Rudolf Noureev

Nouvelles de 2013 n°17

L’été indien que nous offre le mois d’octobre n’est pas la seule raison de mes pages blanches sur ce blog, mais avouez tout de même que flâner au soleil au mois d’octobre après l’année que l’on a eue, c’est bien agréable.

Parmi les derniers spectacles que j’ai vus, pas de grand coup de cœur. Une soirée Trisha Brown en demi-teinte, avec deux premières pièces qui ne m’ont pas emballée, et une beaucoup plus forte que les autres, Newark, qu’on aimerait voir peut être dans un autre programme.

Gros coup cœur cinéma en revanche avec La Vie d’Adèle. J’ai adoré ce film, non il n’est pas trop long, oui c’est sublimement réalisé, oui c’est un grand film. Si vous avez déjà été amoureux, vécu une grande passion, vous y retrouverez forcément des émotions. Autre joli film, Haewoon et les hommes, film coréen qui raconte les épanchements amoureux d’une jeune étudiante. Un beau film, qui m’a fait penser aux films de Rohmer, notamment à Les amours d’Astrée et Céladon.

J’ai eu l’idée, peu originale certes, d’aller à la tour 13… 7 heures d’attente, là on frôle presque la folie, même pour Hopper, c’était moins dément.

  • Les sorties de la semaine

Trisha Brown, Trisha Brown, Trisha Brown… Comment, vous n’allez pas voir du Trisha Brown cette semaine ? Mes amis, il faut remédiez à tout ça et parfaire votre connaissance de la post modern dance américaine.

Trisha Brown est au Théâtre de la Ville dans le 2ème programme qui commence aujourd’hui et dans lequel on verra : Foray forêt – If you couldn’t see me – Astral convertible.  On peut trouver des places à la dernière minute. On n’hésite pas à flâner à la librairie et à admirer les très beaux clichés de Trisha Brown.
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Trisha Brown © Karli Cadel

Trisha Brown est aussi dans le programme mixte de l’Opéra Garnier. Elle est bien entourée, puisque Jiri Kylian et Saburo Teshigarawa sont de la partie. Doux mensonges sera repris, et Teshigarawa prépare une création avec Nicolas Le Riche, Jérémie Bélingard et Aurélie Dupont qui traitera de l’obscurité et de la lumière.
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Trisha Brown est aussi à l’honneur à la Cinémathèque. Dimanche 3 novembre à 11h30 sera diffusé un documentaire de Babette Mangolte, consacré à la chorégraphe avec des archives inédites.
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Si Trisha Brown ce n’est pas votre tasse de thé, l’alternative se trouve au Théâtre des Champs-Elysées. Le célèbre pianiste Lang Lang propose un spectacle avec le Houston Ballet, chorégraphié par l’australien Stanton Welch. Sur des balades, des valses et des nocturnes de Chopin, Lang Lang a conçu ce spectacle Sons de l’âme, car il adore la danse, qui peut être le mouvement physique de la musique. Les deux arts se montrent au public, de façon égale, en miroir. Un spectacle inédit qui promet de jolies choses.
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Lang Lang

Un petit mot de l’Opéra, il faut absolument aller voir Elektra, mise en scène de Robert Carsen, à l’Opéra de Paris. Même les balletomanes s’y retrouveront !

  • L’exposition de la semaine

Noureev s’affiche en invité permanent au CNCS. Quoi de mieux qu’un jour férié pour faire un petit week-end dans l’Auvergne et aller voir l’exposition qui est consacré au monstre sacré. Ezio Frigerio a signé la scénographie de l’exposition dans laquelle on retrouve bien entendu des costumes, qu’il a portés et d’autres de femmes, issus de ses ballets, des dessins, des affiches et aussi quelques objets personnels, comme son passeport ou des meubles.
Plus d’infos sur le site du CNCS, clic

La-collection-Noureev-entre-au-Centre-national-du-costume-de-scène

  • Le garçon de la semaine

Grégory Dominiak par Julien Benhamou

Grégory Dominiak

  • La vidéo de la semaine

Le concours interne de l’Opéra approche…. Alors comment les étoiles sont parvenues à passer les étapes. Retour sur le concours d’Isabelle Ciaravola 1999, où elle est devenue sujet.

Noëlla Pontois, divine étoile

Quelques mots sur cette exposition qui s’achève dimanche 31 mars, avec une dédicace de Noëlla Pontois. L’exposition présente sur 3 étages la vie de danseuse de Noëlla Pontois, cette étoile qui a marqué une génération.

Exposition Noëlla Pontois, divine étoile à elephant paname

Au rez-de-chaussée, on découvre une collection de costumes avec au centre celui de Giselle, prônant, tel un trophée au milieu de la pièce (à noter qu’il avait été prêté à Sarah Kora Dayanova quand elle avait participé au Prix de Lausanne). Des vidéos sont projetées sur la coupole du lieu et contre des rideaux. On découvre les affiches de gala, des articles de journaux, des couvertures de magazines. A noter que la danse classique était un art bien plus populaire qu’elle ne l’est aujourd’hui, faisant ainsi la une de Télé Loisirs. Des photos en noir et blanc de Michel Lidvac, qui a une sens certain du portrait.

Costume de Giselle

Au premier étage, on découvre une autre Noëlla Pontois, celle des affiches publicitaires Kodak ou l’héroïne de romans-photos. Quelques articles sur Miteki Kudo, sa fille, son entrée à l’école de danse ou dans le corps de ballet. Quelques photos personnelles aussi, d’une maman au regard admiratif sur son enfant.
Dans une autre partie de cet étage, on découvre l’impératrice de la danse dans ces grands rôles. Des photos avec Noureev, des vidéos, le costume du 2ème acte, qui semble aussi léger que sa propriétaire. Les photos sont superbes et retranscrivent assez bien pour des images figées, ce que pouvait être la grâce de l’étoile.

Robe de Juliette

Pour aller au deuxième étage on monte les marches sur lesquelles sont inscrites les grands moments de la carrière de Noëlla Pontois. On arrive dans une reconstitution de sa loge, avec ses objets personnels. Éventails, barrettes de fleurs, maquillage, photos, peintures, paires de pointes, costumes personnels, on est plongé dans une intimité particulière. Lieu de préparation, de concentration mais aussi de détente, on sent toute l’âme de la danseuse dans les objets choisis avec beaucoup de raffinement.
S’ensuivent deux vidéos, avec de nombreuses images d’archives, beaucoup d’extraits avec le grand Noureev qui fut un partenaire à part de l’étoile.

L’exposition se visite avec plaisir, on passe sans se lasser devant les photos de Michel Lidvac et Francette Levieux, les costumes de l’artiste. C’est une exposition très émouvante, qui touche le spectateur, qu’il ait connu ou non l’étoile sur scène.

La page de l’évènement sur Elephant Paname, clic
Plus de photos sur la page Facebook, clic
Merci à JMC pour la place.

Gala Noureev à l’Opéra de Paris

Un gala  Noureev était sans doute la façon la plus simple de lui rendre hommage même si la chose n’était facile. Peu des danseurs présents sur scène ont travaillé avec Noureev, ni même connu le grand maître. La transmission par la génération Hilaire Legris est certes efficace, mais on entend souvent dire, que depuis qu’il n’est plus là, les ballets ne sont plus aussi bien dansés ou dansés différemment. Je suis de celle qui pense que la danse évolue, que les techniques changent et que les ballets se transforment, que les interprètes se les approprient et que la danse n’est pas un art figé dans le temps.

Saluts Gala Noureev

Difficile cependant de rendre hommage à Noureev. Quoi de mieux que de montrer ses chorégraphies. On a donc vu les pas de deux des grands ballets classiques qu’il a remontés pour l’Opéra de Paris. On regrettera le peu de variations masculines, les garçons étaient un peu délaissés dans les choix faits pour ce gala, ce qui est dommage, dans un programme où l’on rend hommage à un danseur comme l’était Noureev. On comprendra aisément le choix du troisième acte de la Bayadère, mais pourquoi ne pas l’avoir dansé en entier ? De même pour Don Quichotte, on aurait pu se fendre d’un acte entier, ce n’est pas comme si les danseurs ne l’avaient pas les jambes.

Nicolas Le Riche et Laëtitia Pujol dans Roméo et Juliette

La soirée a commencé par un hommage en photos, pendant que l’orchestre jouait l’ouverture du Lac des cygnes. Du gala, on retiendra surtout le très joli duo Nicolas Le Riche et Laëtitia Pujol dans Roméo et Juliette. Elle m’avait déjà bouleversée il y a 3 ans(relire ma chronique, clic). C’est une pure technicienne, qui ne laisse rien au hasard. Les talons sont toujours bien posés, l’en dehors est exemplaire, le déroulement des pieds pour monter et descendre de pointe est élégant. Ce qui est remarquable ce sont ses qualités de comédienne. Elle se transforme en une charmante Juliette de 14 ans, adorable et follement amoureuse. Elle joue à merveille l’émoi du premier baiser. Il faut dire qu’elle a avec elle un partenaire à sa hauteur. Le Riche est toujours surprenant, même en le savant à l’avance. Comme pour elle, un joli travail technique, avec une série de saut en l’air très réussis. C’est surtout son visage qui a accroché le spectateur et cette sensation de rajeunissement. Son air de jeune minot, son sourire angélique, un vrai gamin dansait sur scène hier soir, avec beaucoup de pureté. C’est le seul moment de la soirée où l’on a réussi à se plonger dans l’esprit du ballet. Les applaudissements s’en sont ressentis et les bravos ont été nombreux.

Mathias Heymann dans Manfred 2

L’autre moment fort de la soirée fut le solo de Mathias Heymann. Il dansait Manfred, ballet moins connu que les grands classiques, donné la dernière fois en 1986, qui est inspiré d’une pièce de Lord Byron. Le jeune homme faisait son retour sur scène, après une très longue blessure (relire l’article d’Ariane Bavelier, clic). Danse pleine d’émotions avec beaucoup d’investissement, le public a acclamé le jeune homme qui en était ému aux larmes. Il était grand temps qu’il revienne !

Bayadère acte des ombres

J’ai apprécié de voir danser les petits rats dans Casse-Noisette, qui étaient tous à la hauteur et peuvent faire la fierté de leur directrice. Les équilibres d’Aurélie Dupont dans l’adage à la rose ont aussi beaucoup plu au public, même si je l’ai trouvée un peu effacée. Dorothée Gilbert et Mathieu Ganio étaient très bien, mais sans décor, Garnier parait bien vide. Il manquait un soupçon de piquant dans tout cela. Marie-Agnès Gillot a fait une belle Cendrillon, avec beaucoup de charisme, comme à son habitude.
Dans son discours « post-spectacle », Brigitte Lefèvre a dit que Noureev détestait les hommages, en le citant « Hommage, fromage, dommage ». J’ai trouvé pour ma part que la soirée manquait de grandiose et de magie et cela, oui c’était dommage.

Mille mercis à JMC pour la place.

Casse-Noisette avec Myriam Ould-Braham et Christophe Duquenne et les élèves de l’école de danse.
La Belle au bois dormant (Adage à la rose) avec Aurélie Dupont avec Vincent Chaillet, Stéphane Phavorin, Yann Saïz et Audric Bézard.
Cendrillon avec Marie-Agnès Gillot et Florian Magnenet
Don Quichotte (Fandango) Eve Grinsztajn et Vincent Chaillet et le corps de ballet
Don Quichotte avec Ludmila Pagliero et Karl Paquette
Raymonda (Variation de la claque) avec Isabelle Ciaravola
Le Lac des cygnes (Cygne blanc) avec Emilie Cozette et Hervé Moreau, voir la vidéo, clic
Le Lac des cygnes ( Cygne noir) avec Dorothée Gilbert, Mathieu Ganio et Benjamin Pech, voir la vidéo, clic
Le pas de deux de Roméo et Juliette  avec Lætitia Pujol et Nicolas Le Riche voir la vidéo, clic
Manfred  avec Mathias Heymann voir la vidéo, clic
La Bayadère (les Ombres) Agnès Letestu et Stéphane Bullion et le corps de ballet, voir la vidéo, clic

Nouvelles de Noël

Me voilà enfin en vacances, je vais pouvoir mettre ces jours de repos à profit et vous raconter (enfin oserai-je dire) les quelques spectacles que je n’ai pas encore chroniqués.

La semaine dernière fut rude, je suis tout même allée danser parce que même fatiguée, la danse c’est essentiel ! J’ai vu un Don Quichotte à défaut de deux, mais j’ai passé une excellente soirée. Vincent Chaillet fut un Basilio élégant, accompagné d’une Muriel Zusperreguy charmante. Le couple avait une belle complicité et semblait prendre beaucoup de plaisir à danser ce ballet. Ils danseront encore ensemble cette semaine allez les découvrir, c’est une interprétation bien différente, d’autant qu’ils ont été coachés par Monique Loudières.

J’ai aussi passé une soirée éblouissante et émouvante devant le NDT en live jeudi soir. Trois chorégraphies de Paul Lightfoot et Sol Leon. Trois styles avec une même ligne chorégraphique, trois pièces, complètement différentes. De l’humour, plein d’émotions, une danse parfaite, des lumières à tomber par terre, des artistes magnifiques. Ne manquez pas la soirée du 7 février ! Pour relire ma chronique, clic.

Cette semaine, il ne faut pas remplir que les ventres, prenez-en pleins les yeux et les oreilles, il y a plein de choses à voir ! J’espère que le père Noël vous gâtera.

  • Les sorties de la semaine

Ceux qui pensaient voir Svetlana Zakharova les 24 et 26 décembre ont de quoi être déçus, la belle russe ne viendra finalement pas danser Don Quichotte. C’est Ludmila Pagliero et Karl Paquette qui danseront deux fois de nouveau le ballet. Allister Madin en chef gitan, Laura Hecquet en reine des dryades. Suite de la distribution, clic.

Vincent Chaillet dans Don Quichotte

La soirée Forsythe Brown se joue toujours à Garnier. Pour ma part j’y retourne le 31.
Si vous souhaitez y aller, infos et réservations, clic.

Akram Kahn a beaucoup séduit Elendae qui en a fait part sur son compte twitter, clic. Je découvrirai ce spectacle samedi soir pour ma part.

Plan B d’Aurélien Bory se joue au Théâtre du Rond-Point. J’avais découvert ce metteur en scène de cirque à la Villette en début de saison dans un spectacle prometteur, clic. Dans ce spectacle, Aurélien Bory explore les désirs de l’homme de transformation de sa physicalité. Un monde comme dans Matrix bientôt possible ?
Plus d’infos et réservations, clic.

  • Les émissions de Noël

Quand la danse n’est pas diffusée après minuit, elle l’est un peu pendant les fêtes. Mercredi 26 décembre, soirée 100% danse sur France 2.

On commence avec un téléfilm, Fais danser la poussière, de Christian Faure. Ce film raconte l’histoire de Maya, une enfant métisse, qui n’a jamais connu son père, et qui se retrouve un peu perdue dans une famille recomposée. Elle décide de s’investir dans sa passion à fond, la danse. Elle intègre une compagnie de ballet à New-York. Ce téléfilm raconte à sa manière l’histoire de Maya Dô, danseuse chez Alvin Ailey. La réalisation est bonne d’après plusieurs critique.

Fais danser la poussière Copyright photo Tatiana Seguin

La soirée se poursuit avec Une vie, un destin, consacré à Rudolf Noureev. L’émission de Laurent Delahousse brosse le portrait de la légende de la danse. On n’apprendra pas grand chose si on a déjà lu plusieurs ouvrages sur Noureev, mais c’est toujours bien de voir des images du beau russe.

Rudolf Noureev le prince russe

Pour finir, La danse à tout prix, est un documentaire qui a suivi quatre danseurs. François Alu, Léonore Baulac, Héloïse Bourdon et Pierre-Arthur Raveau. L’équipe a suivi ces quatre danseurs jusqu’au concours, où chacun doit se dépasser.

  • En vrac

Plus qu’un jour pour faire les courses de Noël, si vous n’avez pas d’idées faites donc un tour à la Galerie de l’Opéra de Paris. Vous y serez très bien conseillé. J’ai eu récemment le DVD La danse au travail, pour les passionnés de danse, c’est un cadeau parfait… Guillem, Forsythe… vous serez comblé !

A lire, un article d’Ariane Bavelier, Les bienfaits du Tsar Noureev, clic. Une bonne lecture avant de voir le documentaire sur France 2 mercredi soir.

Revoir pendant 7 jours Cendrillon de Joël Pommerat sur Arte +7, clic. Relire ma chronique, clic.

Revoir l’émission sur les ballets de Monte-Carlo diffusée sur France 3 samedi soir, clic.

  • La vidéo de la semaine

Superbe Dorothée Gilbert, si vous l’avez raté comme moi, consolez vous…Voilà une Kitri qui envoie à fond dès le premier acte .

Nouvelles du 21 novembre

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© Opéra de Paris

Après une semaine très calme côté sorties, je suis tout de même allée un peu au cinéma, la semaine à venir s’annonce plus sympathique. Je revis dès que je suis dans un théâtre moi ! J’étais bien éteinte cette semaine. J’ai beaucoup lu, je vous en ferai part dans un billet prochain. C’est Noël avant l’heure en tous les cas, car j’ai reçu le livre de l’expo sur la robe de Marylin, très beau livre, avec des photos très sympas.

Cette semaine, des ballets classiques, contemporains, une expo, bref plein de choses agréables en perspective!

  • Le ballet classique  de la semaine : Cendrillon !

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas vu ce ballet. J’ai le DVD, donc je me suis fait une piqûre de rappel. Je vais aussi relire les contes de Grimm et de Perrault. Je vous conseille aussi la merveilleuse pièce de Joël Pommerat qui se joue au théâtre de l’Odéon (mais que j’ai raté vendredi soir, l’appel de Y*** ayant abouti sur mon répondeur….grrrrr). Pour compléter, on fera un petit tour à Garnier, voir  La Cerentolla de Rossini. Si j’ai le temps de faire tout ça ce serait merveilleux !

J’ai bien la ferme intention d’aller à la première vendredi soir.prokofiev letestu agnes cendrillon cinderella

Côté distributions,
cela donne ça, et il y en a beaucoup !

 

Les 25, 27 (14h30) novembre, les 4, 7, 12 décembre

Cendrillon Agnès Letestu
L’acteur vedette Stéphane Bullion
Les deux soeurs Mélanie Hurel, Ludmila Pagliero
La mère Stéphane Phavorin
Le producteur Karl Paquette
Le professeur Christophe Duquenne

Le 28 novembre, les 1er, 3 décembre

Cendrillon Dorothée Gilbert
L’acteur vedette Nicolas Le Riche
Les deux soeurs Nolwenn Daniel, Alice Renavand
La mère Simon Valastro
Le producteur Karl Paquette
Le professeur Alessio Carbone

Le 30 novembre, les 6, 10, 14 décembre

Cendrillon Marie-Agnes Gillot
L’acteur vedette Florian Magnenet
Les deux soeurs Amandine Albisson, Sabrina Mallem
La mère Aurélien Houette
Le producteur Yann Saïz
Le professeur Florimond Lorieux

Les 9,13, 16, 20, 23 décembre

Cendrillon Laëtitia Pujol
L’acteur vedette Jérémie Bélingard
Les deux soeurs Christelle Granier, Caroline Bance
La mère Simon Valastro
Le producteur Alessio Carbone
Le professeur Mallory Gaudion

Les 19, 21, 25 et 30 décembre

Cendrillon Emilie Cozette
L’acteur vedette Vincent Chaillet (ah bon?) / Karl Paquette
Les deux soeurs Géraldine Wiart, Laure Muret
La mère Alexis Renaud
Le producteur Yann Saïz
Le professeur Alessio Carbone

Les 22, 26, 28 et 31 décembre

Cendrillon Aurélie Dupont
L’acteur vedette Josua Hoffalt
Les deux soeurs Mélanie Hurel, Ludmila Pagliero
La mère Stéphane Phavorin
Le producteur Alessio Carbone
Le professeur Emmanuel Thibault

Il reste plein de places, y compris pour le 31. Pour réserver, c’est par ici.

  • Le ballet contemporain de la semaine : Artifact de Forsythe

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© Johann Persson / Théâtre de Chaillot

Alors c’est LE ballet à ne pas manquer. Si vous voulez voir de la danse pure, des beaux ensembles, un travail de lumières qui met les lignes et les gestes en valeur, bref si vous n’avez jamais vu de Forsythe, il faut absolument voir cela. Artifact, c’est LA pièce de Forsythe. C’est à partir de celle là, que tout le reste de sa danse se construit. Pas d’argument, mais une technique qui ne laisse pas de place aux hésitations. Pas de personnages, juste de la danse… tout ce que j’aime.

C’est le Ballet Royal de Flandre qui danse la pièce et qui a maintenant l’habitude de danser les chefs d’œuvre de ce chorégraphe de génie. Ça se passe à Chaillot du 24 au 30 novembre, dans le cadre du Festival d’automne. J’y vais le 26, j’ai hâte, j’ai hâte !
Allez petit extrait vidéo pour vous donner envie :

 

  • Le transfert choc de la semaine : Osipova et Vassiliev quittent le Bolchoï !

Wahou la bombe dans le monde du Bolchoï. On pouvait lire sur sa page Facebook le 14 novembre au matin « BIG NEWS COMING SOON…I’m So Excited To Share With You
All… »
, puis « 
For me, a native Muscovite, the decision to move to The Mikhailovsky – Is a very serious step. The main reason why I’m leaving the Bolshoi
Theatre – is the lack of repertoire: everything that you could dance, I danced. We are going for creative freedom. Life has become too comfortable for me, I feel a great need for change and
desire for artistic expression. I hope you understand and have a beautiful day!
« .


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Je ne vous parle pas du déchaînement sur Twitter. Moi qui n’avais pas tout suivi (oui des fois je bosse!) et bien il fallait rattraper le débat. Les deux amoureux, stars
du Bolchoï ont décidé de quitter le Grand théâtre pour rejoindre le Mikhailovsky dirigé depuis peu par Nacho Duato, dont le répertoire est ici. Ils ont signé ensemble un contrat de 5 ans.

A lire sur le sujet :

Le communiqué de presse du Mikhailovsky.

Un article de la BBC News.

Une interview des deux danseurs (traduction google désolée !) dans un journal russe.

La dépêche de l’AFP.

Un article dans le journal russe Izvestia (google traduction).

La dépêche de Reuters.

 

Personnellement je trouve la décision courageuse et intéressante de vouloir aller se confronter à l’univers de Nacho Duato, dont j’adore les chorégraphies.. Avoir travaillé avec Kylian, ça laisse des traces.

  • L’exposition de la semaine : Danser sa vie

L’inauguration a lieu mercredi. C’est la nouvelle grosse exposition de Centre Pompidou.La problématique de l’exposition est de montrer les liens et les passerelles entre la danse du XXème siècle et les arts visuels et l’art contemporain en général. Vous y découvrirez donc le dialogue tout au long du siècle dernier entre la danse et les arts; sculptures, peintures, installations vidéos, etc.

En plus, Vidéodanse organise des projections sur différents thèmes : voir tous les thèmes ici.

Ne manquez pas non plus les conférences (gratuites) autour de l’expo, dont voici la liste.

Catalogue de l'expo Danser sa vie

Plus de renseignements, sur le site du musée.

Danser sa vie du 23 novembre au 2 avril, au Centre Pompidou.

  • En vrac

A ne pas rater cette semaine, le junior ballet contemporain, il est encore temps de réserver. Au programme :

Thomas Lebrun, Création (2011), Commande du Cnsmdp
Angelin Preljocaj, Noces (1989), Musique : Igor Stravinski
Hofesh Shechter, Uprising (2006), Musique : Hofesh Shechter

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Marie-Agnès Gillot enchaine les interviews, voilà celle de Paris Match.

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Info par Danses avec la plume, le restaurant de l’Opéra de Paris va organiser une soirée au Nouvel an. Prix par personne : 300€.

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  • La vidéo de la semaine : Sylvie Guillem au top !

Quand j’ai vu dans le post d’un FacebookFriend, « Sylvie, 46 ans… » j’ai tout de suite pensé à un balletomane que je croise de temps en temps, ce cher D***, qui m’avait écrit un fabuleux mail, cet été,  pour me décrire la danse de Sylvie Guillem qui était au top, pour danser du Forsythe avec Le Riche.