La belle Alice… La voilà qui rejoint la voie lactée. Ce soir, à l’issue de la représentation du Parc d’Angelin Preljocaj, la direction de l’Opéra de Paris a nommé Alice Renavand danseuse étoile et ainsi, de reconnaître tout son talent et de la faire s’envoler dans une nouvelle galaxie.
Alice Renavand est une danseuse à côté de laquelle on ne peut pas passer. Visage enchanteur, un regard d’une grande force, si la danseuse est reconnue pour son talent dans les rôles contemporains, elle a su montrer à plusieurs reprises qu’elle est une danseuse brillante en classique. La preuve au concours où elle est passée première danseuse avec une variation de Kitri, qui montrait son talent technique et artistique.
Alice Renavand est née en 1980. A dix ans, elle entre à l’école de danse de l’Opéra. A 17 ans, elle intègre le corps de ballet de l’Opéra de Paris. Elle met du temps à gravir les échelons, puisque ce n’est qu’en 2004 qu’elle devient coryphée. A partir de ce moment là, on commence à la voir beaucoup plus, les chorégraphes, Nacho Duato, Wayne Mc Gregor, Sidi Larbi Cherkaoui, William Forsythe, entre autres, veulent tous l’avoir dans leurs productions. En 2005, elle devient sujet. En 2008, elle reçoit le Prix de l’AROP et c’est en 2012 qu’elle devient première danseuse. Alice Renavand danse aussi avec la troupe de Bruno bouché dans Incidence chorégraphique. Elle a aussi dansé dans la chorégraphie de Julien Meyzindi lors de la dernière soirée des Danseurs-chorégraphes.
Pour ma part, j’ai toujours apprécié cette danseuse que je trouve particulièrement lumineuse. Ce soir je me suis faufilée aux saluts du Parc pour assister à la nomination de cette danseuse que j’aime tant, je suis très heureuse pour elle, et j’espère qu’elle va continuer de nous faire vibrer sur la scène du Palais Garnier ou ailleurs. J’ai en tête son personnage de La mort dans Le jeune homme et la mort, ou dans Manon celui de la maîtresse de Lescaut. On lui souhaite plein de belles choses et on la félicite pour cette belle nomination !
Principaux rôles :
Agon (Balanchine), La Chanteuse de caf’conc’ / La Petite danseuse de Degas (Bart), Eurydice / Orphée et Eurydice, L’Elue / Le Sacre du printemps (Bausch), La Jurée japonaise / Le Concours, L’Elue / Le Sacre du printemps (Béjart), Glacial Decoy (Brown), La Servante / La Maison de Bernarda (Ek), The Vertiginous Thrill of Exactitude, Approximate Sonata, In the Middle Somewhat Elevated (Forsythe), Nosferatu (Gallotta), rôle-titre / Kaguyahime, Bella Figura (Kylián), Suite en blanc, Œnone / Phèdre (Lifar), Nathalie / Les Enfants du paradis (Martinez), La Femme du Meunier / Le Tricorne (Massine), La Maîtresse de Lescaut / L’Histoire de Manon (MacMillan), Genus (McGregor), La Danseuse de rue et Kitri / Don Quichotte, La Troisième ombre / La Bayadère, Une Sœur / Cendrillon (Noureev), La Mort / Le Jeune homme et la mort (Petit), Creüse / Le Songe de Médée, Sujata et l’Eveil / Siddharta (Preljocaj), Vénus / Psyché (Ratmansky), La Prostituée / Les Sept Péchés capitaux (Scozzi).
Variations pour une porte et un soupir (Béjart, 2006), White Darkness (Duato, 2006), L’Allegro (Orlyn, 2007), Troisième Symphonie de Gustav Mahler (Neumeier, 2009), Yasodhara / Siddharta (Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation (McGregor, 2011), Sous Apparence (Gillot, 2012), Boléro (Cherkaoui-Jalet, 2013).
Vidéo de la nomination
mille fois d’accord avec vous !
Alice Renavand est une danseuse particulièrement lumineuse. Espérons qu’elle continue de nous faire vibrer sur la scène du Palais Garnier ou ailleurs en nous présentant de belles danses théâtre.