Prix de la danse

Prix de la danse AROP : François Alu & Charlotte Ranson récompensés

Vendredi 23 novembre, rendez-vous au Grand foyer de l’Opéra Garnier pour la remise des prix de la danse de l’Arop. L’occasion de rencontrer les artistes, d’échanger et de boire une coupe de champagne.

Chez les filles, les membres de l’Arop ont élu la très jolie Charlotte Ranson. La danseuse commence sa carrière de danseuse à l’école de danse de l’Opéra de Paris en 1996. Elle est engagée dans le corps de ballet en 2002. Elle est coryphée depuis 2006 et, très vite remarquée par les grands chorégraphes contemporains, elle est choisie pour des rôles de soliste. Magnifique dans le plus jeune sœur de La maison de Bernarda de Mats Ek, évanescente dans le rôle de l’Amour dans Orphée et Eurydice de Pina Bausch, sa grâce et son élégance naturelle ont séduit le public depuis longtemps. Elle reçoit le Prix Carpeaux en octobre 2003. Dans son discours, elle tient à remercier le public et ces grands chorégraphes qui lui permettent de vivre son rêve, ce qu’elle aime le plus au monde, danser et être sur scène.

Chez les garçons,  François Alu, jeune danseur fougueux de la compagnie, révélation du concours interne de l’an passé. Il avait dansé un merveilleux Solor, le public avait frémi. Cette année encore, nous avons eu le droit à un grand danseur, qui a brillé lors du dernier concours de promotion. François Alu a commencé la danse avec sa mère. Il entre à l’école de danse en 2004 et il intègre le corps de ballet en 2010. A tout juste 19 ans il impressionne le public, c’est le phénomène de l’Opéra. Sa technique brillante, son appréhension des rôles, en fait un des excellents solistes de la compagnie. On a pu le voir dans l’idole dorée dans Bayadère, dans Alain dans La Fille Mal Gardée ou dans le chef des mendiants dans L’histoire de Manon. Vous pourrez le voir danser dans le chef des gitans dans Don Quichotte, sur scène jusqu’au 31 décembre. Il a reçu le Prix Carpeaux en 2012 . Dans son discours, il prend conscience de la chance qu’il a, d’être dans cet élan de bonheur. Il remercie ses proches et la directrice de la danse, avec qui il peut être en désaccord, mais avec qui il a une relation sincère.

Prix de la danse AROP 2011

 

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©Elendae

Vendredi soir c’est la course, je sors de chez moi en catastrophe, mais je ne sais toujours pas courir en jupe et avec 10 cm de talons. Du coup, je fais patienter la souris, qui je pense, a loupé par ma faute le début du discours. Moi aussi par la même occasion. J’arrive en plein discours d’Héloïse Bourdon, qui semble émue et dont le discours est bien préparé. Héloïse Bourdon, si vous ne la connaissez pas, et bien il va falloir ouvrir vos mirettes pendant les ballets, car c’est quelque chose. 20 ans, une technique incroyable, un des plus beaux ports de tête du corps de ballets, une élégance dans les bras, bref, quand elle est sur scène, elle ne peut pas vous laisser indifférent. L’année dernière vous l’avez peut être vue dans le lac (Czardas, ou les grands cygnes) ou en Rosaline dans Roméo et Juliette. Je ne l’ai pas beaucoup vue danser l’an dernier mais je l’ai vue au concours où elle était une très belle Odette. Le prix est amplement méritée tant la jeune femme fait l’unanimité. Douce et souriante, elle charme l’assemblée.
Juste le temps pour moi d’apercevoir Elendae et de la rejoindre au centre du foyer. C’est maintenant au tour de Fabien Révillon de se voir remettre le fameux prix. Le discours est plus libre, il est plus à l’aise, mais avec autant de sincérité. Petite attention particulière pour Karl Paquette qu’il remercie chaleureusement pour ses conseils et son soutien. L’intéressé en est touché. J’avais beaucoup aimé Fabien Révillon au concours l’an passé. J’avais trouvé qu’il avait une volonté particulièrement forte de montrer ce qu’il avait dans le ventre.

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©Elendae

Les discours et les multiples remerciements terminés, voici venu le temps des petits fours et discussions entre balletomanes. Palpatine et la souris ne sont pas loin. Voilà Joprincesse, twitteuse de choc, mon amie E***. Il n’y a pas beaucoup de danseurs dans la salle ce soir, mais par contre ça grouille de têtes grises qui ne décollent pas du buffet. Résultat, on n’a pas eu accès aux petits fours salés, heureusement on se venge sur les sucrés.. Les bloggueurs, twitteurs & cie, une équipe de choc ( et de gourmands…) ! La conversation continue sur le débat existentiel sur Lyon, à savoir qui fait le week end du 17-18 décembre AROP. J’en suis, ainsi que E***, je crois que Jo va y participer. Reste
plus qu’à convaincre les autres. Si vous hésitez, lisez mon compte rendu de celui fait il y a deux ans. J’en garde un super souvenir. La salle se vide, il faut dire qu’il n’y a plus de champagne au bout d’une heure. On est donc prié de quitter le grand foyer, juste au moment où je me serai bien lancée dans une longue traversée de grand jetés! Qu’importe, je ferai des entrechats avenue de l’Opéra en allant manger un ramen, avec les survivants de cette soirée. Elles sont tout de même très agréables ces mondanités.

Prochain rendez vous mondain : la remise des prix lyriques au Grand Hôtel le 22 novembre.