J’arrive à Bastille vers 15h50 pour assister à la rencontre Cendrillon à l’amphithéâtre. Brigitte Lefèvre apparait et nous fait son petit discours d’introduction habituel. Elle
s’étonne de devoir parler de Cendrillon alors qu’il y a si peu de temps elle parlait de La source dont la dernière a lieu ce soir. Elle rassure le public qui a aimé ce ballet et confirme qu’il sera repris. Pas tout de suite, bien entendu, mais il sera repris.
La période de fête commence donc et deux ballets sont prévus. Cendrillon qui sera donné pour la première fois à Bastille et Onéguine de Cranko, à Garnier. Cendrillon est un des ballet les plus important pour la créativité de Rudolf Noureev. Il a crée ce ballet pour l’Opéra de Paris, pour la qualité de la troupe notamment pour les garçons. Il a
retraduit le conte dans la période hollywoodienne. Il s’est posé la question « De quoi peut rêver une jeune fille aujourd’hui? – de devenir une star ». On y découvrira de beaux ensembles, mais aussi des pas de deux virtuoses. Plusieurs étoiles vont danser ce ballet, même si il y a eu quelques défections (petite pensée pour Vincent Chaillet).
Une étoile prend ce rôle pour la première fois et c’est Laëtitia Pujol, qui entre suivie de près par le fougueux Jérémie Bélingard, qui lui a déjà dansé le rôle de l’acteur vedette. C’est Florence Clerc qui dirigera la répétition accompagnée au piano de Andrea Tourra.
La répétition se fait sur la variation du tabouret. C’est la rencontre entre Cendrillon et l’acteur vedette.
La variation présentée est déjà bien en place. Florence Clerc très douce commence par corriger les têtes et les regards. Laêtitia Pujol se trouve gênée par le rideau noir du fond de scène pour placer son regard et donc ses tours (ce que je peux bien comprendre, moi même étant myope, j’ai l’habitude de danser dans le flou, mais le noir ne vous permet pas de fixer un point). La variation est difficile tant pour le garçon qui doit beaucoup porter, faire tourner sa partenaire (moi ces tours au doigt, ça fait toujours mal, quand on voit comment les danseuses s’y agrippent). Le t-shirt de Jérémie Bélingard est vite trempé et on comprend aisément pourquoi. Quant à la ballerine, elle est remuée dans tous les sens avec des tourbillons dans lesquels ses bras s’emmêlent, et cela n’a pas l’air plus évident non plus. Le duo marche bien, ils communiquent beaucoup entre eux. Jérémie Bélingard propose sur tous les pas d’autres possibilités pour que sa partenaire soit plus à l’aise. Il s’avance, la porte différemment, essaye de la faire rire pour qu’elle se détende. Laëtitia Pujol est pleine de grâce dans ce rôle. Je pense qu’elle fera une très belle Cendrillon. Elle est perfectionniste, ne laisse aucun pas au hasard, ne se permet aucun doute. C’est assez fascinant de voir ce réglage au millimètre.
Je regrette un peu qu’il n’y ait pas eu plus d’explications sur le ballet, sur la situation de cette scène dans l’argument général. Il y a des répétitions où il y a parfois plus d’interactions avec le public. Je regrette un peu aussi de ne pas avoir vu Jérémiiiiiiiiiiie (ok je me calme Jérémie Bélingard) ne pas nous passer un petit solo… Pressée de le voir en scène.
Cendrillon ça commence le 25 novembre et vous pouvez le voir jusqu’au 31 décembre (date à laquelle j’y serai en compagnie de Pink Lady, nous parions sur une nomination…). Il reste des places donc réservez et emmenez vos enfants !
© Syltren / Rêves impromptus
C’était la première fois que j’assistais à une rencontre, et ça m’a bien plu. C’est vrai que Jérémie Bélingard semblait très attentif, et que Laetitia Pujol fera une jolie Cendrillon. Ce qui
m’amène au fait que je n’ai pas encore de place. Je tenterai bien cette distribution…
Autre chose : vu l’angle de la première photo, je suis quasi sûre de t’avoir repérée 😉 (mais comme j’étais pas sûre… ben j’ai pas essayé de vérifier…..)
j’irai voir cette distrib, je crois que c’est un coup de bol, parce que je suis quasi sûre que ce sera la meilleure… j’adore Pujol, si intelligente, et Bélingard et son énergie si propre à lui.
Le ballet en revanche…