Le Lac des Cygnes

Léonore Baulac est nommée danseuse étoile !

A l’issue de la représentation du Lac des cygnes, où elle interprétait pour la première fois le rôle d’Odette/Odile, Léonore Baulac a été nommée danseuse étoile par Stéphane Lissner, sur proposition d’Aurélie Dupont. Voilà une deuxième étoile sur la série du Lac des cygnes. Aurélie Dupont surprend par le choix des dates (sur la deuxième pour Germain Louvet, sur la seule prise de rôle de Léonore Baulac en cygne).

 

Léonore Baulac est à l’instar de Germain Louvet, une danseuse siglée « génération Millepied ».Repérée à 11 ans dans un concours de danse à Caen, elle intègre à 15 ans l’école de l’Opéra de Paris. Après être entrée dans le corps de ballet en 2008, elle a une ascension fulgurante avec l’arrivée de Benjamin Millepied. Coryphée en 2014, puis sujet. Elle reçoit le prix de l’AROP et devient première danseuse en 2016. Ne lâchant jamais son rêve, elle déclare  dans un documentaire à France 2 : « Devenir danseuse étoile, évidemment que c’est un rêve, sinon je ne me lèverai pas le matin ». Elle décolle aussi grâce à Aurélie Dupont, qui la coatche pour son concours. Son cygne noir marque le jury, mais elle devient coryphée que plus tard, après une variation remarquée d’In the middle. 

A partir de ce moment-là, elle enchaine les rôles. On se souvient d’elle en Clara, mutine et enfantine aux côtés de Germain Louvet, mais aussi de sa Juliette. Benjamin Millepied la choisit dans toutes ses créations : Daphnis et Chloé, Clear Loud Bright Forward. Elle danse Forsythe, qui lui écrit un joli pas de deux avec François Alu, mais aussi Anne Teresa De Keersmaeker. Léonore Baulac était promise à ce destin d’étoile, souhaitons lui maintenant bonne route dans la voie lactée.

Laura Hecquet, nouvelle étoile de l’Opéra de Paris

A l’issue de la représentation du Lac des Cygnes ce lundi 23 mars 2015, Laura Hecquet, tout juste promue première danseuse par le dernier concours de promotion, a été nommée danseuse étoile par le directeur de l’Opéra, Stéphane Lissner sur proposition du directeur de la danse, Benjamin Millepied.

Laura Hecquet

Déjà brillante dans son cygne noir lors du concours, Laura Hecquet avait déjà beaucoup d’une étoile. Elle a les lignes d’une vraie ballerine avec un très beau port de tête. Danseuse discrète, elle ne laissait pas indifférente quand elle est en scène. Pendant 10 ans sujet de l’Opéra de Paris, l’arrivée de Benjamin Millepied lui offre l’unique poste de première danseuse, si convoité depuis quelques années. Maintenant nommée étoile, elle va pouvoir montrer toutes ses qualités de solistes qu’on a pu voir ces derniers mois, notamment dans La Source, ou encore Le Chant de la Terre de John Neumeier.  Bravo à cette belle danseuse à qui on ne peut souhaiter qu’une belle carrière d’étoile, remplie de rôles et de belles rencontres artistiques !

Laura Hecquet

Laura Hecquet en quelques dates 

2000 : entre à l’école de danse de l’Opéra
2002 : est engagée dans le corps de ballet de l’Opéra de Paris
2004 : Coryphée
2005 : Sujet
2006 : Prix de l’AROP
2015 : Première danseuse.

Laura Hecquet et Vincent Chaillet dans Le Chant de la Terre

 

Vidéo de sa nomination

Gala Noureev à l’Opéra de Paris

Un gala  Noureev était sans doute la façon la plus simple de lui rendre hommage même si la chose n’était facile. Peu des danseurs présents sur scène ont travaillé avec Noureev, ni même connu le grand maître. La transmission par la génération Hilaire Legris est certes efficace, mais on entend souvent dire, que depuis qu’il n’est plus là, les ballets ne sont plus aussi bien dansés ou dansés différemment. Je suis de celle qui pense que la danse évolue, que les techniques changent et que les ballets se transforment, que les interprètes se les approprient et que la danse n’est pas un art figé dans le temps.

Saluts Gala Noureev

Difficile cependant de rendre hommage à Noureev. Quoi de mieux que de montrer ses chorégraphies. On a donc vu les pas de deux des grands ballets classiques qu’il a remontés pour l’Opéra de Paris. On regrettera le peu de variations masculines, les garçons étaient un peu délaissés dans les choix faits pour ce gala, ce qui est dommage, dans un programme où l’on rend hommage à un danseur comme l’était Noureev. On comprendra aisément le choix du troisième acte de la Bayadère, mais pourquoi ne pas l’avoir dansé en entier ? De même pour Don Quichotte, on aurait pu se fendre d’un acte entier, ce n’est pas comme si les danseurs ne l’avaient pas les jambes.

Nicolas Le Riche et Laëtitia Pujol dans Roméo et Juliette

La soirée a commencé par un hommage en photos, pendant que l’orchestre jouait l’ouverture du Lac des cygnes. Du gala, on retiendra surtout le très joli duo Nicolas Le Riche et Laëtitia Pujol dans Roméo et Juliette. Elle m’avait déjà bouleversée il y a 3 ans(relire ma chronique, clic). C’est une pure technicienne, qui ne laisse rien au hasard. Les talons sont toujours bien posés, l’en dehors est exemplaire, le déroulement des pieds pour monter et descendre de pointe est élégant. Ce qui est remarquable ce sont ses qualités de comédienne. Elle se transforme en une charmante Juliette de 14 ans, adorable et follement amoureuse. Elle joue à merveille l’émoi du premier baiser. Il faut dire qu’elle a avec elle un partenaire à sa hauteur. Le Riche est toujours surprenant, même en le savant à l’avance. Comme pour elle, un joli travail technique, avec une série de saut en l’air très réussis. C’est surtout son visage qui a accroché le spectateur et cette sensation de rajeunissement. Son air de jeune minot, son sourire angélique, un vrai gamin dansait sur scène hier soir, avec beaucoup de pureté. C’est le seul moment de la soirée où l’on a réussi à se plonger dans l’esprit du ballet. Les applaudissements s’en sont ressentis et les bravos ont été nombreux.

Mathias Heymann dans Manfred 2

L’autre moment fort de la soirée fut le solo de Mathias Heymann. Il dansait Manfred, ballet moins connu que les grands classiques, donné la dernière fois en 1986, qui est inspiré d’une pièce de Lord Byron. Le jeune homme faisait son retour sur scène, après une très longue blessure (relire l’article d’Ariane Bavelier, clic). Danse pleine d’émotions avec beaucoup d’investissement, le public a acclamé le jeune homme qui en était ému aux larmes. Il était grand temps qu’il revienne !

Bayadère acte des ombres

J’ai apprécié de voir danser les petits rats dans Casse-Noisette, qui étaient tous à la hauteur et peuvent faire la fierté de leur directrice. Les équilibres d’Aurélie Dupont dans l’adage à la rose ont aussi beaucoup plu au public, même si je l’ai trouvée un peu effacée. Dorothée Gilbert et Mathieu Ganio étaient très bien, mais sans décor, Garnier parait bien vide. Il manquait un soupçon de piquant dans tout cela. Marie-Agnès Gillot a fait une belle Cendrillon, avec beaucoup de charisme, comme à son habitude.
Dans son discours « post-spectacle », Brigitte Lefèvre a dit que Noureev détestait les hommages, en le citant « Hommage, fromage, dommage ». J’ai trouvé pour ma part que la soirée manquait de grandiose et de magie et cela, oui c’était dommage.

Mille mercis à JMC pour la place.

Casse-Noisette avec Myriam Ould-Braham et Christophe Duquenne et les élèves de l’école de danse.
La Belle au bois dormant (Adage à la rose) avec Aurélie Dupont avec Vincent Chaillet, Stéphane Phavorin, Yann Saïz et Audric Bézard.
Cendrillon avec Marie-Agnès Gillot et Florian Magnenet
Don Quichotte (Fandango) Eve Grinsztajn et Vincent Chaillet et le corps de ballet
Don Quichotte avec Ludmila Pagliero et Karl Paquette
Raymonda (Variation de la claque) avec Isabelle Ciaravola
Le Lac des cygnes (Cygne blanc) avec Emilie Cozette et Hervé Moreau, voir la vidéo, clic
Le Lac des cygnes ( Cygne noir) avec Dorothée Gilbert, Mathieu Ganio et Benjamin Pech, voir la vidéo, clic
Le pas de deux de Roméo et Juliette  avec Lætitia Pujol et Nicolas Le Riche voir la vidéo, clic
Manfred  avec Mathias Heymann voir la vidéo, clic
La Bayadère (les Ombres) Agnès Letestu et Stéphane Bullion et le corps de ballet, voir la vidéo, clic

Lac des cygnes par le Bolchoï au cinéma

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Dimanche, toujours rien à Garnier… vivement jeudi que j’y aille pour la séance de travail des Enfants du Paradis. Heureusement qu’il y a la retransmission des ballets du Bolchoï au
cinéma. Cet après midi je vais voir Le Lac des cygnes dans une version que je ne connais pas du tout. Je rate le prologue à cause d’un léger retard de métro. J’arrive en plein premier acte, et c’est avec plaisir que je vois le bouffon entrer en scène. J’aime bien ce rôle, il permet de donner un troisième rôle masculin important. Ce soir il est dansé par Lopatin. Les danses du corps de ballet sont belles. Les costumes tons or et argent donnent un aspect très noble à cette cour. Le petit pas de trois est assez réussi malgré une deuxième soupirante qui a tendance à s’emmêler les pinceaux. La variation du prince est impeccable, je suis juste étonnée qu’il ne batte pas ses assemblés. Ceci-dit ses envolées sont amples et tombent dans des cinquièmes bien fermées, ce qui donne un air rigoureux à ce personnage. Lopatin quant à lui m’émerveille dans sa variation où il accomplit de très beaux fouettés. Les emboîtés, par contre, frôlent le ridicule dans cette variation. La danse des coupes est celle que j’avais vu en grande leçon au CNSMDP et c’est vrai que c’est tout de même pas mal en danse de couples.

Au deuxième acte, je suis très surprise par la scène de l’entrée d’Odette. J’avais du mal à imaginer Alexandrova en cygne. Elle a ce côté pétillant qui donne du corps à des rôles
comme Kitri ou Jeanne comme on a pu le voir récemment. En Odette, pas
de sourire, et c’est bien dommage, car c’est tout de même cela qui fait le charme d’Alexandrova. L’entrée d’Odette se fait sans pantomime. Pas d’explication sur ce lac avec des cygnes, pas d’explication sur cette princesse enfermée dans le corps d’un cygne. Ici c’est un oiseau, dominé par un être maléfique. Elle a un regard désespérée qui charme le prince. C’est bizarre cette entrée d’Odile sans la pantomime, ça a moins de sens, on ne comprend pas bien pourquoi il tombe amoureux d’elle. L’acte blanc est superbe. Enfin quatre petits cygnes impeccables, avec des têtes liées, de la légèreté, bref quelque chose qui a du sens, et qui danse ! La coda qui est mon passage préférée est très rythmée, Alexandrova peut s’y exprimer dans un travail de pointes et de bras
assez admirable.Je reste cependant sceptique sur le choix d’Alexandrova qui n’a définitivement pas le physique d’un cygne et dont le tutu blanc ne met pas le corps en valeur.

Le troisième acte semble toujours un peu long en attendant l’arrivée d’Odile et de Rothbart. A mon étonnement, les danses traditionnelles, différentes de celles qu’on voit ici
dans la version Noureev, sont beaucoup plus intéressantes. L’espagnole est superbe, pleine de vie, la napolitaine est réjouissante, seul petit point faible, le tambourin ne produit aucun son, la danse hongroise est un défilé de petites poupées, et la danse bulgare (ou russe cela dépend des versions..) est elle aussi pleine de surprises. Toutes sont sur pointes avec  jolies danseuses, qui en toute logique deviennent les fiancées proposées au prince. Cela a d’ailleurs plus de sens que dans la version Noureev où surgissent de nulle part, six fiancées pour le prince. L’arrivée de Rothbart et d’Odile me fait pouffer de rire par tant de kitsch ! Un rideau tombe au milieu de la scène  ; dessus deux cygnes s’enlacent, un blanc un noir. Rothbart vient avec une armée de cygnes noirs (j’exagère, six !) qui encadrent la scène. J’ai adoré Alexandrova en Odile, les deux variations sont impeccables. Et oui car dans cette version il y a la deuxième variation d’Odile que j’aime tant. Le duo avec Rothbart est génial, le jeu de séduction est maléfique. Le piège est bien ficelé, on se laisse embarquer malgré le décor kitsch.

Au quatrième acte, je décroche. Peut être est-ce le fait que ce soit au cinéma ou bien parce que je reste très contente de la performance d’Alexandrova en Odile. Je ne sais pas.
L’orage mêle cygnes noirs et blancs, pas de fin Walt Disney (il y a déjà suffisamment de kitsch comme cela) heureusement ! Pas d’émotions pour moi dans ce dernier acte, je reste à côté.

Comme d’habitude j’ai passé un bon moment au cinéma. Je trouve l’initiative très bonne. J’ai appris récemment que les ballets par le Bolchoï attiraient plus de monde que ceux de l’Opéra de Paris. L’an prochain, on pourra voir Esmeralda, La Belle au bois dormant, Casse-Noisette, Le Corsaire, Le Clair Ruisseau et Raymonda. Je vous en reparlerai d’ici là bien entendu.

Musique : Piotr Ilyich Tchaikovsky
Libretto: Yuri Grigorovich
Choréographie : Yuri Grigorovich
Scènes choreographiées par : Marius Petipa, Lev Ivanov, Alexander Gorsky
Mise en scène revue par : Margarita Prokudina

Odette : Mariya Aleksandrova
Prince Siegfried : Ruslan Skvortsov
Rothbart : Nikolay Tsiskaridze

Musique par l’Orchestra of the State Academic Bolshoi Theatre of Russia
Maîtres de ballet : Svetlana Adyrkhaeva, Lyudmila Semenyaka, Marina Kondratieva, Tatiana Krasina, Nikolay Fadeechev, Vasiliy Vorokhobko, Valeriy Lagunov

 

Black Swan de Darren Aronofsky

Black Swan movie

 

Je n’avais pu me rendre à l’avant première de ce film le 10 décembre car j’allais au
théâtre de la Colline voir une super pièce soit dit en passant (Lulu). Heureusement, il n’y a pas qu’une avant première ! Je suis donc allée voir ce nouveau film de Darren Aronofsky.
J’avais beaucoup aimé les deux précédents films, Requiem for a dream et The Wrestler.

L’histoire est simple, cela se passe dans une compagnie. Le maître de ballet décide de remonter le Lac dans une version plus viscérale, plus contrastée, plus moderne. Nina est
danseuse dans cette compagnie. Quelque peu caricaturale dans sa petite vie bien rangée et organisée par sa mère, elle ne porte que des couleurs pastels, vit dans un monde de princesse. Quand elle passe l’audition pour le rôle d’Odette/Odile elle montre sa faiblesse à devenir un être maléfique. La fragilité de la jeune femme l’empêche d’aller dans ce genre  de rôle. Peu à peu, elle va, suite à mauvais rêve où elle est transformée en cygne, développer des stigmates de l’animal. Elle entre alors dans un délire schizophrénique.

J’ai bien aimé la façon de filmer de Darren Aronofsky, on est soit dans les yeux de quelqu’un, dans ceux de Nina, souvent derrière elle, comme si son double maléfique était juste là prêt à surgir. Tout bouge, tout danse, la caméra contribue à l’ambiance psychotique du film. On ne sait jamais si on est dans un rêve ou dans la réalité et ce jusqu’au bout. On peut avoir plusieurs lectures. Tout comme dans le Lac de Noureev, on ne sait jamais si on est dans l’imagination de Nina ou dans la réalité, dans une fiction fantastique. tout se retourne en un instant, on passe du paradis à l’enfer, de l’humain au cygne, du rose bonbon au noir le plus sombre, du large sourire de Nina à ses yeux entachés de sang. La tension sur le spectateur se fait par oscillation
qui maintient une certaine dose de stress et d’intrigue de façon assez habile.

La bande son est bien utilisée, la musique de Tchaïlowsky s’adapte à toutes les situations du film. Personnellement je ne me lasse pas de la musique de Tchaïkowsky… alors dans un film, c’est encore plus merveilleux.

J’ai trouvé intéressant le parallèle entre le conte et la vie de cette jeune femme. Dans les deux cas, aucune des deux ne peut devenir une femme. Le Lac, vous connaissez l’histoire, je vous l’ai déjà racontée plusieurs fois. Dans le film, Nina est dans
l’incapacité de devenir une femme. Sa mère l’en empêche et la traite comme une petite fille ; elle veut la garder, qu’elle ne la dépasse pas dans son avancement de carrière elle qui a sacrifié la sienne pour sa fille. Dans la vie, tout la ramène à l’enfance. Elle a peur de tout, est affectée par tout ce qu’on peut penser d’elle. Il n’y a que la danse qui la fasse se battre, s’affirmer.
Elle est un animal en cage. Elle voudrait aimer son maître de ballet, mais lui n’est là que pour l’amener vers son rôle. Cela m’a fait penser au roman d’Anne Wiazemsky, Jeune Fille. Lisez le si ce n’est pas déjà fait.

J’ai lu ça et là que le film développe des clichés sur la danse classique. Qui peut affirmer que les rivalités dans un corps de ballet sont inexistantes ? N’y a t-il pas de
problème d’anorexie chez les danseuses? Certes ce sont des clichés mais ils ne sont pas tous faux. Les puristes de la danse n’ont pas compris qu’il ne s’agit pas d’un film de danse, mais d’un film qui prend pour décor un milieu dans lequel la quête de perfection est constante, la remise en question est incessante, l’exigence est telle qu’elle pousse les danseurs dans un regard sur soi qui peut devenir déformé.

Que vous dire de Natalie Portman? Merveilleuse en danseuse, elle a travaillé comme une dingue pour transformer son corps puisqu’il ne s’agissait pas seulement de faire un régime, mais d’avoir un corps de danseuse qui travaille avec depuis son plus jeune âge. Elle s’en sort avec brio et est tout à fait crédible dans le rôle. Il est tout à fait  naturel qu’elle est eu le Golden Globe de la meilleure actrice. Je pense qu’elle est en bonne voie pour l’oscar…Je ne peux pas en dire autant de Mila Kunis, dont on voit bien qu’elle a moins
d’aisance avec la danse classique. Vincent Cassel est très juste et même un peu en dessous de la réalité quand on pense à certains chorégraphes ou maîtres de ballet odieux !

Parlons enfin un peu de la chorégraphie de Benjamin Millepied. Ce n’est pas un film de danse, donc elle n’est pas forcément beaucoup filmée. Une barre, une variation du cygne mais centrée sur le visage de Nina, il n’y a qu’à la fin qu’on voit quelques moments du Lac. Je n’ai pas été convaincue par cette version, et je crois que je ne suis pas la seule… Benjamin Millepied a montré d’autres qualités chorégraphiques dans sa composition  Amoveo pour l’Opéra de Paris. C’est amusant de
le voir derrière une caméra comme acteur.

Je conseille le film, j’ai passé un excellent moment et je vais y retourner avec grand plaisir !

 

Affiche de Black Swan version retro

  • Revue de presse

Article de USA Today « Meet Benjamin Millepied, Natalie Portman’s husband to be » par Alison Maxwell

Article de Huffington Post  » Peeking at the ballet world via Black Swan » par
Ashley Bouder, principal dancer at the NYCB

Article et ITW de Vincent Cassel dans le Figaro « Vincent Cassel ouvre le Festival de Venise avec Black Swan »
par Marie Noëlle Tranchant

Article de The Independent « Portman tells of the agony she
endured to be a dancer
 » par Terry Judd et Jerome Taylor.

Article de Fashion « Raising the barre for fashion » par Emma Sibbles

Article de The Guardian « What Britain’s ballet star made of
BlackSwan
 » par Judith Mackrell

Dans Danser, à lire le dossier d’Ariane Dollfus avec les interviews d’Agnès Letestu, Elisabeth Platel, Pietra, Phillipe Grimbert, Patrice Leconte et bien d’autres…

 

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