à vendre sur le site de l’Opéra.

  • Le spectacle contemporain de la semaine : Sylvie G. est à Paris !

Amoureux de Sylvie Guillem, courez la voir au Théâtre des Champs-Elysées avec Akram Khan. Du 5 au 9 janvier, Sacred monsters est présenté sur la scène du TCE. Ce spectacle est la rencontre entre deux grands artistes, deux monstres. Guillem la ballerine hors norme, qui a décidé de mener sa route en solo et Akram Khan, qui a lui aussi une formation classique mais qui s’est intéressé à des danses indiennes.

Il reste des places dans toutes les catégories.

  •   Le tweet de la semaine : @operadeparis !

Pour nous souhaitez la nouvelle année, voilà les tweets de l’Opéra de Paris :

« Bonne et heureuse année 2012 à tous les amoureux de l’opéra et du ballet. » Jusque là tout va bien, on leur souhaite tout pareil.

« Salle comble une nouvelle fois à Garnier et Bastille pour le réveillon du 31 décembre. » Sans commentaire, ils pratiquent l’autosatisfaction, on avait déjà vu sur des tweets précédents leur amour de l’hyperbole.

« Fin de la série des Cendrillon et Oneguine. Grand succès populaire. Le ballet revient dans Orphée et Eurydice de Pina Bausch en février. » Ah ah ah populaire ! Bon là, les balletomanes et spectateurs se sont un peu déchaînés. Succès ok, mais populaire à 70€ la cinquième catégorie, à 35€ les stalles de Garnier (où on ne voit strictement rien!), il va falloir revoir la définition du terme populaire. D’autant que les places pour Orphée et Eurydice sont hors de prix, que les pass jeunes passent de 15€ à 30€ pour ce ballet là. Ils n’ont pas de vraie politique pour les jeunes, pour les étudiants. Quand certains théâtres nationaux réservent chaque soir un contingent de places pour un public qui n’a pas les moyens de payer une place, l’opéra de Paris continue d’ignorer ce public. On l’a bien vu avec la suppression des places à 5€ en fond de parterre qui sont devenues des places dans les galeries…

Évidemment aucune réponse à nos tweets de réponse, il ne me semble pas que leur twitter soit un robot… affaire à suivre.

  • La presse de la semaine

Danse magazine fait sa une avec le charmant couple Myriam Ould Braham Josua Hoffalt dans Onéguine.

380157_242352575833591_100001765517014_546646_1650445068_n.jpg

A lire ce mois ci, la critique d’Onéguine, un retour sur les démonstrations de l’école de danse, le Casse Noisette du ballet de Zurich, le Junior Ballet, et le Lac des cygnes du
Ballet de Saint-Pétersbourg.

***

Danser n’est plus un mensuel  et gagne un peu d’épaisseur. Agnès Irzine dit dans son édito que la formule va quelque peu changer, ainsi que la maquette. a l’intérieur, plus
de critique, des articles plus longs. je n’ai pas encore eu le temps de le lire, je n’ai fait que le feuilleter.

  • En vrac

 Akram Khan travaillerait à son tour sur un Sacre du printemps.

A lire dans Paris Match un article de Philippe Noisette sur le danseur chorégraphe.

***

Le jury des Benois de la danse est connu : on y retrouve Laurent Hilaire, Youri Grigorovitch, Alessandra Ferri, John Neumeier et Manuel Legris, entre autres.

***

Amélie indique sur son twitter le point people de la semaine : la reine du Danemark assistera à la première du Royal Danish Ballet le 6 janvier à Garnier.

  • La vidéo de la semaine : Benjamin Millepied

 Je suis en retard dans mes comptes rendus, donc à défaut de vous raconter mon week-end à Lyon, voici une petite vidéo du travail de Millepied avec l’Opéra de Lyon ! Et qui sais peut être que dans la semaine j’aurai rattrapé mon retard (Cunningham, week-end à Lyon, démonstrations de l’école, Cendrillon…).