Bolshoï

Saison 2013-2014 à l’Opéra de Paris (ballets)

Voici la nouvelle saison 2013-2014. Elle fera comme tous les ans des heureux et des malheureux. Trop de contemporains, pas assez de classiques, trop de ci ou trop de ça. Personnellement, je suis ravie de revoir Doux Mensonges de Jiri Kylian, de découvrir le Bolchoï dans un ballet que je n’ai jamais vu, Lost Illusions. 3 soirée mixtes permettent de découvrir ou de revoir de jolis ballets contemporains. L’année sera chargée en émotions avec le départ d’Agnès Letestu, d’Isabelle Ciaravola, de Nicolas Le Riche, et de Brigitte Lefèvre. C’est une génération, une façon de danser, de concevoir la danse et ce ballet. L’année sera donc sous le symbole de la transmission. C’est aussi l’occasion pour le ballet de l’Opéra de Paris de rentrer dans une nouvelle ère.

  • Tournée russe à Moscou du 15 au 27 septembre 2013

La troupe ira danser Paquita de Pierre Lacotte.

tournee-paquita source image : Opéra de Paris

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  • La Dame aux Camélias de John Neumeier du 21 septembre au 10 octobre 2013 *

La dame aux Camélias c’est un des ballets les plus romantiques qu’il soit, qu’il faut voir car on ne reverra pas le ballet d’ici quelques années. Le ballet à la trame narrative, presque cinématographique, avec des flashbacks, fait entrer le spectateur dans la romance de Marguerite et Armand, le tout sur les Préludes de Chopin. Même si on l’a vu de nombreuses fois, c’est un ballet dont on ne saurait se lasser. On aimerait aussi y voir ou revoir des artistes invités. Je garde un très bon souvenirs de Jiri Bubenicek dansant avec Aurélie Dupont. L’évènement sera bien sûr les adieux d’Agnès Letestu, qui excelle dans le rôle. Cette soirée d’exception aura lieu le 10 octobre.

Agnès Letestu photo de Syltren blog Rêves Impromptus

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  • Soirée Mixte : Kylian / Teshigarawa / Brown  23 octobre au 14 novembre 2013 *

Doux mensonge est un ballet que Kylian a crée pour l’Opéra de Paris, dans lequel il a utilisé les dessous de la scène, qui sont filmés et projetés sur scène. Les cabestans deviennent un terrain de jeu dans lequel les danseurs peuvent se cacher, se charmer. Les chanteurs sont sur scène, et évoluent entre la scène et les dessous. Je garde un excellent souvenir de ce ballet.
Teshigarawa viendra pour une création. Il avait déjà surpris le public de l’Opéra avec Air, que j’avais beaucoup apprécié. Cette nouvelle création s’appellera : Darkness Is Hiding Black Horses.
Glacial Decoy est une pièce qui saura en surprendre plus d’un. Peu voire pas de musique, un langage chorégraphique que l’on a peu l’habitude de voir à l’Opéra, cette pièce vous charmera ou vous fera fuir !

Glacial Decoy de Trisha Brown

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  • Les démonstrations de l’école de danse *

Ecole de danse de l'Opéra de Paris

3 week-ends pour les découvrir en cours de danse : les dimanche 8, 15 et 21 décembre 2013.
Les démonstrations en vidéo ça ressemble à ça, clic

  • Le Parc d’Angelin Preljocaj du 7 au 31 décembre 2013 *

Démocratisé par la pub Air France, Le Parc c’est bien plus qu’un baiser qui vole. C’est un ballet crée pour le ballet de l’Opéra en 1994, que j’avais vu à Bastille (j’étais bien jeune mais j’en garde un excellent souvenir, très claire, avec chaque détail du ballet) et qui raconte la carte de Tendre. Jeux amoureux, séduction, souffrance, désamour, tous les sentiments sont dansés, explorés, cultivés. Un joli voyage et une belle entrée dans la danse si vous n’en avez jamais vue. La musique de Mozart vous transportera dans ce voyage amoureux.

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Tournée à Créteil avec le Parc les 6 et 7 janvier 2014

  • La belle au bois dormant de Rudolf Noureev du 4 décembre au 4 janvier 2014 **

C’est la tradition, ballet classique à Bastille en face d’un plus contemporain à Garnier. La Belle c’est le grand classique, musique de Tchaïkowsky, chorégraphie de Noureev d’après Petipa. Je ne saurai vous en parler correctement parce que ce ballet n’est pas du tout ma tasse de thé. Certes il permettra sans doute à plein de jeunes de prendre des rôles, car il y en a à foison dans ce ballet. J’adore le prologue, avec les variations des 7 fées, mais le reste me semble toujours trop long. Si vous aimez le classique, si tutu, fleurs, rose, conte de fées et que tout cela vous parle, foncez. Je sais je caricature, mais la Belle ce n’est pas ma tasse de thé.

La belle au bois dormant

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  • Compagnie invitée : Le Bolchoï du 4 au 10 janvier 2014 *

La compagnie viendra avec le ballet Lost Illusions de Ratmansky. Un petit Don Quichotte en supplément m’aurait bien plu aussi, mais c’est bien de découvrir aussi quelque chose que je n’ai jamais vu. On reste dans la continuité des ballets romantiques narratifs, basé sur des classiques littéraires.

Lost Illusions de Ratmansky

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  • Onéguine de John Cranko du 4 février au 14 mars 2014 *

Reprise d’Onéguine, ballet romantique, qui vous fait frissonner dans ses pas de deux étirés, aux portés sublimes. Nombreux balletomanes espèrent revoir Evan Mc Kie redanser, moi aussi, je ne l’avais vu qu’à la générale. Mais ce qui nous fera pleurer assurément c’est les adieux d’Isabelle Ciaravola qui auront lieu le 7 mars. L’étoile qui a été nommée dans ce rôle montrera une dernière fois ses talents de danseuse tragédienne. J’ai à la fois hâte et une grande tristesse de la voir dans ce rôle pour la dernière fois.

Ciaravola Ganio dans Onéguine photo Michel Lidvac

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  • Soirée mixte 2 : Mlle Julie de Birgit Cullberg/ Fall River Legend d’Agnès de Mille du 21 février au 12 mars 2014 *

Soirée de femmes ! Brigitte Lefèvre a de l’audace ! Soirée un peu mystérieuse, Mlle Julie étant un ballet d’après la pièce de Strinberg, Fall River Legend n’a été donné que deux fois (en 91 et en 96), Agnès de Mille est peu connue du public français. C’est une soirée qui promet une grande découverte. J’adore la pièce de Strinberg, c’est vraiment un répertoire théâtral que j’affectionne tout particulièrement car les personnages ont des caractères finement décrits, avec plein de finesse, j’espère que la pièce saura faire ressortir cela.

  • Tournée au Japon avec Don Quichotte et La Dame aux Camélias du 9 au 23 mars 2014

Mathilde Froustey et Pierre-Arthur Raveau dans Don Quichotte, photo Julien Benhamou

Relire ma chronique sur Don Quichotte vu en 2012 , clic
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  •  Spectacle de l’école de danse du 5 au 10 avril 2014*

Concerto en Ré de Claude Bessy
Napoli, de Bourbonville
Scaramouche de José Martinez
Yondering de John Neumeier

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  • Jeunes danseurs du 18 au 22 avril 2014*

 

  • Orphée et Eurydice du 3 au 21 mai 2014 du 3 au 21 mai 2014 *

Chef d’œuvre à voir sans modération….

Alice Renavand dans Orphée et Eurydice photo d'Agathe Poupeney

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  • Soirée mixte 3 : Daphnis et Chloé de Benjamin Millepied/ Palais de Cristal de Georges Balanchine du 10 mai au 8 juin **

Le ballet de Georges Balanchine sera revu par Christian Lacroix pour les costumes. Benjamin Millepied contribuera une fois de plus à enrichir le répertoire avec une nouvelle création.

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  • Notre-Dame de Paris de Roland Petit du 20 juin au 16 juillet 2014 **

J’adore ce ballet. La musique, les costumes, la chorégraphie, les danses de groupes, les solos, les personnages si bien définis, la trame narrative si bien montée par Roland Petit. Nicolas Le Riche retrouvera son rôle fétiche, dans lequel il fera une première partie de ses adieux.

Nicolas Le Riche lors du défilé 2012

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  • Soirée mixte 4 : Psyché de Ratmansky/ Dance at the gathering de Jerome Robbins du 19 juin au 7 juillet 2014 *

Psyché avait fait l’ouverture de la saison il y a deux ans et m’avait laissé un souvenir assez désagréable. Je m’étais profondément ennuyée, et malgré la musique envoutante de César Franck. Dance at the gathering m’avait plutôt ennuyée lors de sa reprise avec le pétillant Apartement de Mats Ek.

Aurélie Dupont dans Psyché

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  • Gala Nicolas Le Riche le 9 juillet 2014

Après avoir dansé dans Notre-Dame de Paris, Nicolas Le Riche fera définitivement ses adieux à la scène lors d’un gala. Il y dansera entre autres Le jeune homme et la mort, on aimerait aussi le Boléro. Une chose est sûre, on peut préparer le stock de mouchoirs.

Nicolas Le Riche photo Syltren Rêves impromptus

Alors que pensez-vous de cette nouvelle saison ? Quels ballets avez-vous envie de voir ou revoir ?

Info en plus, la saison 2014-2015 s’ouvrira avec la venue du Tanztheater Wuppertal qui viendra entre autre danser 2 cigarettes in the dark.

Les abonnements sont ouverts dès le mercredi 27 février.

* Garnier
** Bastille

Nouvelles de la semaine du 23 mai

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Voilà à quoi ressemblent les studios de répétitions à Garnier en ce moment. Des lignes, des points, des couleurs… intriguant non? Pas tant que ça, quand on monte une pièce avec Anne Teresa de Keersmaeker.

  • La sortie de la semaine : Rain d’Anne Teresa de Keersmaeker

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© Agathe Poupeney / Opéra de Paris

Après la rencontre avec la chorégraphe il y a quelques semaines, ce soir je vais pouvoir assister à la séance de travail. Je suis très impatiente de voir cette œuvre. Les danseurs sont tous très enthousiastes de danser cette pièce qui a l’air épuisante, mais très entrainante dans un univers nouveau.

Au passage, si quelqu’un a une place pour la générale de demain, je suis preneuse..

A lire dans Le soir, journal belge, un article sur Rain vu des coulisses de Garnier avec interview de Vincent Chaillet.

La page de l’Opéra de Paris, où vous pouvez réserver vos places. Rain a lieu jusqu’au 7 juin 2011.

Deux distributions sont en alternance :

MARTHA Valentine Colasante
FUMYO Miteki Kudo
URSULA Amélie Lamoureux
ROSALBA Ludmila Pagliéro
ALIX Léonore Baulac
TAKA Aurélia Bellet
CYNTHIA Muriel Zusperreguy
IGOR Vincent Chaillet
CLINTON Daniel Stokes
JAKUB Nicolas Paul

 

MARTHA Juliette Hilaire
FUMYO Sarah Kora Dayanova
URSULA Laurence Laffon
ROSALBA Christelle Granier
ALIX Charlotte Ranson
TAKA Amandine Albisson
CYNTHIA Caroline Robert
IGOR Florian Magnenet
CLINTON Adrien Couvez
JAKUB Marc Moreau
  • L’achat de la semaine : la ballerine Repetto pour le Japon

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Repetto lance cette ballerine « Japon Solidarité » au prix de 165€. Les bénéfices seront reversés à la Croix rouge pour les victimes des séismes qui ont secoué le Japon. Repetto espère collecter 200 000€ avec la vente de cette BB en chèvre blanc, en collection limitée.

  • La pause gourmande de la semaine : Christophe Aribert au restaurant de Garnier

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Le chef doublement étoilé du restaurant Les Terrasses, à Uriage, dirigera le restaurant de l’Opéra Garnier qui ouvrira ses portes le 27 juin prochain. Le restaurant sera ouvert
de 7h à minuit tous les jours et on pourra y manger pour un minimum de 60€ (entrée plat dessert).

Pour postuler pour y travailler c’est par ici.

A lire, Le progrès et Le Dauphiné libéré.

  •   En vrac

Ce soir, à 18h a lieu la présentation de la saison 2011-2012 du Théâtre de la Ville.

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Le CND quand à lui présentera sa saison le mardi 24 mai à 19h.

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Samedi 28 mai, à 16h à l’amphi Bastille aura lieu une rencontre avec Wayne Mc Gregor qui fera répéter Josua Hoffalt et Alice Renavand (criiiiiii de joie!).

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Dimanche 29 mai, vous pouvez aller voir en direct du Bolshoï, au cinéma,  Coppélia.

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Allez découvrir le théâtre Dunois dans le 13ème arrondissement de Paris, qui propose un spectacle, Je suis de neige, accessible aux enfants, puisque le spectacle est donné aussi pour des scolaires. Plus d’infos sur www.theatredunois.org

  • Le bonus vidéo de la semaine : envie de traverser la Manche…

En ce moment, à Londres, on peut aller voir Manon, de Kenneth Mac Millan. Je languis de voir ce ballet l’an prochain, et je pense à tous nos amis brit que j’aime tant, qui peuvent se
régaler avec cette œuvre majeure.

Extrait de l’acte 1 avec Tamara Rojo et Carlos Acosta.

 

Don Quichotte version Bolchoï

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Il est plaisant d’aller au ballet avec des novices, qui ne connaissent rien à la danse. J’aime voir mes amis découvrir quelque chose qu’ils ne connaissaient pas. Je les observe dans le noir, regarder ce qui se déroule sous leurs yeux. J’appréhende un peu l’entracte quand je leur demande « alors ça te plaît? ». Je repense à mon amie F*** dont le visage s’est illuminé et qui m’a répondu « C’est tout ce que j’aime » lors d’un hommage à Jérôme Robbins. Un amoureux que j’avais emmené voir pour la première fois un ballet de Kylian était ressorti bouche bée devant le travail des danseurs. Les jours qui suivaient, étaient rythmés par des « que c’était beau ce ballet ». Cette phrase revenait quand je l’ai emmené en voir d’autres.

Il est tout aussi plaisant, et ce pour des raisons différentes d’aller voir un ballet avec un (ou plusieurs) balletomane, qui comprend notre soif de voir, de comprendre, de vivre des émotions à chaque fois différentes en allant voir un ballet plusieurs fois. J’ai donc passé un week-end Bolchoï avec Pink Lady, tout aussi excitée que moi à l’idée de voir deux Don Quichotte et un Flammes de Paris en deux jours. Pour cela, il nous fallait une sacrée organisation, n’ayant pas de places pour la journée du samedi. Nombre de messages envoyés : 33 plus ceux via Twitter 19 pour une organisation bien réglée.

Pour le Don Quichotte de 14h30, j’obtiens un fond de loge à 8€ très bien placé (deuxième loge de côté n°23). Assise sur le dossier de ma chaise, je vois toute la scène.

J’ai de grandes attentes de ce Don Quichotte « en vrai ». J’avais vu Osi/Vasi au cinéma et c’était remarquable. J’étais restée bouche bée.

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Le prologue dévoile la pantomime et le jeu entre Don Quichotte et Sancho Pancha me fait rire d’entrée. J’ai toujours apprécié l’humour guignolesque à la Scapin et les farces de
Sancho Pancha m’amusent comme une enfant. Le premier acte débute, Kitri entre sous les traits de Kryssanova. Ses premiers pas sur scène me semblent raides. Je la trouve un peu coincée dans cette première variation qui doit être une explosion et qui ne  produit pas chez moi l’effet attendu. Je trouve qu’il lui manque un air mutin. Ce n’est pas assez caliente à mon goût. Elle a néanmoins de très belles jambes qu’elle sait mettre en valeur dans de jolies arabesques. Elle se décoince et devient plus coquine quand le marquis fait son entrée. La danse des tambourins et des éventails est un moment réjouissant qui participe de la grande fête qu’est Don Quichotte. Mon moment kitch adoré (il y en a plein d’autres dans ce ballet) est l’entrée des toréos. Ca en jette, c’est puissant et c’est mené par un Merkuriev dont la cape et la coupe de cheveux s’accordent à souhait. Merkuriev vous capte de son regard et ne vous quitte plus des yeux. De même avec sa partenaire, qui en passant est géniale, ils ne se lâchent pas, l’intensité est puissante.

Retour de Kitri et de Basilio sur la scène, avec un Lopatin très léger, très juvénile dans le bon sens du terme. J’apprécie son jeu, son interprétation de jeune fougueux. Kitri se lâche au fur et à mesure du premier acte et adopte de plus en plus une attitude espagnole. La diagonale des toréadors est très réussi. On est au comble de la fête et l’acte I annonce de jolies choses pour la suite du ballet. A noter, le cheval sur lequel arrive Don Quichotte a disparu. Pink Lady m’avoue que la veille la scène a failli mal se passer ! Il n’y a que les Russes pour faire venir un vrai cheval sur scène. Est-ce que dans leur Bayadère, Solor arrive sur un vrai éléphant?

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L’acte II débute dans une taverne où Kitri et Basilio ont pris la fuite. Dans ce passage, j’adore les passages de danses traditionnelles avec les robes de flamenco qui n’en
finissent pas. Retour du beau Merkuriev qui une fois de plus donne une leçon de caractère. L’arrivée du père de Kitri provoque la scène d’humour que j’aime beaucoup où Basilio fait croire à un suicide. Kryssanva s’y montre belle comédienne, la scène fonctionne bien. Le pas de deux entre Kitri et Basilio.

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© Laurent Phillipe / Fedephoto.com

 

  • Distribution du 14 mai à 14h30

 

Kitri/Dulcinée : Ekatarina Kryssanova

Basilio : Viacheslav Lopatin

Don Quichotte, chevalier errant : Alexeï Loparevich

Sancho Pança : Alexadr Petukhov

Gamache, un riche noble : Denis Savin

Juanita et Piccilia, deux amies de Kitri : Chinara Alizade, Anna Tikhomirova

Espada un toréador : Andreï Merkuriev

La danseuse de rue : Anna Okuneva

Mercedes : Kristina Karaseva

Lorenzo, aubergiste, le père de Kitri : Egor Simachiev

Sa femme : Anastasia Vinokur

Le Duc : Alexeï Fadeechev

La Duchesse : Olga Suvarova

Le Patron de la taverne : Roman Simachev

La reine des Dryades : Anna Nukulina

Trois Dryades : Yulia Grebenshchikova, Olga Marchenkova, Angelina Vlashinets

Quatre Dryades : Svetlana Pavlova, Yulia Lunkina, Maria Prorvich, Maria Vinogradova

Cupidon : Nina Kaptsova

Danse espagnole : Ekatarina Barykina, Liudmila Ermakova, Anna Balukova

Danseuse gitane : Anna Antropova

Boléro : Anna Balukova, Anton Savichev

Première variation du Grand Pas : Maria Vinogradova

Seconde variation du Grand Pas : Chinara Alizade

 

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© Laurent Phillipe / Fedephoto.com

  • Distribution du 14 mai à 20h00

Kitri/Dulcinée : Maria Alexandrova

Basilio : Alexandr Volchkov

Don Quichotte, chevalier errant : Alexeï Loparevich

Sancho Pança : Alexadr Petukhov

Gamache, un riche noble : Denis Savin

Juanita et Piccilia, deux amies de Kitri : Anna Rebetskaya, Olga Kishneva

Espada un toréador : Andreï Merkuriev

La danseuse de rue : Anna Leonova

Mercedes : Kristina Karaseva

Lorenzo, aubergiste, le père de Kitri : Egor Simachiev

Sa femme : Anastasia Vinokur

Le Duc : Alexeï Fadeechev

La Duchesse : Olga Suvarova

Le Patron de la taverne : Roman Simachev

La reine des Dryades : Ekatarina Shipulina

Trois Dryades : Yulia Grebenshchikova, Olga Marchenkova, Angelina Vlashinets

Quatre Dryades : Svetlana Pavlova, Yulia Lunkina, Maria Prorvich, Maria Vinogradova

Cupidon : Anastasia Stashkevich

Danse espagnole : Ekatarina Barykina, Liudmila Ermakova, Anna Balukova

Danseuse gitane : Anastasia Meskova

Boléro : Anna Antropova, Anton Savichev

Première variation du Grand Pas : Anna Tikhomirova

Seconde variation du Grand Pas : Victoria Osipova

 

  •   Bonus vidéo : Maria Alexandrova

Les russes enflamment Paris au gala Arop

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L’opéra n’est pas plein. L’Arop a du céder des places mais le prix a du en faire fuir beaucoup. Le décor n’en est pas moins sublime, fait de roses et de pivoines (mes fleurs préférées), dans des tons très romantiques, très poudrés qui me plaisent beaucoup.

Le rideau se lève après la mise en place des musiciens. Sur la scène, des soldats, certains sur une petite scène surélevée. Le ton est tout de suite donné. Amis révolutionnaires, la cocarde et le bleu, blanc, rouge sont au rendez-vous. Lantratov fait son apparition sous les traits de Philippe, jeune soldat marseillais, et Alexandrova sous ceux de Jeanne, jeune paysanne qui veut quitter le nid familial. Le frère de Jeanne, Jérôme, dansé par Denis Savin, est animé par un désir de l’engagement révolutionnaire. Il sent que son destin peut basculer et qu’il faut qu’il saisisse sa chance. D’un simple baiser, Philippe et Jeanne tombent amoureux. Jérôme s’engage aux côtés de Philippe ; les deux jeunes paysans doivent faire leurs adieux à leurs parents. Alexandrova montre dans ces quelques moments de pantomime de grandes qualités. Elle n’en fait pas trop et son jeu n’en est pas moins explicite. J’adore ce grand sourire qui illumine son visage, mais qui ne la rend pas niaise. Après ces adieux, les deux jeunes gens traversent la forêt et rencontrent en chemin le Marquis Costa de Beauregard, qui chasse. Il est très facile dans le ballet d’identifier les classes sociales par les costumes. Les nobles sont en noir et blanc, perruques et poudre tandis que les révolutionnaires arborent des costumes bleu, blanc, rouge. Jeanne plaît au marquis, et c’est assez brutalement qu’il lui fait comprendre ses intentions. Une fois encore la pantomime est bien jouée, encouragée par la musique qui souligne l’angoisse de la situation. Jérôme arrive au secours de sa sœur et parvient à la faire s’échapper. Lui tombe entre les griffes du marquis et est jeté dans un cachot. Adeline la fille du marquis tombée sous le charme du jeune héros, le délivre de ses chaînes. La jeune femme est dansée par Anna Rebetskaya, que je trouve très élégante dans sa danse, où tout est finesse et raffinement.

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Nous arrivons au Palais Royal. Toute la cour débarque en grandes pompes, perruque, poudre et crinoline, couleurs pastels et tissus luxueux. J’apprécie le bal que je trouve très
élégant, la construction rompt complètement avec ce que l’on vient de voir précédemment. Tout est structuré et ordonné, on retrouve les formes chorégraphiques traditionnelles du cercle et des lignes de bal. Le rythme est ralenti par rapport au reste du ballet, où tout bouge en permanence. Là on prend le temps de s’aligner pour danser. Je suis séduite par cette entrée en matière, mais si déçue par ce qui suit. Un ballet dans le ballet. Ce petit divertissement que l’on retrouve parfois dans les grands ballets, comme dans La Dame aux Camélias (on regarde au théâtre L’histoire de Manon). Je suis assez réticente à ces mise en abîme qui viennent, à mon sens, alourdir la trame narrative et qui peuvent perdre en route quelques spectateurs non avertis. Je ne comprends pas l’intérêt narratif et chorégraphique, si ce n’est donner un second rôle à un(e) soliste frustré(e) de ne pas avoir le premier. Dans Flammes de Paris, nous avons donc le droit à Rinaldo et Arminde. Cela s’accorde très bien avec tout le kitch du ballet en général. Ce divertissement raconte l’amour naissant  de ce jeune prisonnier qu’est Rinaldo et Arminde, dont l’armée vient de rentrer. Je commence par trouver le costume d’Arminde très laid. Noir et rouge, brodé de doré, avec des plumes rouges et blanches sur la tête, des « guêtres » noir, rouge et doré, les pointes noires coupées au bout qui est grisâtre et plein de colophane, comme dirait Anne Teresa de Keersmaeker, cet « emballage cadeau » me fait un peu peur. Je n’ai pas entièrement tort car côté chorégraphie, ce n’est pas mieux. Quel ennui, la fatigue de la journée me reprend et je lutte pour ne pas fermer les yeux. Cette danse met en valeur la ballerine qui est sans cesse placée au centre. Ceci est renforcé par le décor et la scénographie où les nobles du bal royal sont à présent assis sur les côtés et regardent ce ballet-drama. Pour la belle Arminde, tout se joue dans dans le bas de jambe. Le problème c’est que je ne trouve pas que Nina Kaptsova ait un très joli coup de pied et les guêtres ne mettent pas du tout en valeur ses mollets. Ce qui m’a plu par contre c’est tous les passages d’Amour qui lance des flèches sur la princesse et le prisonnier. La danseuse est très légère, et a de très belles lignes. Tous les petits sauts éveillent un peu ce ballet qui ressemble trop à un vilain tableau. La variation de ce petit Cupidon, m’a fait penser à celle de Don Quichotte pendant le rêve de ce dernier. L’adage entre Arminde et Rinaldo ne finit pas de m’ennuyer. Arrive la fin de l’histoire, accrochez-vous, c’est costaud. Le fantôme de feu la fiancée de Rinaldo revient (comme quoi même mort, la jalousie en torturent encore quelques-uns), emporte Rinaldo dans un bateau (Oh my god, on dirait un mauvais remake du Corsaire, souvenir douloureux), mais Arminde déclenche l’orage, ramène ses furies (créatures mi diable, mi chauve souris, mi ce que vous voulez de maléfique), Rinaldo tombe à l’eau et hop se retrouve mort aux pieds d’Arminde. Fin du drame, que de larmes versées dans les rangs des crinolines assises, qui viennent féliciter les deux comédiens. Moi à ce moment là je me dis que j’ai perdu le fil, que cet intermède n’a décidément aucun intérêt.

Encore un peu d’ennui avant l’entracte, entrée du roi et de la reine. Le roi nous fait une démonstration de tour en l’air en sixième, repris par sa cour. Une fois d’accord, mais
plusieurs fois vraiment? Bon alors nous voilà partis pour une danse de cour qui a le mérite d’être drôle, mais qui chorégraphiquement est creuse. La marseillaise tonne dans le fond de la scène, les Marseillais envahissent l’espace. La panique naît chez les nobles, et Adeline en profite pour fuir le palais royal. La salle est plutôt froide à la fin du premier acte, et j’avoue que je ne suis pas conquise, non pas par les interprètes, car je trouve qu’ils ont dans leur danse quelque chose d’unique, une fougue, une âme bien particulière, mais par la chorégraphie en elle-même.

Entracte de gala dit champagne, makis délicieux de l’Opéra et macarons. Il y a aussi les délicieuses pâtes au pesto que Pink Lady a découvert lors du cocktail de Roméo et Juliette. Miam, se remettre d’aplomb avant d’attaquer le deuxième acte qui est beaucoup plus réjouissant que le premier.

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Après ces rafraîchissements et mon observation scrupuleuse des tenues de soirée, retour dans la loge pour le deuxième acte. C’est un acte dynamique, qui est sans cesse en
mouvement, où la foule ne s’arrête jamais. C’est une grande fête, dans laquelle Marie Antoinette et Louis XVI sont démembrés avec une liesse étonnante.

Jeanne danse sur la Carmagnole. Au début de cet acte, elle n’est pas en pointe mais en chaussure de caractère et j’ai apprécié qu’on voie la soliste danser autrement. Alexandrova se montre
complètement absorbée par le rôle. J’ai adoré les fois où elle brandit le drapeau et l’agite. Son visage était illuminé. J’ai complètement été sous le charme de son sourire, par lequel elle donne beaucoup. Chacun de ses saluts sont une vraie révérence au public.

Le passage très rythmé, après le petit pas de deux entre Jérôme et Adeline, où les danseurs frappent des pieds emmenés par une Jeanne hystérique de bonheur de faire cette révolution, est un de mes préférés. La salle se réchauffe un peu d’ailleurs à ce moment-là et le public  semble y prendre plus de plaisir.

La danse basque laisse entrevoir les qualités des garçons de cette compagnie, avec une série de sauts en l’air et autres pirouettes.

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Retour des comédiens du premier acte, qui dansaient pour la noblesse, les revoilà mais cette fois pour danser pour le peuple. Véritable fresque, le tableau n’a pas
d’intérêt chorégraphique. C’est un défilé d’odalisques au bonnet phrygien, on pourrait presque renommer le passage la liberté guidant le peuple, même si le tableau me fait beaucoup plus d’effet que ce passage là. Arrive enfin le fameux pas de deux, où les étoiles russes peuvent nous éblouir par leur technique qui défie les lois de la gravité. Maria Alexandrova est délicate, tout en finesse dans ses mouvements, sans jamais perdre son énergie. Elle nuance beaucoup ses mouvements, ce qui donne des qualités différentes. Quant à Lantratov, c’est impeccable. Que j’ai hâte de voir Vasiliev dans ce pas de deux qui va forcément en rajouter des tonnes (pour le plaisir du public) ! Lantratov montre une aisance technique, avec une belle amplitude et des retombées impeccables. Le couple fait monter la sauce assez vite et enfin la salle s’enthousiasme ! Ouf il était temps de faire un accueil convenable à cette compagnie.

Un dernier pas de deux entre Jérôme et Adeline très beau, avec des transferts de poids du corps de l’un vers l’autre, des portés assez intéressants. L’adage est joli, sort du vacarme de la révolution pour mieux nous y replonger ensuite, quand Adeline décide de rejoindre son père sur l’échafaud. La guillotine fait tomber la tête d’Adeline, recueillie dans les bras de Jérôme qui se lamente, tandis que les révolutionnaires continuent leur marche sur Paris, Jeanne et Philippe en tête.

En résumé, une très bonne soirée, un ballet qui a ses faiblesses chorégraphiques, mais un vrai divertissement, plein de réjouissances. Le ballet ne peut être dansé que par une compagnie comme le Bolchoï, de part son côté exubérant. Je retourne voir Vasi/Osi dans Flammes le 15 mai, j’ai hâte de voir ce que ça donne. Je ressors très impressionnée par la danse des Russes, que je trouve généreuse, et très communicative. Il y a une âme dans cette danse qui donne des émotions très particulières.

Merci encore à JMC pour la place de gala.

Boris Asafiev Musique
Alexei Ratmansky Chorégraphie
D’après Vasily Vainonen
Ilya Utkin, Evgeny Monakhov Décors
Yelena Markovskaya Costumes
Damir Ismagilov

 

 

Lumières

 

 

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  • Distribution du 05 mai 2011 19h30

 

Jeanne, fille de Gaspard et de Lucille :  Maria Alexandrova

Jérôme, son frère : Denis Savin

Philippe, un Marseillais : Vladislav Lantratov

Le marquis Costa de Beauregard : Iouri Klevstov

Adeline, sa fille : Anna Rebetskaya

Mireille de Poitiers, une actrice : Nina Kaptsova

Antoine Mistral, un acteur : Artem Ovcharenko

Jarcasse, une vieille femme : Yuliana Malkhasyants

Gilbert, le capitaine des Marseillais : Alexandr Vodopetov

Le roi Louis XVI : Ruslan Skvortsov

La reine Marie-Antoinette : Olga Suvorova

Gaspard, un paysan : Alexandr Petukhov

Lucille, sa femme : Natalia Novikova

Amour : Anastasia Stashkevich

L’apparition de la fiancée : Olga Kishneva

Les amies d’Arminde : Yulia Grebenshchikova, Olga Marchenkova, Maria Zharkova, Angelina Vlashinets.

Les furies : Anastasia Meskova, Victoria Osipova, Victoria Litvinova, Anna Tikhomirova, Anna Okuneva, Anna Leonova.

Des chasseurs, amis du marquis : Batyr Annadurdyev, Yan Godovsky, Maxim Surov, Igor Tsvirko

Danse auvergnate : Anna Antropova, Krisitina Karaseva, Alexandr Vodopetov, Alexeï Kostin.

Danse marseillaise : Alexeï Matratov, Dmitry Zagrebin, Igor Tsvirko

Le président de la Convention : Alexandr Fadeechev

Le maître de cérémonie : Alexeï Loparevitch

David, un artiste : Egor Simachev

Sutler : Anastasia Vinokur

 

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  • Bonus vidéo

 

 

 

Les nouvelles de la semaine du 11 avril

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  • La sortie ballet de la semaine : Roméo et Juliette de Noureev

C’est à partir du 11 avril jusqu’au 30 avril. J’ai vu la séance de travail vendredi (compte rendu bientôt).

C’est un ballet absolument sublime qu’il ne faut pas manquer ! Allez il fait beau vous pouvez faire la queue pour avoir des places à 5€, d’autant que bientôt ces places n’existeront plus.

romeo juliette opera de paris

  • La distribution de la semaine : Le Bolshoï à Paris

Elles n’arrêtent pas de changer sur le site du Bolshoï mais voilà les dernières tombées.

Flammes de Paris (rôles dans l’ordre : Jeanne, Phillipe, Adeline, Jérôme, Mireille de Poitiers Antoine Mistral)

Alexandrova/Lantratov/Rebetskaïa/Savin/Krysanova/Skvortsov le 5 mai

Osipova/Vasiliev/Kaptsova/Lopatin/Shipulina/Skvortsov le 6 mai

Alexandrova/Volchkov/Nikulina/Merkuriev/Kaptsova/Ovcharenko le 7 mai

Alexandrova/Lantratov/Kaptsova/Savin/Krysanova/Skvortsov le 11 mai

Osipova/Vasiliev/Rebetskaïa/Lopatin/Kaptsova/Ovcharenko le 15 mai

Don Quichotte (rôles dans l’ordre : Kitri, Basilio, La danseuse des rues, La reine des Dryades, Don Quichotte, Sancho Pança)

Ossipova/Vassiliev/Leonova/Shipulina/Loparevitch/Petukhov le 10 mai

Shipulina/Volchlov/Okuneva/Nikulina/Loparevitch/Petukhov le 12 mai

Ossipova/Vassiliev/Meskova/Shipulina/Loparevitch/Petukhov le 13 mai

Krysanova/Lopatin/Okuneva/Nikulina/Loparevitch/Petukhov le 14 mai à 14h30

Alexandrova/Volchkov/Leonova/Shipulina/Loparevitch/Petukhov le 14 mai à 20h.

 

Ossipova/Vassiliev

Pour le moment j’y vais le 5, le 6 et le 15 mai pour Flammes de Paris. J’ai une place pour le 12 mai pour Don Quichotte, je ne peux m’y rendre car j’ai une répétition, donc si quelqu’un veut bien me l’échanger.. C’est une catégorie trois très bien placée.

  • La bonne action de la semaine : vente de chaussons étoilés pour le Japon

L’action est lancée par José Martinez, au passage lisez l’interview qu’il a donnée dans El Pais. Je cite donc son appel : « Projet récolter des pointes/demi-pointes de solistes de
grandes compagnies, usagées et surtout dédicacées… une vente sera organisée au Japon afin de récolter des fonds… je fais le lien, à,moi tous les chaussons usés! »

Les chaussons sont donc à envoyer à l’Opéra de Paris, à l’attention de José Martinez, au 8 rue Scribe 75009.

 

Pointes de Zakharova

  • Le shopping de la semaine : Repetto

La nouvelle boutique dans le marais ouvrira ses portes vendredi 18 avril à 10h30 et on y annonce des surprises. La façade recouverte de pointes (taille 32 ou 34 rien à regretter..) en était déjà une belle.

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  • La vidéo de la semaine : Sarah Kora Dayanova dans le Lac des cygnes

Actuellement blessée, et je lui souhaite un excellent rétablissement car j’espère bien la voir dans les rôle de Rosaline et Lady Capulet dans Roméo et Juliette. Voilà la belle Kora, ça
donne ça, pas mal non? Je la trouve rayonnante.

 

Cette semaine le petit rat sera à Marseille, qui sait, trouvera bien un spectacle à aller voir. Pour ceux qui ont des vacances j’espère qu’elles seront bonnes et ensoleillées, et pour les autres courage!