Deyan Parouchev

Out of stage project : rencontre avec Deyan Parouchev

Depuis une semaine, Deyan Parouchev a accroché quelques-unes de ses photos issues de Out of Stage Project, au Café Craft, situé au 24 rue des vinaigriers à Paris. L’occasion pour moi, de revenir avec lui, sur la génèse de ce projet et son avenir. Rencontre avec le photographe autour d’un délicieux café.

 Affiche expo Out of Stage Project Craft

Qui êtes-vous Deyan Parouchev ?

Je suis né en Bulgarie, je suis arrivé en France en 1991. Je viens d’une famille d’artistes, peintres et plasticiens, assez connus en Bulgarie. Je garde contact avec mon pays d’origine, j’y passe un quart de l’année, car je suis le fondateur d’une fondation d’art contemporain qui porte le nom de mon père. (Yordan Parushev Foundation)

J’ai fait une école de communication visuelle, j’ai ensuite travaillé dans la post-production vidéo et j’ai commencé la photo, comme un loisir, puis en 2008, avec le développement du numérique, il fallait que je ne fasse plus que cela. Je prenais tout en photo, je voulais fixer les instants. Je vis parfois dans l’angoisse du temps qui file et la photographie est un moyen de figer un instant qui ne se répètera plus. C’est un peu comme mes mémoires. Depuis tout petit, j’avais déjà dans mes mains un appareil photo Canon, cela a du rester dans mon inconscient. J’ai compris vite que c’était mon truc de photographier les visages humains. Pour moi, ce sont des paysages infinis.

Vous êtes aussi très intéressé par le travail vidéo ?

La vidéo c’est 24 photos en 1 seconde ! Pour moi, c’est le même travail. Mon premier film est d’ailleurs un film en Time Lapse. Je suis un grand cinéphile, mais cela va de pair avec la photographie. La photographie c’est plus mystérieux, il faut plus faire travailler son imagination.

A Bordeaux

Comment avez-vous découvert la danse ?

J’ai eu l’occasion plusieurs fois d’être cadreur à l’Opéra de Paris. J’ai pu rencontrer des danseurs, me familiariser avec ce monde merveilleux. J’ai vu beaucoup de spectacles. C’est un art que j’aime vraiment, par son mouvement, ses histoires. Les corps transmettent des émotions sans parler. Cela touche directement le spectateur car c’est le corps qui parle.

Comment a commencé le projet ?

C’est un accident ! J’étais en shooting de mode à Sofia. J’ai un ami qui passe sur le lieu de prise de vue avec une amie à lui, gymnaste. Pendant la pause, elle me demande de lui faire quelques photos. Il y avait un mur avec un X peint en blanc sur le mur. Elle a commencé à bouger, puis a fait un saut qui reprenait cette forme. Au départ, je n’ai pas prêté attention à cette image, j’ai même failli l’effacer ! Et puis, je l’ai transformé en noir et blanc et je me suis rendu compte qu’elle avait beaucoup de force. J’ai trouvé intéressant d’avoir quelque chose de très gracieux dans un décor disgracieux. J’ai aimé ce contraste.

Prise de vue Sofia

Les photos exposées ici, présentent en effet, de très beaux danseurs, de l’Opéra de Paris, de Bordeaux ou d’ailleurs, dans des décors urbains. Racontez-nous la suite.

Je me suis plongé dans les livres de photographies de danse. Mais je n’ai pas trouvé ce que je cherchais. De belles photos de scène, mais rien d’autre. C’est là que j’ai fait le lien avec la photographie du shooting de Sofia. J’ai contacté Allister Madin, il avait un peu de temps. On a improvisé cette série avec le parapluie. J’ai mis mon flash dedans. Il a trouvé ça génial. Alors il a appelé Sarah Kora Dayanova et nous étions partis pour une nouvelle série. Le lendemain, nous avons enchaîné avec troisième shooting sur les toits de Paris, avec Claire Gandolfi. Aujourd’hui, j’en suis à plus de 15 shooting différents, un peu partout en Europe. J’en ai fait à Bordeaux, en Hollande, en Bulgarie bien sûr. Je les ai traînés partout, dans des usines désafectées, des le moteur d’un bateau, dans le siège abandonné du Parti communiste Bulgare. J’encore plein d’idées pour les prochains ! Je veux aussi réaliser un petit film en 2015 qui complèterait ce projet.

L’esthétique des photos est très particulière. Toutes en noir et blanc, avec une atmosphère qu’on retrouve dans chaque cliché. Pouvez-vous nous expliquer cela ?

J’ai fait beaucoup de photographies de mode et de publicité. C’est la lumière des photos de mode que l’on retrouve dans le projet Out of stage ; une lumière très dirigée, très contrastée, hyper léchée. Ce n’est pas une lumière que l’on voit dans la danse en général, surtout que là on est dehors, on n’est pas dans un studio photo. Cela donne un aspect une petit peu étrange, une atmosphère particulière. Le challenge c’est d’amener les danseurs dehors et de sublimer leurs corps avec une lumière mélangée entre la lumière du jour et la lumière de studio.

Les photos sont en noir et blanc pour donner une espèce d’intemporalité. Je n’ai pas envie que l’on puisse dater ces photos. Il n’y a rien dans les photos qui puisse te renvoyer à une époque. Le noir et blanc permet aussi d’unifier les photos les unes par rapport aux autres. Elles sont toutes très contrastées. D’autre part, comme les lieux sont tous très différents, on se perdrait un peu. L’œil est plus réceptif au noir et blanc, et cela permet une lecture de l’image plus facile. J’ai essayé de proposer une esthétique assez universelle, qui peut toucher un large public. Je fais ces photos là pour cela, pour qu’elles rencontrent un public.

Les photos de Deyan Parouchev sont visibles au Café Craft jusqu’en mi-février. Pour plus d’infos, la page Facebook du projet, le site de Deyan Parouchev, et le site du café Craft.

Nouvelles du 11 juin

alt= »Marina Guizien et Ashley Wittle du ballet de Bordeaux photographiés par Deyan Parouchev » src= »http://img.over-blog.com/600×400/2/73/26/39/DANSEURS/163536_10150797423883204_1558346886_n.jpg »>

© Deyan Parouchev Photography

 

Pas le courage de faire grand chose dans la semaine qui fut assez chargée niveau boulot, la danse est passée à la trappe ! Pas complètement, ce ne serait pas possible ! Je me suis rattrapée ce week end. J’ai passé mon samedi à feuilleter une vieille revue anglaise Dance and Dancers, dont m’a fait cadeau une gentille dame. A chaque une, un danseur ou un couple, des critiques et analyses des spectacles du mois. Une mine. J’ai de la lecture pour tout l’été.

Samedi soir, concert de Dvorak, Stabat Mater à l’église Sainte Elisabeth de Hongrie. J’ai beaucoup apprécié les parties avec choeur et le solo de l’alto Inflammatus et accensus.
Dimanche, vote (certains ont du oublier au vu de l’abstention…) et Decouflé à la
Villette
, véritable arme contre la morosité et la pluie qui ne cesse de tomber sur Paris.

Cette semaine, on peut aller voir les répétitions de La Fille Mal Gardée, voir Peter Gynt pour la dernière semaine à la comédie Française ou encore découvrir le Best Of de Découflé à la Villette.

  • Les sorties de la semaine

Pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine côté danse. si vous êtes à l’Arop vous irez peut être comme moi à la séance de travail de La Fille Mal gardée. Danses avec la plume a assisté à une conférence de Sylvie Jacq Mioche passionnante visiblement, qui retrace l’histoire du ballet et de sa création. La première aura lieu le 18 juin. La générale a lieu samedi soir, mais je serai en bord de mer, marre de toute cette pluie ici.

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Viva Danza s’expose à partir du 14 juin à La chaumière à Musique rue de Vaugirard dans le 6ème. Vous pourrez voir les photos de Sébastien Mathé jusqu’au 15 juillet. Avis aux amateurs !

  • En vrac

Interview de Guillem dans Le Figaro « J’ai envie de grands combats ».

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Le 12 juin, les premières divisions de l’école de danse de l’Opéra de Paris passent le concours interne.

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Le 14 juin présentation de la saison 2012-2013 au Châtelet.

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L’opéra de Paris change de contrat pour le cinéma et confie ses ballets à UGC. A lire ici.

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L’Eléphant Paname, centre de danse de Fanny Fiat ouvrira ses portes en septembre.

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  • Bonus vidéo

Solo de Muriel Zusperreguy dans une chorégraphie de Nicolas Paul..

 

Nouvelles du 21 mai

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Copyright Deyan Parouchev Photography

Mon ami Deyan Parouchev est allé du côté de Bordeaux ce week end pour shooter Marina Guizen et Ashley Wittle, danseurs du Ballet de Bordeaux. Cela faisait longtemps qu’il avait en tête cette construction, avec de l’eau et des danseurs, je suis contente qu’il l’ai fait, car je trouve le résultat réussi.

Après un week end pluvieux, retour à une semaine sans coupure, sans jours fériés. Cette semaine, on file au Théâtre Sylvia Monfort, on va découvrir la saison 2012-2013 du Théâtre de la Ville, et on peut aussi aller faire un tour au CNSMDP pour assister aux certificats d’interprétation du Junior Ballet.

  • Les sorties de la semaine

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© Cie Yoann Bourgeois

Cette semaine direction le théâtre Sylvia Monfort où décidément il se passe des choses intéressantes depuis le début de la saison. Du 22 mai au 09 juin , la compagnie de Yoann
Bourgeois
propose L’art de la fugue. C’est un spectacle de cirque qui ne cherche pas le sensationnel, la prouesse physique. Pas non plus de dispositif scénique fait d’écrans, de virtualité. Un décor en bois, avec un escalier, et des motifs répétitifs où l’équilibre et la chute sont une recherche permanent. Entre danse et cirque, sur la musique de Bach,
ce spectacle poétique est un enchantement visuel, qu’il ne faut pas manquer.

Plus d’infos et réservations en suivant le lien

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Au Théâtre de la ville, Josette Baïz installe son groupe Grenade, les 20 ans. Les interprètes ont entre 8 et 19 ans. Ils dansent du Preljocaj, du Découflé, du
Kelemenis, du Maillot, du Jérôme Bel ou encore du Gallotta.Ils sont issus des quartiers nord de Marseille, des quartiers difficiles d’Aix-en-Provence. Ils sont 23, apportent un vent de jeunesse et de fraîcheur à des pièces qui sont bien plus âgés qu’eux. Il ne s’agit pas de refaire la même chose que les compagnies originelles avec des petits, mais bien de monter une compagnie qui s’approprie ces oeuvres et qui se crée un langage, un répertoire contemporain. Pari réussi, l’aventure a duré un an, à vous d’aller l’apprécier du 21 au 25 mai. Plus d’infos et réservations c’est en suivant le lien

A lire dans Le Monde, l’article de Rosita Boisseau

Pour vous faire une idée de la qualité de la compagnie, c’est dans la vidéo ci dessous :

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Encore deux jours pour voir le Tokyo Ballet à l’Opéra de Paris et son Kabuki. Déjà quelques avis sur les blogs Danses avec la plume, Impressions londoniennes, Joël Riou.

  • Le coup de gueule de la semaine : Le Crazy Horse

Les danseuses du Crazy Horse ont fait grève deux jours, pour réclamer une hausse de salaire. Les danseuses gagnent en effet 40 euros par show et font deux shows par soir, soit une misère dans ce métier. L’entrée pour un show est à 125€…Elles ont réussi à trouver un accord avec leur direction et ont repris le travail.

François Morel a soutenu les danseuses dans sa chronique de France inter, en se mettant
à nu

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© SIPA Press

A lire dans la presse

Le Point Le Crazy Horse retrouve ses danseuses : accord entre grévistes et direction

MetroFrance Les danseuses du Crazy Horse mettent fin à leur grève

Le Nouvel Obs Je suis danseuse au Crazy : danser nue mérite un meilleur salaire

Elle Les filles du Crazy ont gagné leur bataille

Le Monde Les filles du Crazy Horse se rhabillent

Le Huffington Post Le Crazy Horse est-il de droite?

  • En vrac

Ludmila Pagliero a accordé une interview au magazine Perfil (en espagnol). Estrella, en francès, se dice étoile.

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Ouliana Lopatkina dansera à Versailles, au Théâtre Montansier les 22 et 23 juin. Pour réserver, suivez le lien. Pour ma part, je n’en sera pas, je vais ce week end là faire une petit tour dans le Jura.

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Thierry Malandain est maintenu à la tête du CCN de Biarritz pour 3 ans.

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A partir du 19 juin et jusqu’au 30 septembre, il y aura une exposition sur les costumes à l’Opéra de Paris.

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Petite interview d’Allister Madin sur le site Dance Cube.

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Marie-Agnès Gillot en interview express avec sa maquilleuse Miky

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Rencontre AROP ce jeudi à 18h30 avec Clairemarie Osta qui reviendra sur son parcours à l’Opéra.

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Mercredi 23 mai le Théâtre de la Ville présente sa saison 2012-2013 à 18h30. Il me reste des places pour y aller, donc si cela vous intéresse, contactez moi en
MP ou via twitter.

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Ces lundi et mardi ont lieu les certifications des danseurs du CNSMDP.

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  • Bonus vidéo de la semaine

Un avant goût du dernier ballet de la saison à l’Opéra de Paris.

 

Nouvelles du 5 décembre

Vitrine de Noël Repetto

 

La semaine dernière devait se dérouler sans sortie, mais finalement, je me suis glissée à Garnier pour voir une répétition scène orchestre d’Onéguine, qui était d’une grande qualité avec une distribution parfaite (Ciaravola/Ganio/Ould-Braham/Hoffalt). Je soirn’ai eu le temps d’en écrire le compte rendu, mais ça ne saurait tarder.

Samedi soir, retour au théâtre de la colline, je suis allée voir une pièce suédoise d’Arne Lygre mise en scène par Braunschweig, Je disparais. La mise en scène et la scénographie étaient superbes, mais venaient compenser des comédiens pas toujours très bons. Le texte est une réflexion sur le sujet, dans la vie mais aussi au théâtre. Si la première partie m’a emballée, j’ai vite décroché à la moitié, pour finir carément blasée à la fin. Il y a de bonnes choses, notamment un texte sur la peur assez bien écrit et une réflexion sur l’oppression et l’enfermement qui grandit à mesure de la pièce.

Cette semaine est plutôt chargée pour moi. Demain grace à JMC je vais la séance de travail d’Onéguine. Cendrillon mardi avec Marie-Agnès Gillot et Florian Magnenet. Mercredi
j’aimerai beaucoup assister à la générale d’Onéguine (message subliminal…), jeudi rien, jour spécial, vendredi je vais danser pour fêter le retour d’un ami cher et le lendemain retour à Garnier pour voir Onéguine, again… Je préfèrerai d’ailleurs y aller le lendemain, la distribution me plaît plus.

  • Le ballet de la semaine : Onéguine de Cranko

C’est le ballet à voir pendant les fêtes, parce que c’est beau, parce que la chorégraphie est superbe, parce que l’histoire est prenante et la musique merveilleuse. Et puis cette année, c’est une production made in Opéra de Paris, contrairement à il y a trois ans.

Onéguine

Le pitch ? Deux soeurs, Olga la cadette et Tatiana l’aînée, la première pleine de vie et de bonne humeur, la deuxième plus lunaire, plongée dans ses rêveries et ses livres. La
mère des jeunes filles a un mystérieux miroir dans lequel on peut voir le portrait de l’être aimé. Si Olga voit le beau Lenski avec qui elle file le parfait amour, Tatiana découvre le visage d’un homme qu’elle ne connaît pas. C’est Eugène Onéguine, le meilleur ami de Lenski. Il ne s’intéresse pas à la jeune femme, l’ignorant la majorité du temps. une nuit elle lui écrit une lettre exaltée après un rêve troublant. Le jour de son anniversaire, Onéguine lui rend la lettre, l’humilie et finit par déchirer la lettre. Il se met à séduire Olga et Lenski, fou de jalousie défie son ami en duel. Malgré les demandes suppliantes des deux soeurs pour éviter ce duel, la balle d’Onéguine pénètre droit dans le coeur de Lenski. Dix ans plus tard, lors d’une fête organisée par un noble, le Prince Grémine, Onéguine retrouve Tatiana, mariée à ce riche aristocrate. Il voit cette femme épanouie et tombe amoureux d’elle. Il lui écrit une lettre, pour la prévenir de sa venue. Elle n’a pas oublié ses sentiments et malgré la volonté ferme de rester distante, elle a du mal à résister aux avances de l’homme qu’elle a toujours aimé. La raison l’emporte sur le coeur, elle prend la lettre d’Onéguine la déchire et le met dehors, plongeant alors dans une douleur interminable.

Evan Mc Kie

La blessure de Nicolas Le Riche a permis d’inviter le danseur Evan Mc Kie, danseur au Stuttgart Ballet, qui dansera avec Aurélie Dupont. Voilà les distributions à l’heure
d’aujourd’hui, ce qui peut encore changer :

Les 9, 11, 13, 16 décembre

Eugene Oneguine Evan McKie
Lenski Josua Hoffalt
Tatjana Aurélie Dupont
Olga Myriam Ould Braham
Prince Gremine Karl Paquette

Les 10, 14, 20, 22, 24 (14h30) décembre

Eugene Oneguine Benjamin Pech
Lenski Josua Hoffalt (10 ; 14)/Fabien Révillon (20; 22; 24)
Tatjana Clairemarie Osta
Olga Mathilde Froustey
Prince Gremine Christophe Duquenne

Les 21, 24, 26, 28, 30 décembre

Eugene Oneguine Mathieu Ganio
Lenski Florian Magnenet
Tatjana Isabelle Ciaravola
Olga Muriel Zusperreguy
Prince Gremine Christophe Duquenne

Les 23, 27, 29 et 31 décembre

Eugene Oneguine Karl Paquette
Lenski Audric Bezard
Tatjana Dorothée Gilbert
Olga Eve Grinsztajn
Prince Gremine Nicolas Paul

J’ai vu en répétition une distribution hybride qui n’est pas là, parmi les distributions proposées mais que j’ai trouvé excellente. Dommage qu’elle n’existe pas en scène. Je suis pressée de voir Evan Mc Kie en Onéguine. Je vous conseille cette distribution ou celle Ciaravola/Ganio, qui me semble vraiment être la meilleure.

  • Le blessé de la semaine : Nicolas Le Riche

Décidément, c’est l’hécatombe. L’an dernier les filles cygnes tombaient comme des mouches, cette année la loi des séries s’attaquent aux hommes de la compagnie. Après Mathias Heymann, Vincent Chaillet, voilà que Nicolas Le Riche s’est blessé en scène lors de la représentation de Cendrillon du 1er décembre. Remplacé au pied levé par Florian Magnenet (il se karlpaquettiserait pas un peu celui là?), le danseur étoile déclare forfait sur les deux ballets des fêtes. Tristesse de ne pas le voir danser, son rôle dans  Phèdre m’avait un peu laissé sur ma faim.

Il est remplacé par Karl Paquette dans Cendrillon et par Evan Mc Kie, danseur canadian, soliste au ballet de Stuttgart dans Onéguine.

J’espère qu’il se remettra vite et qu’on aura tout de même l’occasion de le voir danser très vite.

  • En vrac

Ekatarina Shipulina a été nommée étoile au Bolshoï après son rôle dans le Clair Ruisseau.

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En mai 2012, une exposition sur les costumes de La Source aura lieu au musée du costume de scène à Moulin. En attendant Martine Kahane donnera une conférence le 12 janvier à Orsay sur Degas et La Source.

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Le magazine Danser devient bimestriel… pour compenser, il y aura plus de critiques et plus de pages.

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Akram Khan travaille sur un Sacre du Printemps pour 2012.

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Le Prix de Lausanne fait un calendrier de l’avent sur sa chaine youtube. Chaque jour, une vidéo à découvrir.

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L’autre sortie à ne pas manquer c’est la suite du programme Forsythe à Chaillot. Impressing the Czar commence mardi et s’achève samedi. Il
reste des places, allez-y !

Impressing the czar

© Johan Person

  • La vidéo de la semaine : (fausse) pub Repetto par Deyan Parouchev

Voilà le travail de Deyan Parouchev fait avec la jolie Fanny Gorse. N’hésitez pas à dire ce que vous en pensez et à diffuser cette vidéo. Je trouve ça plutôt réussi.

Les nouvelles du 12 septembre

Projet out of stage de Deyan Parouchev

© Deyan Parouchev

  • La sortie de la semaine : La clémence de Titus

Je pensais la semaine dernière que j’allais m’ennuyer, parce qu’il n’y avait pas grand chose à voir… Erreur c’était sans compter sur la bonté de deux personnes qui m’ont offert des places pour les générales de Salomé et de La Clémence de Titus. La première ne m’a pas beaucoup plu. Décidément je n’aime pas Bastille. D’en haut, l’accoustique est atroce, on peine à entendre les voix, et l’orchestre, superbe par ailleurs, étouffe tout le reste. La mise en scène est un peu ringarde, avec une très mauvaise utilisation de l’espace et un jeu des chanteurs très peu travaillé, ce qui amène parfois à des situations grotesques, notamment pendant la partie où Salomé danse pour Hérode. La chanteuse est vraiment incroyable si il y a une seule raison pour venir voir cet opéra c’est bien celle là. Jeudi, je suis allée voir le dernier opéra de Mozart et là ce fut une découverte et un enchantement. Ce qui est bien avec Mozart c’est que c’est facile d’accès, que la musique parle à tout le monde. Bref c’est beau et ça me plait. Dans cet opéra tout m’a
plu. Les décors sont superbes, plusieurs rideaux peints ferment parfois la scène. Ils sont très beaux, ils m’ont fait pensé aux toiles d’Oliver Debré. La mise en scène est sobre et épurée, seul un bloc de marbre trône au milieu de la scène. au fur et à mesure, le buste de Titus va s’y dessiner. Les blocs de pierre au sol marquent l’éparpillement de ses soutiens, et la difficulté qu’éprouve le souverain à régner avec poigne. Sa bonté n’y fait rien, un complot se trame contre lui. Il pardonne malgré tout et cette pièce est un moment d’humanité très réjouissant. Vous l’aurez compris, j’ai adoré. Les chanteurs m’ont beaucoup émue, et impressionnée. Retrouver Garnier fut aussi un grand bonheur de la soirée. Courez-y, il reste des places.

La clémence de Titus

Et toujours à voir cette semaine, In Paris dans le cadre des étés de la danse. Nombreuses sont les bloggueuses à l’avoir vu, entre autres Pink Lady, Amélie et Cams, moi pour ma part je file voir ça samedi avec Palpatine et la souris.

Je n’ai pas la télévision chez moi, je trouve l’objet trop cher pour le peu de choses qu’il y a à y voir. Néanmoins je passe toujours un coup de téléphone à ceux qui en possède pour m’enregistrer divers émissions en lien avec les sujets que j’affectionne donc la danse. Bon alors les télé-crochets ce n’est pas trop mon truc, mais cela peut être un bon divertissement du mardi soir. Dans le jury, Marie-Agnès Gillot, la danseuse étoile de l’Opéra. Les candidats sont , ils sont au nombre de 32, mais pas
forcément en solo, souvent en groupe ou en duo. On verra bien ce que ça donne, personnellement je jetterai un oeil en replay sur le net, car mardi soir je vais au premier cours de contemporain de Danse en Seine.

 

  • La chorégraphie de la semaine : flashmob de Blanca Li

La semaine prochaine, Blanca Li organise la fête de la danse au Grand Palais les 23, 24 et 25 septembre. Pour ouvrir le bal une grande flashmob est organisée à 19h le vendredi soir. Venez nombreux et surtout apprenez la chorégraphie ! Tous à vos parapluies !

Blanca Li était partout dans les médias pour préparer cet évènement. A lire : Le nouveau Paris, elle sera l’invitée du grand entretien de France inter à 17h aujourd’hui, dans Vivement dimanche à revoir sur Pluzz… à suivre !

Dance Mob La Fete de la Danse de Blanca Li from

GRAND DANCEMOB vendredi 23 septembre à 19 heures au Grand Palais pour le lancement de la Fête de la Danse
Entrée gratuite pour les participants à la chorégraphie qui sera
dirigée par Blanca Li
La  chorégraphie est en ligne pour apprendre les mouvements à l’avance
Inscription par courriel à l’adresse : dancemob@blancali.com

  • En vrac

Le concours de premier danseur ne sera probablement pas prévu au programme du 10 novembre…En effet, il n’y aurait pas de place de premier danseur disponible.

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Millepied superstar : Saint Laurent et Air france en font leur égérie.

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Si vous voulez voir du Roland Petit en vidéo en guise d’hommage, il faut se rendre le 11 octobre à l’Opéra Garnier. Vous pouvez dès aujourd’hui réserver vos places.

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Et pendant ce temps là Repetto recrute un max. Rendez vous sur leur page Facebook pour plus de renseignements.
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Pour voir les photos de Deyan Parouchev dans son album Flickr, suivez le lien. Si vous voulez les voir en grand, rendez vous à la boutique Cas-Danse, au 17 rue de Châteaudun. Profitez-en pour faire des emplettes de rentrée !