Quelques mots sur cette exposition qui s’achève dimanche 31 mars, avec une dédicace de Noëlla Pontois. L’exposition présente sur 3 étages la vie de danseuse de Noëlla Pontois, cette étoile qui a marqué une génération.
Au rez-de-chaussée, on découvre une collection de costumes avec au centre celui de Giselle, prônant, tel un trophée au milieu de la pièce (à noter qu’il avait été prêté à Sarah Kora Dayanova quand elle avait participé au Prix de Lausanne). Des vidéos sont projetées sur la coupole du lieu et contre des rideaux. On découvre les affiches de gala, des articles de journaux, des couvertures de magazines. A noter que la danse classique était un art bien plus populaire qu’elle ne l’est aujourd’hui, faisant ainsi la une de Télé Loisirs. Des photos en noir et blanc de Michel Lidvac, qui a une sens certain du portrait.
Au premier étage, on découvre une autre Noëlla Pontois, celle des affiches publicitaires Kodak ou l’héroïne de romans-photos. Quelques articles sur Miteki Kudo, sa fille, son entrée à l’école de danse ou dans le corps de ballet. Quelques photos personnelles aussi, d’une maman au regard admiratif sur son enfant.
Dans une autre partie de cet étage, on découvre l’impératrice de la danse dans ces grands rôles. Des photos avec Noureev, des vidéos, le costume du 2ème acte, qui semble aussi léger que sa propriétaire. Les photos sont superbes et retranscrivent assez bien pour des images figées, ce que pouvait être la grâce de l’étoile.
Pour aller au deuxième étage on monte les marches sur lesquelles sont inscrites les grands moments de la carrière de Noëlla Pontois. On arrive dans une reconstitution de sa loge, avec ses objets personnels. Éventails, barrettes de fleurs, maquillage, photos, peintures, paires de pointes, costumes personnels, on est plongé dans une intimité particulière. Lieu de préparation, de concentration mais aussi de détente, on sent toute l’âme de la danseuse dans les objets choisis avec beaucoup de raffinement.
S’ensuivent deux vidéos, avec de nombreuses images d’archives, beaucoup d’extraits avec le grand Noureev qui fut un partenaire à part de l’étoile.
L’exposition se visite avec plaisir, on passe sans se lasser devant les photos de Michel Lidvac et Francette Levieux, les costumes de l’artiste. C’est une exposition très émouvante, qui touche le spectateur, qu’il ait connu ou non l’étoile sur scène.
La page de l’évènement sur Elephant Paname, clic Plus de photos sur la page Facebook, clic
Merci à JMC pour la place.
Quelle semaine ! Le monde de la danse a été de nouveau été chamboulé pour des raisons un peu plus positives que la semaine dernière ( l’affaire Sergeï Filin, ndlr). Benjamin Millepied a été nommé à la tête de l’Opéra de Paris, pour succéder à Brigitte Lefèvre le 15 octobre 2014. J’y reviens tout de suite car il y avait tout de même beaucoup de choses à lire !
L’évènement de la semaine : la nomination de Benjamin Millepied
Depuis novembre, ou presque, la décision avait été prise. On l’avait croisé dans les couloirs de l’Opéra, son nom commençait à être chuchoté, avec celui d’Alexeï Ratmansky. Stéphane Lissner, qui succédera à la tête de l’Opéra à Nicolas Joël a choisi son directeur de la danse, qui succèdera à Brigitte Lefèvre le 15 octobre 2014. C’est le danseur-chorégraphe Benjamin Millepied qui la remplacera. Il a été engagé en CDI et a présenté son projet en conférence de presse. Il commencera son job par mener la saison 2014-2015 dont on connaîtra le contenu complet bientôt. Elle a été composée par Brigitte Lefèvre, de façon logique, puisque les saisons se construisent sur 3 ou 5 ans. Il composera donc sa première saison pour 2015-2016. Son projet pour l’Opéra n’est pas encore bien dessiné, mais de grandes lignes ont été posées.
Tout d’abord, le plus américain des danseurs français souhaite qu’il y a plus de créations et que ces créations soient des ponts entre les arts. Il souhaite que ces créations ne soient pas des explosions de budget. Il faudra faire avec peu, et se concentrer sur la danse. En ce sens, il souhaite aussi créer une cellule chorégraphique pour développer ce talent chez les danseurs de la compagnie. Lui continuera pour sa part à chorégraphier en commençant par Daphnis et Chloé l’an prochain.
Millepied a la volonté de démocratiser le ballet, en le sortant de ses murs. Les danseurs pourraient présenter des pièces dans d’autres théâtres, dans des musées. Les tournées, comme l’avait déjà dit Lissner, auront aussi lieu en France. Pour l’instant l’Opéra ne se produit qu’à l’étranger, cette année en Australie et au Japon. Millepied veut aussi que les œuvres présentées au public soient claires, surtout en ce qui concerne les créations. Il souhaite expliquer au public les œuvres.
Pour ce qui est de l’héritage classique, il a beaucoup de respect pour les grands ballets. Il reprendra ceux de Noureev dans un premier temps, mais ne s’interdira pas de revisiter les grands ballets. Il invitera aussi de nombreux chorégraphes de sa génération comme Paul Lightfoot, ou encore le petit génie Liam Scarlett.
Sa jeunesse apportera un air différent de celui de Brigitte Lefèvre. Il arrive de l’extérieur, n’a pas fait le même parcours que les danseurs de la compagnie. Un regard neuf en somme. Il devra se faire sa place parmi eux. Pas facile, mais si les idées sont bonnes, on peut espérer que le reste suivra. C’est en tous les as à mon sens un choix audacieux, car il apportera quelque chose de complètement différent, tout en continuant à travailler avec les maîtres de ballet déjà en place. Pour ma part, je suis plutôt curieuse de voir ce que cela va donner. Les idées avancée me plaisent, moi qui suis plus amatrice de danse moderne, qui se sert d’un certain langage classique, ou de danse complètement contemporaine (l’idée de La belle au bois dormant l’an prochain… au secours… sachant qu’à Garnier, au même moment, ce ne sera pas mieux). Il lui faudra du courage pour mener cette aventure « inouïe », comme il l’a qualifié.
Point people : oui Natalie Portman l’accompagne à Paris.
A lire dans la presse en français :
Communiqué de presse de l’Opéra de Paris, clic
Le Figaro, Ariane Bavelier, L’Opéra de Paris désigne son nouveau directeur du ballet, clic
Le Figaro, Ariane Bavelier, Opéra de Paris, place au XXIème siècle, clic
Le Figaro, Ariane Bavelier, L’héritage de Brigitte Lefèvre, clic
Le Figaro, Ariane Bavelier, Millepied explique son projet, clic
Libération, Millepied nommé directeur du ballet de l’Opéra, une « West side story », clic.
Le Monde, L’Opéra de Paris désigne son nouveau directeur de la danse, clic
Le Monde, Benjamin Millepied, à nous deux Paris, clic
Le Monde, Portfolio, itinéraire d’un danseur surdoué, clic
Le JDD, Benjamin Millepied directeur de la danse à l’Opéra de Paris, clic
Culturebox, Benjamin Millepied, futur directeur de la danse à l’Opéra de Paris, clic.
Paris Match, Philippe Noisette, Benjamin Millepied, du glamour à l’Opéra de Paris, clic
Paris Match, Philippe Noisette, Benjamin Millepied, le pari de Stéphane Lissner,clic
Les Echos, Philippe Noisette, Un Palais de la danse pour le prince Millepied, clic
Dansermag, Ariane Dollfus, Benjamin Millepied nommé directeur de la danse à l’Opéra de Paris, clic
Télérama, Benjamin Millepied nommé directeur de la danse, clic
Le Huffington Post, Benjamin Millepied, le marie de N. Portman nommé directeur de la danse, clic
A lire dans la presse en anglais :
New-York Times, Paris Opera Ballet Picks Outsider for New Director, clic
New-York Times, Benjamin Millepied Answers Questions About His New Post With Paris Opera Ballet, by Roslyn Suclas, clic
The Guardian, Can Benjamin Millepied walk the walk at the Paris Opera Ballet?, clic
Dance Magazine, Le directeur : Millepied to run POB, clic
Los Angeles Times, Benjamin Millepied talks about leaving L.A. dance for Paris, clic
A lire sur les blogs :
Ma chronique, clic
Danses avec la plume, clic
Blog à petits pas, clic
Impressions danse, clic
Musicasola, clic
Danse Opéra, clic
Le Live-tweet de la conférence de presse par Bella Figura, clic
Blog L’Express de Laurence Liban, clic
Les Balletonautes, clic
Les sorties de la semaine
Kaguyahimé à l’Opéra de Paris commence cette semaine, vendredi 1er février. Ce ballet de Jiri Kylian raconte une légende japonaise, celle de Kaguyahimé princesse de Lune qui descend sur la terre. Elle y rencontre des villageois, des citadins, qui tombent tous amoureux cette déesse, mais c’est l’empereur Mikado qui gagnera son cœur. Jiri Kylian propose une lecture très épurée, mélangeant les musiques traditionnelles du Japon à des musiques plus contemporaines, plus occidentales aussi. Le ballet est donné pour la première fois à Garnier, je pense qu’il prendra plus de force encore.
Côté distributions, on trouvera trois couples. Alice Renavand assure la première, à la demande du chorégraphe parait-il, avec Hervé Moreau. Puis nous retrouverons Agnès Letestu et Vincent Chaillet et enfin Marie-Agnès Gillot avec Alexis Renaud. Les distributions du corps de ballet sont alléchantes également, avec des habitués des casts contemporains, et la découverte d’Allister Madin, dans ce répertoire.
Voir toutes les distributions, sur le site de l’Opéra de Paris, clic.
Relire ma chronique sur la répétition publique qui a eu lieu le 19 janvier, clic
Relire ma chronique sur le ballet vu à l’entrée au répertoire, clic
Plus d’infos et réservations sur le site de l’Opéra de Paris, clic.
L’exposition Noëlla Pontois, divine étoile, débutera le vendredi 1er février à Elephant Paname. L’exposition retracera le parcours de cette artiste photos, vidéos, costume et loge d’artiste reconstituée. C’est à voir du 1er février, jusqu’au 29 mars 2013. Plus d’infos sur le site d’Elephant Paname, clic.
Le concours de la semaine : Le Prix de Lausanne
Le Prix de Lausanne 2013 commencera demain ! Cette compétition rassemble des danseurs du monde entier. Ils ont été sélectionnés par vidéo et CV. Ils vont danser devant un jury mais aussi devant des directeurs de compagnie. Ils peuvent ainsi toucher des bourses pour faire des stages, les plus âgés avec un contrat. Ils prennent des cours pendant une semaine, avec des professeurs renommés. Ils présentent à la fin de la semaine deux variations, une classique, une contemporaine. Les pays les plus représentés sont souvent la Chine et le Japon. Cette année, Elisa Lons, étudiante au CNSMDP, est la seule candidate française. Pour voir la liste des candidats, clic.
Vous me direz pourquoi suivre un concours qui se situe en Suisse ? Parce que le Prix de Lausanne est facile à suivre ; comptes Youtube, Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr, et Pinterest, des vidéos sont mises en lignes, des centaines de photos, la finale est retransmise en direct sur le site internet du concours. Elle aura lieu samedi 2 février.
La photo de la semaine
C’est la superbe photo d’Agathe Poupeney bien sûr ! Joyeux anniversaire l’école de danse!
En vrac
Suite de l’affaire Sergeï Filin, directeur du Bolchoï agressé à l’acide : le danseur Nikolaï Tsiskaridze a été interrogé par la police. Contrairement à d’autres danseurs, il a clairement affiché son indifférence face à son directeur. A lire sur le sujet, l’article d’Ariane Bavelier, clic, l’article du Guardian, clic, et celui du Monde, clic.
A lire aussi, cet article très intéressant du Courrier International, sur l’ambiance qui règne au Bolchoï… ça ne fait pas rêver, clic
Les danseurs de l’Opéra de Paris sont arrivés en Australie pour y danser Giselle.
A lire, un article de Philippe Noisette sur la transmission du travail de Pina Bausch par Dominique Mercy, clic.
L’Opéra de Paris a signé un accord avec Telmondis Distributions pour la diffusion de ses captations. L’Opéra de Paris diffusera l’an prochain entre 8 et 10 captations.
Nouvelle campagne Repetto avec en égérie Dorothée Gilbert.
La vidéo de la semaine
Claire Gandolfi dansant dans le clip de Private Pepper.
Noël et ses repas gargantuesques ont eu raison de moi. Le petit rat a eu les yeux plus gros que le ventre et après des festivités familiales, c’est mon lit que j’ai rejoint avec fièvre et gastro (ce qui a le mérite d’éliminer une grande partie des excès!).
J’ai regardé mercredi la soirée spéciale danse sur France 2. Si vous ne ‘avez pas vue, je vais vous mettre les liens de rattrapage. On a commencé avec Fais danser la poussière, petit téléfilm bien familial et bien pensant, soulignant tout de même avec justesse, un racisme sévissant de façon forte en France dans les années 70-80 (et je sais de quoi je parle…). Il n’est pas disponible en replay, mais vous pourrez vous en passer. Un jour, un destin, consacré à Rudolf Noureev avait le mérite de faire découvrir le personnage au grand public via un point de vue plutôt français. Assez peu d’images de danse au final, beaucoup d’interviews, de témoignages. Merci à Ariane Dollfus dont la biographie du génie russe a bien éclairé les réalisateurs. Allez hop, si vous ne l’avez pas lu, clic. Pour revoir l’émission, clic.
Je suis partagée sur le dernier documentaire, La danse à tout prix. Monté à la manière d’une real TV, avec des suspenses insoutenables, « Mais qui d’Héloïse, le cygne blanc, Pierre-Arthur, l’oiseau Phényx, François le jeune guerrier ou Léonore le cygne noir aura le concours… », la présentation était assez insupportable. Il avait ceci dit le mérite d’expliquer aux non-initiés le fonctionnement de l’institution, certes, de leur point de vue, on aurait dit que l’Opéra c’était la Star Académy…A 23h40, je ne suis pas sûre que beaucoup de non-initiés étaient devant leur poste. C’était en revanche très plaisant de voir les quatre artistes au travail, surtout lors des répétitions avec les conseils avisés d’Aurélie Dupont et Agnès Letestu. L’émission a réuni 300 000 téléspectateurs. Pour la revoir, clic.
Depuis mon lit, j’ai aussi regardé La danse au travail, coffret DVD assez passionnant, clic. Regarder Guillem danser Forsythe, en répétition, puis en scène… on ne s’en lasse pas. Puis regarder Forsythe travailler aux répétitions d’Impressing The Czar… Je vous conseille vivement ce coffret que je n’ai pas fini d’explorer.
Samedi j’ai retrouvé des forces pour aller au Théâtre de la ville voir Desh d’Akram Khan et je n’ai pas été déçue du déplacement. J’ai passé une soirée remplie de poésie et d’émotions. Si vous en avez l’occasion ne manquez pas ce voyage artistique. Pour relire ma chronique, clic.
Les sorties de la semaine
La sortie de la Saint-Sylvestre pour moi se passera à Garnier pour revoir la soirée Forsythe/Brown.
Cette semaine, le ballet de l’Opéra de Paris se repose avant de partir en tournée vers un pays grand et chaud danser Giselle. La compagnie d’Angelin Preljocaj investit les lieux pour quelques jours avec deux pièces, Helikopter et Eldorado. A voir du 5 au 10 janvier 2013.
Le festival 1,2,3 Opéra!donnera sa première édition du 15 au 26 juin et est consacré aux classes du programme Dix mois d’école et d’Opéra. Les classes pourront ainsi présenter leur travail. Pour l’occasion Sébastien Berthaud va chorégraphier une pièces pour 24 enfants de 6ème. J’espère qu’il y prendra beaucoup de plaisir, pour en avoir l’expérience, les enfants sont un matériau et une inspiration d’une richesse rare. Leur ouverture d’esprit est fascinante.
On parle de Don Quichotte dans le Figaro Madame et dans Danse Magazine.
Le NYTimes a vu la soirée Forsythe, voici ce que Roslyn Sulcas en a pensé, clic.
Réécouter Ludmila Pagliero dans le Grand entretien de France Culture , clic.
A lire dans les kiosques, Causette et son article sur Anna Halprin.
Ne manquez pas le 4 janvier, Don Quichotte est rediffusé sur ARTE dans la distribution Dorothée Gilbert Karl Paquette.
Le Bolchoï serait de retour à Paris en 2014 avec un programme Ratmansky.
La vidéo de la semaine : Allister Madin, chef gitan
Bravo à Allister Madin qui a assuré quinze représentations du Chef gitan avec toujours autant de panache (et de virilité…). Olé !
Bonus : mon top 10 de 2012 !
Mon top 10 danse a été facile à faire, je n’ai presque pas eu besoin de réfléchir.
1) Sharon Fridman, découvert cet été au Théâtre de l’Athénée lors du Festival Paris Quartier d’été avec A****. Revu cet hiver au Silencio. Sa danse est fascinante, envoûtante, ensorcelante. Relire ma chronique, clic.
2) May B de Maguy Marin, pas besoin de mots, chef d’œuvre absolu, soirée inoubliable. Relire ma chronique, clic.
3) Desh d’Akram Khan. Oui c’est très récent, mais quand même ! C’était très fort, et peu de pièces cette année m’ont donné autant d’émotions ! Relire ma chronique, clic.
4) Orphée et Eurydice de Pina Bausch, parce qu’on ne peut se lasser de la danse de Pina, parce que l’Opéra de Paris a dansé ce chef d’œuvre avec une grandeur d’âme rare et sincérité. Relire ma chronique, clic.
5) Revelation d’Alvin Ailey. J’ai passé une soirée géniale, j’ai vu le public en folie et j’adore ce ballet, plein de vie ! Je ne l’ai malheureusement pas chroniqué, cela doit traîner dans un de mes carnets.
6) Apartement de Mats Ek, belle reprise de cette pièce drôle, émouvante. Je ne mets que cette pièce, car le Robbins qui l’accompagnait m’a plutôt ennuyée. Relire ma chronique, clic.
7) Les adieux de Clairemarie Osta dans l’Histoire de Manon. Moment très émouvant après une jolie série de ce ballet. Relire ma chronique, clic.
8) Roméo et Juliette de Sasha Waltz avec Mélanie Hurel et Vincent Chaillet. Très jolie prise de rôle dans ce ballet à la scénographie superbe. Les deux jeunes interprètes ont su utiliser le langage de la chorégraphe allemande. Relire ma chronique, clic.
9) Cesena d’ATDK. Cette pièce qui a fait beaucoup de bruit, m’a émerveillée. Le travail de cette chorégraphe me fascine, car c’est une vraie expérience auditive et visuelle qu’elle a fait vivre aux spectateurs. Relire ma chronique, clic.
10) Bayadèreavec Zakharova. La déesse russe m’a happée. J’ai adoré cette soirée, j’en garde un souvenir très joyeux. Relire ma chronique, clic.
ERRATUM : J’ai oublié dans mon top 10, une pièce que j’ai adoré, bien évidemment, 1980 de Pina Bausch ! Voilà mon Top 10 est un TOP 11 je ne serai jamais cartésienne ! Relire ma chronique, clic.
Mon top 5 autres spectacles :
1) L’irrésistible ascension d’Arturo Ui, parce Martin Wuttke est un acteur extraordinaire et la mise en scène d’Heiner Müller est d’une intelligence rare. Relire ma chronique, clic.
2) Medea de Sasha Waltz et Pascal Dusapin. La danse de Waltz, la musique, la mise en scène forte et lisible. Sublime. Relire ma chronique, clic.
3) Nouveau roman de Christophe Honoré au Théâtre de la Colline. Drôle, intelligent, très bien mis en scène, belle écriture. A voir sans modération. Relire ma chronique, clic.
4) La Traviatad‘Andrea Breth, pour sa mise en scène superbe et provocatrice. Relire ma chronique, clic.
5) Le gros, la vache et la mainate de Bernard Menes, parce que je n’avais jamais autant ri devant une pièce de théâtre.
Mon flop 5 de l’année 2012 :
1) Napoli par le Ballet du Danemark. Relire ma chronique, clic.
2) Kabuki par le ballet de Tokyo. Relire ma chronique, clic.
3) La saison 2011 2012 du Théâtre de la colline, que des purges… Si bien que même les bons spectacles, on ne s’en rappelle plus…
4) La petite, seule erreur de ce début de saison au Théâtre de la Colline
5) Ballet am Rhein, trop de prétention tue la danse. Relire ma chronique, clic.
A noter dans les autres moments remarquables de cette année 2012 : les trois nominations d’étoiles à l’Opéra de Paris (j’ai assisté à 2!!) , bravo donc à Ludmila qui a depuis explosé tout en Kitri, Josua Hoffalt et Myriam Ould-Braham, qui a fait un beau début de saisons dans la soirée Balanchine. L’ouverture d’Elephant Paname, lieu assez magique. On attend avec impatience l’exposition de février qui sera consacrée à Noëlla Pontois. Ma visite aux Ateliers Berthier, lieu fantastique où l’on découvre l’envers du décor. Pour revoir mes photos, clic et ma chronique, clic. Le NDT au cinéma en attendant leur venue la saison prochaine à Paris ! Relire mes chroniques, clic et clic.
Très bon réveillon à tous ! Rendez-vous l’année prochaine !
Voilà la fin de l’année qui pointe son nez et le retard s’accumule. Il est temps que je prenne des vacances pour me consacrer un peu à l’écriture, car cela me manque ! J’ai en revanche vu des choses belles, très belles.
La soirée Forsythe /Brown a rempli ses promesses. A la première, j’ai revu la distribution de la générale et j’ai de nouveau passé une très belle soirée. Je ne désespère pas de vous publier le compte rendu cette semaine.
J’ai passé une soirée horrible devant Ballet am Rhein. Martin Schlöpfer est le nouveau chorégraphe encensé un peu partout. J’ai passé une soirée atroce. La première pièce était hideuse dans l’esthétique, chorégraphiquement creuse… La deuxième se voulait dans la lignée de Cunningham, mais manquait cruellement de sens et de beauté. Les corps étaient écartelés, la chorégraphie générale ne parvenait pas à trouver du contenu. J’ai trouvé tout cela bien prétentieux et j’ai regretté ma soirée.
La soirée du lendemain fut plus pétillante, Mathilde Froustey a réveillé Bastille et réchauffé les cœurs. Ce fut une très jolie soirée. Relire ma chronique, clic.
Le week-end dernier, je me suis exilée en Belgique (c’est à la mode en ce moment!) et j’ai passé un très bon moment entre la Cendrillon de Pommerat, La Traviata, les amies, la bonne bouffe, le joli musée Magritte.
Cette semaine fut plutôt calme, j’ai eu juste le temps d’aller au cinéma voir Les invisibles, documentaire délicieux sur le parcours d’homosexuels âgés entre 60 et 80 printemps. Le film parle d’amour, de plaisir, de tendresse, de luttes sociales. Il parle aussi du temps qui passe, de la vieillesse et c’est avec un regard tendre sur cette dernière période de la vie que le réalisateur a filmé ces personnages. J’ai beaucoup aimé ce film et je vous le conseille.
Côté théâtre je me suis aventurée avec Youssef au théâtre Montansier à Versailles. Nous sommes allés voir L’annonce faite à Mariede Paul Claudel et ce fut un massacre. Le texte était très mal dit, le jeu atroce, la mise en scène à pleurer. Le metteur en scène est tombé dans un prêche de la foi sans rien comprendre finalement de la dimension spirituelle du texte, à son humanisme. avec la pluie qui tombait, nous sommes sortis rincés.
Cette semaine, je retourne voir Don Quichotte, et le NDT en live au cinéma. Ensuite, ce sera les fêtes. Je reviendrai à Paris pour la semaine du Nouvel An.
Les sorties de la semaine
Akram Kahn s’installe au Théâtre de la Ville avec un solo DESH. Il faut aller voir Akram Kahn parce qu’il est fascinant, parce que sa gestuelle est unique, son corps est captivant. Le voir en solo est une occasion unique de découvrir son univers.
Infos et réservations, clic
Jeudi soir, il faut aller voir la soirée Paul Lightfoot et Sol Léon. en direct du NDT, diffusé dans les cinémas Pathé Gaumont. La compagnie du NDT est une des plus belles d’Europe et le travail de Paul Lighfoot qui a repris la compagnie depuis Kylian est magistral. Voilà un chorégraphe qu’il faut découvrir, le programme est très alléchant : SH-BOOM / SOL LEÓN & PAUL LIGHTFOOT, 1994. SHOOT THE MOON / SOL LEÓN & PAUL LIGHTFOOT, 2005 SAME DIFFERENCE / SOL LEÓN & PAUL LIGHTFOOT, 2007. Plus d’infos et réservations, clic.
Toujours à l’Opéra de Paris, Don Quichotte dont les distributions sont une surprise chaque jour ! Allez-y et vous aurez de belles surprises !
A Garnier, c’est la soirée Forsythe Brown qui occupent les lieux. Je n’y retournerai qu’au 31 décembre pour ma part.
A lire sur le ballet :
Le Monde, Les Ballets décapants de Forsythe/Brown, clic.
ResMusica, Le ballet de l’Opéra éblouissant dans Forsythe, clic.
Le Figaro, William Forsythe, « je travaille comme une compositeur », clic.
Financial Times, Forsythe/Brown programm, clic.
Les Echos, Fort de Forsythe, clic.
Et aussi dans les suggestions de sorties : Coppélia à Versailles, clic du 18 au 21 décembre.
Jusqu’à demain Octopus de Decouflé à Chaillet, clic et ma chronique, clic Plan B d’Aurélien Bory au Théâtre du Rond-Point, clic
Les films de la semaine
Le concours de danse est sorti depuis la semaine dernière. Ce documentaire raconte l’histoire de jeunes danseurs qui passent le YAGP. J’avais apprécié le film même si je trouve qu’il réduit la danse à quelque chose qui me touche peu. Le film n’en est pas pour autant inintéressant et je vous conseille vivement de le voir, car il permet de saisir la volonté du danseur, de réussir à tout prix.
Ma chronique est à relire ici, clic.
Un autre très joli film est à voir vite avant qu’il ne disparaisse des écrans : Anna Halprin, le souffle de la danse. Ce film revient sur le parcours de la danseuse et chorégraphe qui a fait ses premiers pas avec Isadora Duncan. Peu connue du public, elle est pourtant un des piliers de la danse contemporaine, au même titre que Graham, Cunningham ou Brown.
Voir la bande annonce, clic.
La critique des Inrocks, clic.
La critique du Monde, clic.
Dernier film en lien avec la danse, c’est ce mercredi que sort le film de Valérie Donzelli, Main dans la main, qui a été tourné à l’Opéra Garnier. Voir la bande annonce clic.
En vrac
Isabelle Ciaravola a crée une ligne de vêtements de danse. Elle a fait des photos amateurs à Elephant Paname, en attendant des plus belles. Celles là nous donnent déjà envie. Personnellement je craque pour ce petit justaucorps aux bretelles cachées.
Au festival d’automne 2013 on aura la chance de voir Anna Teresa de Keersmaecker, Boris Charmatz, Trisha Brown…
Lundi dernier, Stéphane Lissner, futur directeur de l’Opéra de Paris était l’invité de France inter. A réécouter, clic.
La vidéo de la semaine
François Alu et Mathilde Froustey dans Don Quichotte !
Me revoilà, après trois longs mois d’absence sur mon blog. La fin de l’année a été très chargée et j’ai eu du mal à assurer la mise à jour de mon blog. Des chroniques n’ont pas été écrites, comme celle de la soirée Paul Taylor à Chaillot. Oh cela viendra sûrement, tout étant écrit à la main, quelque part dans un de mes multiples carnets !
J’ai eu ensuite envie de changer mon blog, dont je me lassais sous Overblog. J’ai mis les pieds dans le plat de WordPress et j’en suis assez satisfaite. Quelques galères pour ensuite récupérer mes articles d’Overblog… il reste encore des défauts, mais j’ai décidé de me calmer avec l’informatique, donc je vais faire ça au fur et à mesure ! Soyez donc indulgents, si il y a des couacs de mise en page, surtout dans les anciens articles.
La saison en danse n’a pas vraiment commencé, donc je ne suis pas si en retard que cela !
Je n’ai tout de même pas fait que de l’informatique cet été ! Le mois de juillet a été riche de spectacles, avec Paris Quartier d’Eté. Outre mon coup de coeur pour Sharon Fridman (oui je ne m’en suis toujours pas remise..), j’ai complètement déliré à l’Extra-Bal. Je l’ai fait au cirque Zingaro. Le concept ? Du John Cage en live, un public qui se déchaine et se déhanche après avoir appris les chorégraphies avec des danseurs, bref un concentré de bonne humeur comme je les aime ! Je me suis ensuite exilée loin de Paris, pour me reposer, prendre le soleil et lire… les vraies vacances… eaux turquoises, sable fin, bruit des vagues et pile de livres. Voyez plutôt…
Depuis j’ai recommencé à travailler. J’ai eu le temps d’aller voir Les Contes d’Hoffman d’Offenbach, mis en scène par Carsen, que j’ai beaucoup aimé. La musique peu avenante est compensée par cette mise en scène, fine et intelligente, qui remet du sens, à un livret qui en manque souvent. La réflexion sur le théâtre dans le théâtre, sur la position de spectateur/personnage est bien traitée et on passe vraiment un très bon moment.
Palpatine m’a entraînée aux vendanges Avenue Montaigne mardi, où le champagne pleuvait et où mes yeux pleuraient devant certaines robes au prix inabordables…(un jour j’aurai une robe Elie Saab…) Agréable soirée qui s’est soldée par le rencontre IRL de la responsable public du TCE. Rencontre charmante et très intéressante.
Mercredi, boulot, galère informatique, mais je finis tout de même par m’échapper pour rejoindre Sébastien Mathé et Palpatine pour aller écouter la thèse de sociologie de Joël Laillier « La vocation /au travail/. La « carrière » des danseurs de l’Opéra de Paris ». C’était très intéressant de voir comment un don naturel, une vocation devient rationnelle et va être entretenue tout au long de la carrière du danseur de l’Opéra de Paris. Le chercheur a voulu montrer comment concevoir et comprendre l’engagement de ces jeunes enfants vers cette voie d’excellence et quelles étaient les conditions sociales pour arriver donner sens à cet engagement et à le maintenir dans le temps. La thèse est sous clause de confidentialité, mais une version « publique » devrait sortir d’ici un an.
Jeudi, direction Elephant Paname, où l’inauguration de l’exposition avait lieu. J’ai retrouvé sur place Danses avec la plume, déjà arrivée sur les lieux (un jour on m’expliquera pourquoi il n’y a que 24h dans une journée… moi je voudrais que les heures soient extensibles ! ). Le lieu est beau, bien réaménagé, cela donne vraiment envie d’y passer du temps. On ne peut pas ce soir là accéder aux salles de danse, mais cela a l’air vraiment beau. Hâte d’y retourner de jour, pour voir le lieu vivre.
Vendredi, exposition au Palais Garnier L’étoffe de la modernité, avec un guide un peu mièvre… L’exposition retrace le métier de costumier du début du XXème siècle à nos jours. Elle a lieu au Palais Garnier jusqu’au 30 septembre.
Samedi, direction le théâtre Dejazet pour découvrir un groupe de hip-hop humoristes « Les Drôles de Mecs« . De l’humour, parfois un peu graveleux, des danseurs à la technique précise, une bonne présence scénique, mais cela manquait un peu d’écriture. Un bon spectacle tout de même pour le samedi soir.
Dimanche rime souvent avec cinéma pour moi. Je n’ai pas vu beaucoup de films cet été. Fou rire devant Batman que j’ai trouvé très mauvais. Enorme coup de coeur pour Laurence Anyways de Xavier Dolan. J’ai adoré ce film, encore plus je crois que Les Amours Imaginaires, qui est déjà dans mon top ten. La semaine dernière, j’ai vu Du vent dans mes mollets, petit film ma foi bien ficelé. Hier j’ai vu le film dont tout le monde Camille redouble de Noémie Lvovsky. C’est un très joli film, qui vous plonge dans une nostalgie pleine d’émotions, sans trop en faire. C’est bien écrit, et on se laisse mener dans cette histoire farfelue sur le papier et si proche de la réalité de chacun.
Cette semaine, la saison du Théâtre de la Colline recommence pour moi. Je m’y rends jeudi pour y voir Six personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello, mis en scène par Stéphane Braunschweig. Et mardi, j’irai voir la séance de travail consacré à la soirée Balanchine à Garnier. Encore une semaine bien remplie !
C’est parti pour les nouvelles de la semaine !
Les sorties de la semaine
Le gala des étoiles du XXIèmesiècle a lieu les 21, 22 et 23 septembre. C’est l’occasion de découvrir de nombreux artistes venus d’aillleurs.
15e édition
Polina Semionova American Ballet Theatre et Dimitri Semionov Ballet de l’Opéra de Berlin Aki Saito et Wim Vanlessen Ballet Royal de Flandre Rasta Thomas et Adrienne Canterna Etoiles internationales Hélène Bouchet et Thiago Bordin Ballet de Hambourg Fabrice Calmels et Victoria Jaiani Joffrey Ballet Jason Janas et Jumaane Taylor New York Tap Stars Julien Lestel et Gilles Porte Compagnie Julien Lestel
Et avec la participation exceptionnelle samedi 22 septembre de Svetlana Zahkarova et Andrey Merkuriev Ballet du Bolchoï Yana Salenko Opéra de Berlin et Vladimir Shklyarov Théâtre Mariinski
Au Théâtre de la Ville, vous pouvez aller découvrir, …du Printemps ! de Thierry Thieû Niang & Jean-Pierre Moulères. Hommage au Sacre du Printemps, dont on a pas fini de célébrer le centenaire, la pièce se veut être une réflexion sur le temps qui passe. Danses avec la plume a vu le spectacle et est restée, on peut le dire, très perplexe.
A Elephant Paname, on peut aller assister à la répétition publique d’Europa Dance, samedi 22 septembre à 17h. C’est gratuit, il suffit de réserver. Plus d’infos en suivant le lien.
Côté opéra, vous pouvez aller voir Capriccio à Garnier, ou Les contes d’Hoffmannà Bastille. Les deux jouent mercredi, Capriccio joue en plus samedi 22/09, mais pour le moment, c’est complet. A noter, Capriccio sera diffusé sur France Musiques le 22 septembre en direct.
Pour cette rentrée, il est temps de prendre de bonnes résolutions et de reprendre le chemin des cours de danse. Je m’y attèle dès ce soir, avec un petit cours de danse classique, histoire de remettre les pieds dans les bottines ! Blog à petits pas nous a fait le tour des cours sur Paris, pour trouver chausson à son pied !
J’ai enfin créé une page Facebook du blog, qui permettra de mettre en lien les chroniques, liens et infos. N’hésitez donc pas à cliquer sur « J’aime » à droite sur le blog pour vous tenir informés. Bonne semaine.