danses partagées

Danses partagées avec Jérémie Bélingard

Les danses partagées sont un concept très sympathique qui méritait d’être renouvelé plus souvent dans l’année. Cela se passe tous les ans au Centre National de la Danse à Pantin. Le principe ? Découvrir le maximum de styles de danse, hip-hop, danse classique, danse baroque, claquettes, flamenco, etc. Tous les ans, le CND invite des danseurs de l’Opéra de Paris pour partager leur connaissance de la danse classique. Cette année, Jérémie Bélingard était l’étoile invitée.

Je n’ai pas pu assister à l’échauffement, faute de temps, mais je suis arrivée à l’heure pour le cours de 15h30. Je retrouve Danses avec la plume et @chlcht qui sortent déjà enchantées de l’échauffement.

Le cours commence, Jérémie Bélingard déborde d’énergie, s’affole du peu de barres qui sont dans la salle. Après quelques déménagements, on s’installe et le cours peut commencer. Exercice pour se réveiller les pieds et les chevilles face à la barre, puis on enchaîne avec les pliés. Les exercices sont simples mais très vite le danseur nous interrompt dans le travail. Il nous demande de danser à la barre, de ne pas le prendre comme un exercice. Il avoue qu’il est « flemmard » mais que si on fait danser tous ces exercices, ils deviennent un grand plaisir. Ressentir et vivre la danse, sentir son poids du corps qui s’enfoncent dans le sol et qui permet de s’allonger, tel est le credo de Bélingard.
Avec beaucoup de gentillesse et de patience, il montre réexplique, entrecoupe les exercices par des petites anecdotes personnelles.Il corrige certains défauts que l’on voit beaucoup comme le fait de gigoter au niveau du buste, ou encore d’avoir les clavicules (et non les épaules !) en haut.

Après une barre simple, mais efficace, quelques étirements, le danseur nous invite à le rejoindre au milieu. Là encore, des exercices de base, mais il attend de nous qu’on y mette une certaine fougue. Il veut que l’on prenne des risques, tant pis si ça rate, tant pis si on tombe mais il faut danse, suivre la musique, et prendre du plaisir. Avec beaucoup de tendresse, il s’amuse de nos erreurs. Les droitiers obsessionnels qui, même à gauche, font les tours à droite, les bavardes qui les bras en couronnes, continuent l’exercice tout en discutant en se regardant, ceux qui vont trop vite sans écouter la musique. L’ambiance est bonne, on rigole beaucoup, on se régale quand Jérémie Bélingard montre quelques pas et s’envole. On voudrait que ça dure plus longtemps, c’est toujours passionnant de voir un danseur évoluer sous nos yeux et partager son art. Merci encore à Jérémie Bélingard pour cette belle après-midi !

Les danses partagées se poursuivent demain, Jérémie Bélingard y donne de nouveau 2 cours (15h30/17h30). N’hésitez pas à y participer ! Plus d’infos sur le site du CND, clic.

 

Nouvelles du 1er octobre

La semaine dernière a débuté avec l’ouverture de la saison à Garnier. Les balletomanes étaient au rendez-vous, sauf moi, mais comme j’avais vu la générale, je me consolais largement avec une soirée canapé.

Mardi, direction le Théâtre de la Ville pour voir La Résistible Ascension d’Arturo Ui, pièce de Bertolt Brecht, mise en scène mythique d’Heiner Müller. Soirée magnifique, j’ai adoré la mise en scène, un pur moment de théâtre. Génial ! Martin Wuttke m’a complètement subjuguée, je crois que je n’avais jamais vu un tel jeu, une telle implication dans un rôle. Le travail sur le corps, sur la voix est hallucinant, on est fasciné par ce comédien. Compte-rendu à venir dans la semaine (je l’espère!).

Mercredi, détour par le musée Rodin pour une conférence présentée par la commissaire de l’exposition Rodin, la chair, le marbre. L’expo présente un parcours chronologique autour de cette thématique. On y voit l’évolution du sculpteur, qui commence par des bustes très traditionnels, qui vont peu à peu s’agrémenter de la technique du « non finito » où les visages semblent surgir du marbre, pour donner une autre illusion de la chair. L’expo a lieu dans la chapelle pendant que l’hôtel Biron refait peau neuve. Vous pouvez aussi aller faire un tour à Meudon, où se situe la maison de Rodin, qui fait aussi partie du musée.
Mercredi soir, retour à Garnier, où je retrouve Elendae, Aymeric et Laura Cappelle pour une deuxième soirée Balanchine. Je n’ai pas passé une aussi bonne soirée que lors de la générale. Agon est définitivement le ballet à voir dans cette soirée, car c’est celui qui a le plus de force chorégraphique.

Jeudi, je rejoins un ami pour aller voir le dernier film d’Alain Resnais, Vous n’avez encore rien vu. J’en ressors très mitigée, partagée entre l’objet cinématographique qu’il produit, qui n’est pas inintéressant, et certains ressorts, qui m’exaspèrent assez. La présence de Sabine Azéma m’est insupportable, elle surjoue, elle efface le rôle d’Eurydice pour en faire une femme hystérique. Je me serais concentrée avec bonheur sur le couple Anne de Consigny/Lambert Wilson. Ce que j’ai préféré c’est le film de Bruno Podalydès inséré dans le film de Resnais.

Vendredi, RAS. boulot, repos.

Samedi, journée sportive, pilates, danse classique. Puis je me dirige vers le théâtre de la colline pour voir la pièce d’Anna Rozière La Petite. Mon dieu que c’était mauvais. Nous avons tenu 40 minutes, moi et les copains collinards… Quelle angoisse ! Un texte dit par une voix off, répété par les comédiens. Un texte assez creux, sur cette petite, dont la mère est morte en couches, et elle, enceinte, dont le bébé ne grandit plus depuis le 5ème mois. Les comédiens hurlent, le texte aligne les clichés « oh je me souviens des cerisiers en fleurs »… N’est pas Tchekov qui veut ! Je vous la déconseille donc fortement !

  • Les sorties de la semaine

Direction Chaillot, pour découvrir Système Castafiore. J’avais manqué cette compagnie l’an passé qui était venu jouer un spectacle au Théâtre Sylvia-Monfort. Vous plongerez dans un univers complètement fantastique, aux lumières et à la mise en scène virtuelle, au milieu de laquelle Marcia Barcellos danse. Disciple d’Alwin Nikolais, on retrouve ces gestes, ces mouvements qui vous emmènent vers un instant de poésie. Les Chant de l’Umaï sera vous charmer. Trois dates, 4, 5, 6 octobre, à ne pas manquer donc.

Plus d’infos et réservations sur le site du Théâtre de Chaillot, clic.

Samedi soir, c’est la nuit Blanche à Paris. Cette nuit faire de nombreuses manifestations un peu partout dans la capitale, est souvent victime de son succès, et il y a beaucoup de monde, parfois trop. Allez, on prend son courage à deux mains, il y a souvent des choses agréables à faire. Déjà les quais de Seine sont piétons et on nous promet un éclairage des berges. Julie Desprairies propose une performance avec 200 volontaires le long des berges. C’est une chorégraphe qui s’interroge sur les liens entre danse et architecture. Le travail sera performé 10 minutes toutes les heures.
Pour rire un peu direction le Théâtre du Rond-Point où on vous proposera des séances de psy éclair, 2 minutes pour résoudre vos problématiques !
A Chaillot, il faut découvrir The Clock, Lion d’or à Venise, horloge de 24h qui montre des extraits de films, pour nous faire prendre conscience de l’illusion de la réalité et du temps. Sur l’esplanade, Paul-André Fortier dansera son solo 30×30.
Profitez de la vue du Belvédère au musée du quai Branly pour admirer la ville Lumière, puis filez voir des films d’animations de Motochimi Nakamura à la maison de la culture du Japon.
Quoi de mieux qu’un peu de lecture, allez donc écouter Proust au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Véronique Aubouy a filmé des lecteurs lisant Proust. 105 heures de vidéos pour réentendre La Recherche.
Ensuite filez voir l’installation lumineuse Et Op ! au Palais Royal. cette installation gigantesque propose un parcours au cœur de l’œuvre. Cette œuvre ravira petits et grands. Toujours dans la lumière, ne manquez pas l’installation lumineuse Du Soleil dans la nuit, qui se trouvera sur le toit de la Samaritaine. Au théâtre du Châtelet, ne manquez pas le Light Movie, sorte de ballet de la lumière. On est dans de la peinture dansante, dans une réflexion sur le geste. A voir, cela doit être très beau, et captivant.
A la mairie du 4ème, Michel Blazy, présente une installation avec une mousse blanche. J’avais adoré ses caniches, je ne manquerai pas ce nouveau dispositif, car j’apprécie beaucoup sa réflexion sur la matière.
Pendant ce temps à l’amphi Bastille, on diffuse Die Nacht, puis le pianiste Jonas Vitaud proposera un récital de piano.
Il y tellement de choses à voir et à faire qu’on s’y perdrait. je vous conseille de faire une sélection et de vous y tenir, sinon, vous ne verrez rien. Tous les musées sont ouverts gratuitement à cette occasion. Cependant, je pense qu’il vaut mieux consacrer sa soirée à voir des installations, des projets ‘nuit blanche’, qui sont éphémères.
Pour vous aider à faire votre choix, voici le dossier de presse, clic

  • Le cours de danse de la semaine

Les danses partagées ont lieu ce week end au CND et comme toujours une étoile est l’invitée de ces deux jours. Jérémie Bélingard proposera donc un cours précédé d’un échauffement. Vous pourrez aussi vous initiez à d’autres styles de danse, avec Michel Kelemenis, Yuval Pick, Béatrice Massion ; l’occasion est de partager et d’échanger. Le soir, un petit spectacle présentera les créations des intervenants. Plus d’infos sur le site du CND, clic

  • News en vrac

C’est le magazine japonais Shinshokan Dance Magazine qui nous l’apprend et c’est la twitteuse Naomip qui nous relaie l’information, Aurélie Dupont fera ses adieux en janvier 2015 dans L’histoire de Manon. 

Dans la presse, Philippe Noisette consacre un article sur les pointes, toujours en vogue chez les chorégraphes, Marie-Agnès Gillot va beaucoup les utiliser dans sa création pour l’Opéra de Paris. Découvrez aussi la vidéo-interview de Marie-Agnès Gillot à propos de sa création sur le site de l’Opéra de Paris.

Fanny Gorse est en interview dans la fameuse rubrique Cupcakes and Conversation du site Ballet News.

Le Figaro s’interroge sur la succession de Brigitte Lefèvre. Entre anciennes étoiles ou chorégraphes venus d’ailleurs, le doute reste entier. Clic

Amis de l’AROP, il est temps de voter pour le prix de l’AROP.

Le Miami City Ballet a un nouveau directeur, Daniel Hagerty. A lire ici.

Ludmila Pagliero est l’étoile à suivre pour cette rentrée. Culturebox lui consacre un sujet ici, mais aussi Téléobs .

Réécouter la très bonne émission de France Culture consacrée à Dominique Bagouet, chorégraphe, c’est par ici.

Le 02 octobre la billetterie aux guichets ouvre pour la soirée Gillot/Cunningham. Sur internet, c’est pour Don Quichotte. Il risque d’y avoir la queue ! Prenez votre mal en patience.

  • Bonus vidéo

Vous reprendrez bien un peu de défilé ?

Droits photos : JMC, Karl Biscuit, CND, Capucine Bailly

Les nouvelles du 17 octobre

 

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© Anne Deniau/ONP

Dans une semaine le petit rat sera en vacances et espère bien rattraper son retard en matière de blog. Et oui, fraichement installé dans un nouvel appartement, le rongeur n’a pas encore eu le temps de taper tous ses comptes rendus. Pas de temps pour soir, pas de temps pour écrire… C’est le drame ! Non le drame est survenu samedi matin quand en voulant finir de ranger mes derniers cartons, je me suis presque ôté un orteil… et oui sur sol, un objet métallique qui s’est révélé bien tranchant. Maintenant j’ai un pouce à la place du troisième orteil et j’ai du mal à marcher.. je ne vous parle pas de danser. Je vais donc préférer m’assoir et regarder de la danse, plutôt que danser. Cette semaine, je vais voir un ami qui joue dans une pièce qui s’appelle Cash Cache, à Montparnasse, Claire Denamur en concert, et puis bien sûr La Source, dont la séance de travail a lieu mardi et la répétition générale vendredi.

  • Le ballet de la semaine : La Source remontée par JG Bart.

C’est l’histoire de Djémil, un jeune chasseur qui vient chaque jour se désaltérer et se reposer dans une source. Un jour une sorcière vient pour y mettre des herbes vénéneuses, il s’y oppose et l’esprit de la source Naïla lui apparait pour le remercier. Un jour, une caravane débarque dans laquelle il y a une belle femme voilée. Nouredda, cette jeune femme est fiancée à un grand seigneur. Elle repère une fleur près de la source qui brille plus que les autres. Elle la veut, mais aucun des hommes qui l’entourent ne parvient à la décrocher. Seul Djémil y parvient, mais il souhaite en récompense voir le visage de Nouredda. Cela énerve les frères de Nouredda qui enchaînent Djémil pour qu’il meurre. Naïla délivre Djémil et tombe amoureuse de lui. Le chasseur obsédé par Nouredda se rend avec l’aide de Naïla au palais dans lequel Nouredda doit se marier. Naïla détourne l’attention du maître des lieux. Djémil peut séduire Nouredda. Naïla donne son âme à
Nouredda qui tombe amoureuse de Djémil. Ils retournent ensemble près de la source, mais celle ci est morte.

Un grand classique du 19ème siècle remonté, c’est vraiment la pièce très attendue. A voir les croquis de Christian Lacroix, qui a fait les costumes. A lire un article dans Classiquenews.

Voici les distributions que vous pouvez aussi voir sur le site de
l’Opéra :

Distribution du 22 octobre, 27 octobre, 29 octobre, 31 octobre, 2 novembre, 4 novembre, 7 novembre, 10 novembre

Naila Ludmila Pagliéro
Djemil Karl Paquette
Nourreda Isabelle Ciaravola
Mozdock Vincent Chaillet
Zael Mathias Heymann
Dadje Nolwenn Daniel
Le Khan Christophe Duquenne

 

Distribution du 25 octobre, 26 octobre, 5 novembre

Naila Myriam Ould Braham
Djemil Josua Hoffalt
Nourreda Muriel Zusperreguy
Mozdock Christophe Duquenne
Zael Alessio Carbone
Dadje Charline Giezendanner
Le Khan Alexis Renaud

 

Distribution du 28 octobre, 1er novembre,

Naila Charline Giezendanner
Djemil Florian Magnenet
Nourreda Laura Hecquet
Mozdock Stéphane Phavorin
Zael Emmanuel Thibault
Dadje Aurélia Bellet
Le Khan Emmanuel Hoff

 

Distribution du 3 novembre, 9 novembre, 11 novembre

Naila Myriam Ould Braham
Djemil Florian Magnenet
Nourreda Laura Hecquet
Mozdock Stéphane Phavorin
Zael Emmanuel Thibault
Dadje Aurélia Bellet
Le Khan Emmanuel Hoff

 

Distribution du 8 novembre, 12 novembre

Naila Laëtitia Pujol
Djemil Josua Hoffalt
Nourreda Muriel Zusperreguy
Mozdock Christophe Duquenne
Zael Alessio Carbone
Dadje Charline Giezendanner
Le Khan Emmanuel Hoff
  • Le cours de danse de la semaine : Danses partagées au CND.

 

Ça se passe ce week end au CND de Pantin. Après, Nicolas Le Riche, Marie Agnès Gillot et Vincent Chaillet, voilà que l’étoile espagnole José Martinez vient participer à l’évènement. Allez voilà le programme, venez nombreux ! SI mon pied me le permet, j’assisterai à l’échauffement, puis au cours de danse classique et enfin à la soirée découverte, samedi.

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© CND

Échauffement samedi à 13h30, 14h et 14h30, dimanche à 14h et 14h30
José Martinez, danseur étoile au Ballet de l’Opéra national de Paris, et depuis peu directeur de la Compagnie nationale de danse de Madrid, ouvre ce week-end de danses avec un grand échauffement pour tous et vous prépare à passer de studio en studio.

Ateliers de 15h30 à 17h et de 17h30 à 19h  (détails : voir ci-dessous)
Entrez dans la danse : faites votre choix parmi des ateliers de danse classique, contemporaine, afro-caribéenne, jazz, hip-hop, flamenco-contemporain, tango-contemporain, danses de couples ou parents-enfants (à partir de 6 ans).

Soirée « découvertes » samedi à 19h30
Un avant-goût de la saison : à l’issue des ateliers du samedi, Joanne Leighton, José Martinez, Claudia Miazzo, Jean-Paul Padovani et Hervé Robbe, Julia Cima et les Vagabonds Crew vous proposent des « Découvertes », composées d’inédits et de fragments de leurs créations en cours. À vous de choisir parmi les deux programmes proposés :

Porgramme 1 – Grand studio
– José Martinez : étoile et chorégraphe, José Martinez a fait ses adieux officiels au Ballet de l’Opéra national de Paris en juillet dernier avant de prendre la direction de la
Compagnie nationale de danse à Madrid. Venez découvrir cet artiste virtuose, reconnu dans le monde entier, qui dansera en toute intimité, pour la première fois au CND, avec la vitalité qui le caractérise.
– Hervé Robbe (Un terrain encore vague – extrait) : une danse suspendue, sorte de parenthèse spatiale et temporelle qui dessine à la marge de nouveaux territoires
imaginaires.
– Les Vagabonds Crew (Alien – extrait) : une pièce nourrie de poésie et science-fiction, d’émotions et prouesses techniques, dans laquelle les cinq danseurs se dévoilent
et analysent leurs propres métamorphoses tel un Alien…

Porgramme 2 – Studio 3
Julia Cima (La danse balinaise – extrait de Danse Hors-Cadre) : Danse Hors-Cadre propose un parcours à travers le patrimoine mondial de la danse.
Julia Cima présentera à cette occasion un extrait, le Baris Tunggal, danse traditionnelle guerrière balinaise.
Joanne Leighton (Solo – improvisation) : conçue spécialement pour le CND, l’improvisation présentée ici mettra en exergue les rapports entre espace et temps. Un tissu
de mouvements ouvrant la voie à de multiples combinaisons.
Claudia Miazzo et Jean-Paul Padovani (Ostinato – extrait) : entre élan et abandon, une exploration de l’univers du tango argentin dans son évolution contemporaine.

Plus d’infos en suivant ce lien.

  • En vrac

A lire dans Les échos, un article de Phillipe Noisette sur les nouvelles
créations de Benjamin Millepied, « chorégraphe pop ».A voir, Millepied fait le mannequin ici.

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Le gala des étoiles pour le Japon a rapporté 35 223,92€.

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