Repetto

Nouvelles de 2013 n°9

Quinze jours sans nouvelles, vite un récapitulatif !

Après la plage du sud, j’ai atterri il y a quinze jours, à Bruxelles, sous la neige, pour le plaisir des yeux, mais pas celui du reste de mon corps. Cela ne m’a pas empêché pour autant de me balader partout dans la ville. Pas de spectacle, mais de belles découvertes, à commencer par mon coup de cœur pour la maison de Victor Horta. Cette maison, entièrement dessinée par son propriétaire, regorge de trésors. On s’émerveille pour les lustres, en tulipes, délicats et très élégants ; ou encore pour le magnifique escalier de marbre qui rétrécit à mesure qu’on monte dans les étages. Mon coup de cœur va à la chambre de sa fille, petit havre de paix et de lumière, avec un très joli jardin d’hiver. Un chef d’œuvre. Je suis retournée au musée Magritte, qui reste un vrai plaisir, tant les œuvres sont bien mises en valeur. J’ai pris le temps aussi de découvrir le musée des instruments de musique. Le bâtiment vaut à lui seul le détour. A l’intérieur on découvre une collection magnifique d’instruments venant du monde entier. On les écoute grâce à un casque. J’ai été éblouie par la collection de piano et clavecins, tous plus beaux les uns que les autres. Balade au Parc du Cinquantenaire, au Parlement Européen, parcours BD, parcours art nouveau, je n’ai pas chômé et j’ai été charmée par cette ville, très agréable et aux visages multiples.

Première de la soirée Roland Petit, j’ai espéré avoir une place, j’étais bien optimiste ! Samedi soir j’ai vu le ballet Eifman danser Rodin et son éternelle idole, j’ai passé une excellente soirée. Je repense encore à ces lignes et ses courbes que le chorégraphe a gravé dans l’espace. Un spectacle plein de beauté. Le reste de mon week-end était fait de répétitions de danse, assez intense, mais qu’il est bon de danser…

La semaine a été ensuite chargée du côté de mon travail, j’ai tout de même trouvé le temps, mercredi, d’aller voir l’exposition Noëlla Pontois à Elephant Paname. J’ai été très émue lors de cette visite, il y avait tant d’objets personnels, tant de photos émouvantes, les costumes la faisait redanser sous nos yeux. J’ai passé un très bon moment, la scénographie était vraiment très agréable. Relire ma chronique, clic.

Mercredi soir, on se pressait à l’entrée de la Briqueterie et pour cause, ce nouveau lieu de création chorégraphique fêtait son ouverture. On assiste à une première performance en plein, danse contact, que j’ai beaucoup apprécié. Simple, contemporain, efficace, cela a mis tout de suite le public dans l’ambiance du lieu. Parlons-en du lieu, qui est tout simplement magnifique. C’est une belle réhabilitation, avec un très beau studio de danse et un studio scène qui saura accueillir des performances nouvelles, à la manière de ce qui se fait au CND. Après les discours politiques, un peu longs surtout quand c’est dehors, on discute autour d’un buffet sympa. Des danseurs circulent autour de nous, dansent au milieu des conversations dansantes. C’est un lieu à découvrir. Plus d’infos sur leur site internet, clic

Studio de la Briqueterie

Vendredi soir, je file à la Colline pour voir Solness le constructeur d’Ibsen mis en scène par Alain Françon. Solness n’est pas le texte qui me touche le plus chez Ibsen , mais en voyant cette pièce, je me suis rendue compte qu’elle était plein de subtilités. La mise en scène de Françon est sobre, mettant le texte en valeur. Les comédiens sont très bons.J’ai passé une bonne soirée dans les méandres de l’esprit de Solness. j’essaierai de revenir dessus cette semaine.

Samedi soir, après une longue répétition de danse, je n’étais qu’à demi motivée pour accompagner Youssef voir Roméo et Juliette. Je n’ai pas regretté mon élan de motivation, car ce fut une très jolie découverte. Relire ma chronique, clic.

tour vagabonde Roméo et Juliette

Dimanche, après la danse, le cinéma semblait le meilleur endroit au monde. The place beyond the pines, ne m’a pourtant pas emballée et je me suis ennuyée. C’est très bien joué, le début du film est plutôt prometteur, mais très vite, j’ai trouvé le temps long.

Cette semaine, je vais enfin voir la soirée Roland Petit par deux fois.

  • Les sorties de la semaine

Solness le constructeur, d’Henrik Ibsen, mise en scène d’Alain Françon, du 23 mars au 25 avril 2013, au théâtre de la Colline. La pièce d’Ibsen est remarquablement jouée. La mise en scène est sobre, élégante. Sollness raconte l’histoire d’un constructeur, qui par le passé a brillé, par la construction de grandes églises. Après un drame dans sa vie personnelle, il a construit des foyers pour des ménages heureux. Suite à la rencontre d’Hilde, il lui pousse des ailes, comme si la vie pouvait être comme avant et se remet à construire une tour grandiose. La pièce est concentrée autour de son personnage principal qui fait son introspection grâce à Hilde. Il se confronte à la vérité, jusqu’à en avoir le vertige. Wladimir Yordanoff y est excellent, chaque mot est finement dit et prend sens dans l’action de la pièce.

avec Gérard Chaillou, Adrien Gamba-Gontard, Adeline D’Hermy de la Comédie-Française, Agathe L’Huillier, Michel Robin, Dominique Valadié, Wladimir Yordanoff

Infos et réservations, clic

Solness

Évidemment je vous recommande vivement le Roméo et Juliette que j’ai vu samedi soir. J’espère que ma chronique saura vous convaincre, clic.

Et toujours, la soirée Roland Petit à l’Opéra de Paris, qui est donnée encore pour quelques représentations. A noter que la soirée de Gala Arop a lieu le mardi 26 mars 2013. Infos et réservations, clic

  • Le shopping de la semaine

La semaine dernière, la boutique Repetto de la rue de la Paix a fait peau neuve ! Un joli petit clip a été réalisé pour l’occasion par Jérôme Cassou. L’occasion d’aller refaire un petit tour dans cette jolie boutique où on trouvera désormais chaussons, vêtements de danse, mais aussi leurs jolies ballerines et leur nouvelle garde robe.

  • L’égérie de la semaine

Myriam Ould-Braham est la nouvelle égérie de la marque Bloch.

Myriam Ould-Braham pour Bloch

  • En vrac

Indiscrétion sur Twitter, Julien Meyzindi travaille déjà à une nouvelle chorégraphie. La soirée danseurs chorégraphes lui a donné des idées ? Si c’est aussi bien que sa première création, on en redemande !

Evgenia Obraztsova viendra danser La Sylphide en juin à Garnier avec Mathias Heymann.

Dimanche 31 mars, est retransmis dans les cinémas Pathé et Gaumont Esméralda, dansé par le ballet du Bolshoï. Plus d’infos, clic

  • La vidéo de la semaine

Voici un petit court-métrage de Frédéric Leschallier qui est une balade urbaine dansée.

Sans gravité from Leschallier on Vimeo.

Nouvelles du 19 novembre

La semaine dernière, pas de nouvelles de la semaine. Trop de travail, pas assez de sommeil, en somme pas le courage d’écrire. J’ai vu beaucoup de choses, des bonnes et des moins bonnes.

Côté danse, j’ai assisté au concours de promotion de l’Opéra de Paris qui a fait bien des remous comme tous les ans. Relire mes impressions, clic et clic. Je suis allée à la séance de travail de Don Quichotte, où Ludmila Pagliero m’a bluffée. Séance rythmée par Clothilde Vayer qui fait reprendre les variations. Le chef met une bonne ambiance et s’assure que les tempi conviennent aux danseurs. La soirée qui a fait mon bonheur fut Medea de Dusapin chorégraphié par Sasha Waltz. Spectacle fascinant, tout en tension, chorégraphie et chant se rejoignent pour émouvoir le spectateur et toucher ce qu’il a de plus caché dans notre âme. A relire, ici.

Côté théâtre, j’ai vu une pièce bien connue, mais dans une mise en scène originale. Übü Kiraly au théâtre de l’Athénée a été montée par Alain Timar et jouée par la troupe d’acteurs du théâtre hongrois de Cluj. L’inventivité de la pièce réside dans un rouleau de papier. A chaque scène, le papier prend forme. Il devient décor, une table, un tapis, accessoires, des chapeaux, des armes, costumes, robes en tous genre et surtout, le papier permet de transformer les corps. Ainsi chaque femme, avec une implantation mammaire en papier devient Mère Übü et chaque homme avec de l’embonpoint en papier devient père Übü. Le tout sur des sons de fanfare et dans la bonne humeur. Un régal.

Côté lyrique, hormis le Medea de Dusapin, qui vous l’aurez compris m’a beaucoup touchée, je suis allée à la remise des prix lyriques de l’AROP. Ce qui fut fort agréable car nous étions cette année reçus à l’Opéra et le récital était réjouissant. Parmi les airs qui m’ont touchés, on retiendra Andriy Gnatiuk qui a emmené le public avec La Calunnia, extrait du Barbier de Séville. Olga Seliverstova montre de belles qualités et un joli timbre de voix dans l’air de Lucia, mais le meilleur de la soirée fut pour moi le duo entre la gagnante du prix cette année, Ilona Krzywicka et Michal Partyka qui ont chanté la scène finale d’Onéguine, accompagnés par la délicieuse pianiste Alissa Zoubritski dont les mains filaient avec grâce sur le piano.

Côté cinéma, j’ai d’abord été très déçue par le film de Sandrine Bonnaire, J’enrage de son absence, qui m’a semblé brasser beaucoup d’air pour au final laisser le spectateur dans le vide, sans vraiment trouver du sens à toute cette histoire. J’ai été enthousiasmée par le dernier James Bond, Skyfall, de Sam Mendes. C’est beau, bien écrit, bien mené, superbement joué entre Javier Bardem et Daniel Craig. Je me suis laissée charmée par Rengaine, de Rachid Djaïdani. La petite rengaine du racisme qui frappe tous ceux qui ont des préjugés, la rengaine de ce frère obsédé par le fait que sa sœur se marie, le film est souvent criant de vérité, montrant les contradictions de chacun, les doutes pour mettre l’amour en condition suprême de la paix. La réalisation caméra à l’épaule m’a gênée, sans doute parce que pas habituée à ce que cela bouge tout le temps.

Côté expos, j’ai un peu traîné dans le marais pour le mois de la photographie. Il y a beaucoup d’expositions à voir, gratuites pour la plupart, fouillez et faîtes votre choix, clic. J’ai fait aussi un petit séjour en Espagne pendant lequel je suis allée découvrir la maison de Dali à Port Lligat et le musée théâtre à Figueres. Je me suis régalée entre les peintures, les objets, les sculptures, les bijoux. J’ai maintenant hâte de voir l’exposition qui aura lieu en 2013 à Beaubourg.

  • Les sorties de la semaine

Don Quichotte a commencé depuis la semaine dernière à l’Opéra Bastille. Ce grand ballet classique, chorégraphié par Marius Petipa, remonté par Rudolf Noureev, est immanquable. Entre le piquant de l’Espagne, la douceur des rêves de Don Quichotte, vous passerez assurément un moment inoubliable. Il y a de nombreuses distributions, une bonne occasion de découvrir les artistes de la compagnie et leur façon d’interpréter les personnages de cette fresque théâtrale.

Plus d’infos et réservations, clic.

Le Junior Ballet classique présente son spectacle au CNSMDP. Le junior Ballet présente cette année une création de Marie-Claude Pietragalla, commandée pour le junior Ballet, Le chant du compagnon errant, de Jiri Kylian, et Plainspoken de Benjamin Millepied. C’est une manifestation gratuite, il suffit de réserver par mail ou de venir le jour même un peu en avance. Plus d’infos et réservations, clic.

Mathilde Monnier investit Chaillot du 21 au 24 novembre avec Soapéra. Elle s’est associé au plasticien Figarella, qui a mis sur scène une sorte de mousse dans laquelle les danseurs vont se frayer un chemin, se cacher pour mieux en ressortir.
Plus d’infos et réservations, clic.

Pierre Rigal continue son cycle de spectacles au Rond-Point. Cette semaine c’est avec Le Théâtre des opérations. « Cette guerre est violente, elle est enivrée de plaisir et de drôlerie.
« Neuf créatures à poils longs et soyeux, et aux yeux rouges, évoluent dans une rêverie lunaire. Distorsion du temps et de l’espace. Des êtres hybrides s’y déplacent. Robots, pompiers, monstres élégants ou animaux d’un conte atmosphérique, ils avancent, explorent le monde.  »
Plus d’infos et réservations, clic.

Toujours au Théâtre du Rond Point, May B est le chef d’oeuvre de la chorégraphe Maguy Marin.

« Clodos célestes ou fées embourbées, dix corps aux visages blafards dansent. Ils racontent la drôlerie de l’impossibilité d’être ensemble. Ils se meuvent dans l’incapacité tragique à rester seul. Le quotidien, sublimé, fait se heurter des corps abîmés dans le clair-obscur étrange d’une vie qui tient et persiste avant la fin. Dix humains en bande, en meute, se heurtent, circulent, se cognent. Quelques mots seulement, gueulés, chantés : « Fini, c’est fini. Ça va finir, ça va peut-être finir. »  »
Plus d’infos et réservations, clic.

  • La remise de prix de la semaine

Le Prix Arop sera remis vendredi dans le foyer de la danse à Charlotte Ranson et François Alu. Le Prix de l’AROP est une reconnaissance des membres de l’association, du travail et du talent d’un danseur. Il fait suite à un vote; où chaque membre a une voix pour une danseuse et une voix pour un danseur. Les membres votent à partir d’une liste préétablie.


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 Alta Musica

  • En vrac

Repetto se lance dans le prêt-à-porter. Photos et teasers vidéo à voir ici.

Clairemarie Osta est devenue officiellement directrice des études chorégraphiques au CNSMDP.

Allister Madin a mis sa vidéo du concours en ligne, AREPO, clic.

Le magazine Danser cherche un repreneur. La nouvelle version n’a pas suffit à relancer le magazine. La presse écrite vit décidément des heures bien sombres.

  • La vidéo de la semaine

Sarah Kora Dayanova dans la reine des Dyades, Don Quichotte.

Nouvelles du 5 décembre

Vitrine de Noël Repetto

 

La semaine dernière devait se dérouler sans sortie, mais finalement, je me suis glissée à Garnier pour voir une répétition scène orchestre d’Onéguine, qui était d’une grande qualité avec une distribution parfaite (Ciaravola/Ganio/Ould-Braham/Hoffalt). Je soirn’ai eu le temps d’en écrire le compte rendu, mais ça ne saurait tarder.

Samedi soir, retour au théâtre de la colline, je suis allée voir une pièce suédoise d’Arne Lygre mise en scène par Braunschweig, Je disparais. La mise en scène et la scénographie étaient superbes, mais venaient compenser des comédiens pas toujours très bons. Le texte est une réflexion sur le sujet, dans la vie mais aussi au théâtre. Si la première partie m’a emballée, j’ai vite décroché à la moitié, pour finir carément blasée à la fin. Il y a de bonnes choses, notamment un texte sur la peur assez bien écrit et une réflexion sur l’oppression et l’enfermement qui grandit à mesure de la pièce.

Cette semaine est plutôt chargée pour moi. Demain grace à JMC je vais la séance de travail d’Onéguine. Cendrillon mardi avec Marie-Agnès Gillot et Florian Magnenet. Mercredi
j’aimerai beaucoup assister à la générale d’Onéguine (message subliminal…), jeudi rien, jour spécial, vendredi je vais danser pour fêter le retour d’un ami cher et le lendemain retour à Garnier pour voir Onéguine, again… Je préfèrerai d’ailleurs y aller le lendemain, la distribution me plaît plus.

  • Le ballet de la semaine : Onéguine de Cranko

C’est le ballet à voir pendant les fêtes, parce que c’est beau, parce que la chorégraphie est superbe, parce que l’histoire est prenante et la musique merveilleuse. Et puis cette année, c’est une production made in Opéra de Paris, contrairement à il y a trois ans.

Onéguine

Le pitch ? Deux soeurs, Olga la cadette et Tatiana l’aînée, la première pleine de vie et de bonne humeur, la deuxième plus lunaire, plongée dans ses rêveries et ses livres. La
mère des jeunes filles a un mystérieux miroir dans lequel on peut voir le portrait de l’être aimé. Si Olga voit le beau Lenski avec qui elle file le parfait amour, Tatiana découvre le visage d’un homme qu’elle ne connaît pas. C’est Eugène Onéguine, le meilleur ami de Lenski. Il ne s’intéresse pas à la jeune femme, l’ignorant la majorité du temps. une nuit elle lui écrit une lettre exaltée après un rêve troublant. Le jour de son anniversaire, Onéguine lui rend la lettre, l’humilie et finit par déchirer la lettre. Il se met à séduire Olga et Lenski, fou de jalousie défie son ami en duel. Malgré les demandes suppliantes des deux soeurs pour éviter ce duel, la balle d’Onéguine pénètre droit dans le coeur de Lenski. Dix ans plus tard, lors d’une fête organisée par un noble, le Prince Grémine, Onéguine retrouve Tatiana, mariée à ce riche aristocrate. Il voit cette femme épanouie et tombe amoureux d’elle. Il lui écrit une lettre, pour la prévenir de sa venue. Elle n’a pas oublié ses sentiments et malgré la volonté ferme de rester distante, elle a du mal à résister aux avances de l’homme qu’elle a toujours aimé. La raison l’emporte sur le coeur, elle prend la lettre d’Onéguine la déchire et le met dehors, plongeant alors dans une douleur interminable.

Evan Mc Kie

La blessure de Nicolas Le Riche a permis d’inviter le danseur Evan Mc Kie, danseur au Stuttgart Ballet, qui dansera avec Aurélie Dupont. Voilà les distributions à l’heure
d’aujourd’hui, ce qui peut encore changer :

Les 9, 11, 13, 16 décembre

Eugene Oneguine Evan McKie
Lenski Josua Hoffalt
Tatjana Aurélie Dupont
Olga Myriam Ould Braham
Prince Gremine Karl Paquette

Les 10, 14, 20, 22, 24 (14h30) décembre

Eugene Oneguine Benjamin Pech
Lenski Josua Hoffalt (10 ; 14)/Fabien Révillon (20; 22; 24)
Tatjana Clairemarie Osta
Olga Mathilde Froustey
Prince Gremine Christophe Duquenne

Les 21, 24, 26, 28, 30 décembre

Eugene Oneguine Mathieu Ganio
Lenski Florian Magnenet
Tatjana Isabelle Ciaravola
Olga Muriel Zusperreguy
Prince Gremine Christophe Duquenne

Les 23, 27, 29 et 31 décembre

Eugene Oneguine Karl Paquette
Lenski Audric Bezard
Tatjana Dorothée Gilbert
Olga Eve Grinsztajn
Prince Gremine Nicolas Paul

J’ai vu en répétition une distribution hybride qui n’est pas là, parmi les distributions proposées mais que j’ai trouvé excellente. Dommage qu’elle n’existe pas en scène. Je suis pressée de voir Evan Mc Kie en Onéguine. Je vous conseille cette distribution ou celle Ciaravola/Ganio, qui me semble vraiment être la meilleure.

  • Le blessé de la semaine : Nicolas Le Riche

Décidément, c’est l’hécatombe. L’an dernier les filles cygnes tombaient comme des mouches, cette année la loi des séries s’attaquent aux hommes de la compagnie. Après Mathias Heymann, Vincent Chaillet, voilà que Nicolas Le Riche s’est blessé en scène lors de la représentation de Cendrillon du 1er décembre. Remplacé au pied levé par Florian Magnenet (il se karlpaquettiserait pas un peu celui là?), le danseur étoile déclare forfait sur les deux ballets des fêtes. Tristesse de ne pas le voir danser, son rôle dans  Phèdre m’avait un peu laissé sur ma faim.

Il est remplacé par Karl Paquette dans Cendrillon et par Evan Mc Kie, danseur canadian, soliste au ballet de Stuttgart dans Onéguine.

J’espère qu’il se remettra vite et qu’on aura tout de même l’occasion de le voir danser très vite.

  • En vrac

Ekatarina Shipulina a été nommée étoile au Bolshoï après son rôle dans le Clair Ruisseau.

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En mai 2012, une exposition sur les costumes de La Source aura lieu au musée du costume de scène à Moulin. En attendant Martine Kahane donnera une conférence le 12 janvier à Orsay sur Degas et La Source.

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Le magazine Danser devient bimestriel… pour compenser, il y aura plus de critiques et plus de pages.

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Akram Khan travaille sur un Sacre du Printemps pour 2012.

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Le Prix de Lausanne fait un calendrier de l’avent sur sa chaine youtube. Chaque jour, une vidéo à découvrir.

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L’autre sortie à ne pas manquer c’est la suite du programme Forsythe à Chaillot. Impressing the Czar commence mardi et s’achève samedi. Il
reste des places, allez-y !

Impressing the czar

© Johan Person

  • La vidéo de la semaine : (fausse) pub Repetto par Deyan Parouchev

Voilà le travail de Deyan Parouchev fait avec la jolie Fanny Gorse. N’hésitez pas à dire ce que vous en pensez et à diffuser cette vidéo. Je trouve ça plutôt réussi.

Les nouvelles du 19 septembre

MAG pour Repetto

 

Que je l’aime ce sac Repetto. Par contre ils se la jouent « Kelly », car il faut le commander pour l’avoir… la prix n’en parlons pas. Pour ne pas y penser, concentrons nous sur l’agenda de la semaine !

  • Le ballet de la semaine : La soirée Lifar Ratmansky

Reprise de la danse cette semaine à Garnier ! Ouf cela commençait à me manquer. La semaine j’avais oublié mon coup de gueule de la semaine. L’opéra a restreint les places pour les séances de travail et autres convergences, et par conséquent je n’ai eu aucune séance de travail par l’Arop… GRRRR le petit rat est furieux mais trouvera bien un moeyn de voir quelques répétitions. La danse reprend, mais ces derniers temps je ne me suis pas pour autant ennuyée. Ce week end fut théâtral. Je suis allée à La Colline voir L’homme inutile ou la conspiration des sentiments mis en scène par Sobel. L’ennui fut à son comble. Je n’ai pas aimé le texte, qui m’a semblé bien vieillot. La mise en scène était pas mal, mais les deux heures me sont restées dans les jambes. Samedi cela allait mieux je suis allée voir In Paris, et j’ai beaucoup aimé ce spectacle multiforme. Hier, la pièce Collaboration au Théâtre des Variétés m’a enchantée. Super comédiens (Strande et
Aumont respectivement dans les rôles de Zweig et Strauss), très beau texte, une mise en scène pas très originale mais efficace. Je vous la recommande vivement. Aujourd’hui, je suis très heureuse car je vais voir Le Petit chaperon rouge de Joël Pommerat, à Montreuil et le soir je file voir Alagna dans Faust. Mercredi retour de la danse ! Alors c’est quoi cette première soirée de spectacles ? Et bien c’est une reprise d’un ballet de Lifar que Claude Bessy a été chargée de remonter et de transmettre à la jeune génération. Les échos d’Amélie et de Fab sont partagés. De la création de Ratmansky, je n’ai pas eu que des bons echos non plus. J’espère vous donner un avis plus enthousiaste après avoir vu la soirée mercredi (déjà il y aura le défilé, c’est déjà pas mal!). Les distributions sont super alléchantes par ailleurs, suivez le lien pour les voir complètement, les deux principales étant celles là :

Distribution des 19, 21

Phèdre
Phedre Marie-Agnes Gillot
Thésée Nicolas Le Riche
Oenone Alice Renavand
Hippolyte Karl Paquette
Aricie Myriam Ould Braham
Psyché
Psyché Aurélie Dupont
Eros Stéphane Bullion
Vénus Eve Grinsztajn
2 Soeurs Mélanie Hurel, Géraldine Wiart


Deuxième distribution

Phèdre

Phedre Agnès Letestu
Thésée Vincent Chaillet
Oenone Sabrina Mallem
Hippolyte Josua Hoffalt
Aricie Mathilde Froustey
Psyché
Psyché Dorothée Gilbert
Eros Mathieu Ganio
Vénus Amandine Albisson
2 Soeurs Mélanie Hurel, Géraldine Wiart
  • La pub de la semaine : l’envol d’Air France

 

 

Quoi de mieux que de reprendre un des plus beaux portés du répertoire pour en faire une pub? Extrait du Parc d’Angelin Preljocaj, le clip d’une minute a été tourné dans le désert de Ouarzazate sur un miroir pour la compagnie Air France. La danse ça donne des ailes et le résultat est plutot beau. Voilà le making of du tournage :

 

  • La fête de la semaine : Blanca Li organise l’évènement !

Sur le site officiel, vous aurez toutes les infos avec précision. Trois jours de fête l’idée est plutôt bonne. Je vous en copie les infos principales.

PROGRAMME DES COURS DE DANSE INTERACTIFS

Échauffement avec Blanca Li

Bolywood avec Dolsy

Electrodance avec Cerizz

Danse japonaise traditionnelle avec Juju Alishina

Danse balinaise avec Ilse Peralta

Samba avec Fabio Aragao

Capoeira avec Vladimir Frama

Baroque avec Bruno Benne

Charleston avec Mélanie Ohl

Salsa avec Isis Figaro

Merengue avec Patrick Bias

Danse orientale avec Nadim Bashoun

Danse indienne Bharata Natyam avec Mallika Talak

Danse traditionnelle grecque avec Dimitri Sissiaridis

New Style avec Yohann Tété

A la manière de Michael, pour enfants avec Elias Ciamos

Danse traditionnelle turque avec Neziha Turken

Irish Dance avec Sarah Clark

Flamenco avec Veronica Vallecillo

Dance Africaine avec Serge Dupont Tsakap

Danse contemporaine avec Bruno Péré

Danse classique avec Antonio Alvarado

Hiphop avec Janfi


La Nef métamorphosée en gigantesque studio de danse accueille la Fête de la danse de Blanca Li (vidéo), grand rassemblement festif et populaire, qui se propose de faire découvrir au grand public et de manière participative la danse sous toutes ses facettes.

Des chorégraphies d’initiation à la danse, en live ou en vidéo, et des démonstrations permettent une approche de la diversité dansée: de la danse classique à la danse bollywood en passant notamment par la danse contemporaine, l’africaine, le flamenco, la salsa, le hip-hop, l’electro ou la danse balinaise.

Amateur éclairé, professionnel ou simple curieux, chacun est invité à parcourir, de façon ludique et libre, les différentes pistes de danse, libre de se faire observateur ou participant, d’une façon spontanée et festive, pour que la danse ne soit pas qu’un spectacle!

N’oubliez pas de vous inscrire pour participer à la flashmob, en envoyant simplement un mail à l’adresse dancemob@blancali.com.

Et révisez la chorégraphie ! J’y serai le vendredi soir, le reste du week end peut être pas, car il est déjà bien chargé !

Blanca Li dans Madame Figaro. Elle sera dans les mots de minuit sur France 2 le 21 septembre.

  • Le DVD de la semaine : Pina de Wim Wenders

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Très attendu, le DVD et le Blu Ray du film de Wim Wenders sort ce mercredi. J’en connais plusieurs qui vont se ruer dessus. J’ai vraiment hâte de revoir la 3D du Sacre qui m’avait tant émue.

  • En vrac

 

Les photos de la série Out of stage de Deyan Parouchev sont sorties en carte postale. Pour le moment elles sont en vente exclusivement chez Cas-Danse, au 17 rue de Chateaudun, 75009 Paris.

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Letestu parle de son chien ici, MAG de son appart , mais aussi des coulisses de l’émission La meilleure danse.

MAG sera aussi dans le casting d’une émission God save my shoes diffusé le 04 octobre sur Canal plus.

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Voir les décors originels de La source, c’est en suivant ce lien.

Nouvelles de la semaine du 06 juin

Les petits rats par Repetto

Bon alors ceux là il me les faut ! Ne sont-ils pas trop chous ces petits rats ? Ils ornent la nouvelle vitrine de la boutique Repetto rue de la Paix. Allez il vous reste deux jours pour voir le fabuleux Rain d’Anne Teresa de Keersmaeker, profitez-en pour faire un détour rue de la Paix.

  • La sortie de la semaine : pas de danse tous au théâtre ! 

Cette semaine, c’est le vide à Paris. Je vous conseille donc d’aller au théâtre. Jusqu’au 11 juin à la Colline, il y a deux superbes pièces de Strindberg, Créanciers et Mademoiselle
Julie
, mises en scène par Christian Schiaretti. Si les textes acerbes et caustiques de Strindberg ne sauraient vous convaincre, la mise en scène devrait finir par vous persuader. Pour Créanciers (je n’ai pas encore vu Mademoiselle Julie dans cette mise en scène), un décor vert et rouge à tomber par terre, une robe rouge qui fait tourner la tête de deux maris, un trio infernal dans une intrigue qui monte en suspens et qui se dévoile peu à peu. On est tenu en haleine du début à la fin.

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Si vous préférez une pièce plus déjantée, vous pouvez aller voir La Famille Semianyki au théâtre du Rond Point. Sorte de famille Adams moderne, la pièce montre comment cette famille de fous furieux survit dans une Russie bancale.

  • La sortie ciné de la semaine :  un baiser papillon

Juste pour y voir Nicolas Le Riche. D’accord maigre argument, mais disons que ce n’est pas comme si on l’avait beaucoup vu sur la scène de Garnier..

Bon alors le pitch, un couple qui s’aime qui d’un coup apprend une terrible nouvelle qui bouleverse sa vie. C’est une tranche de vie en somme, dans lequel notre étoile joue le rôle je vous le donne en mille d’un professeur de danse. Dans la bande annonce on l’aperçoit à 1’21. Sinon il y a plein d’autre films à aller voir, Tomboy, Le garçon au vélo, The Tree of Life, Minuit à Paris, Le chat du Rabbin, etc.

 

  • La news people de la semaine : mariage de danseurs anglais

C’est Pink Lady qui a donné l’info. Ils l’ont annoncé cette semaine Alina Cojocaru et Johan Kobborg vont se marier. Après la représentation de Manon de samedi soir, des fleurs pleuvaient sur la scène. C’était paraît-il très émouvant.

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Bill Cooper / ROH ©

 

  • Le concours du mois : entrer à l’Opéra de Paris

Le concours externe aura lieu le 4 juillet 2011. Il faut s’y inscrire avant le 18 juin.

Toutes les infos sont sur le site de l’Opéra de Paris en suivant ce lien.

Pour les filles, elles doivent présenter « Soir de fête », chorégraphie de Léo Staats, musique de Léo Delibes.

Pour les garçons, ils doivent présenter « La Belle au Bois Dormant », Acte II, 1ère variation du Prince, chorégraphie de Rudolf Noureev d’après Marius Petipa, musique de Piotr Ilyitch Tchaïkovski.

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  • Le bonus vidéo de la semaine : un docu sur Noëlla Pontois