Lundi, il faisait encore beau et on n’était pas à l’heure d’hiver, c’est sous un soleil radieux que je me suis rendue à la rencontre Arop avec Marie-Agnès Gillot. Artiste décidément fascinante, on a passé un très bon moment. A relire ici.
Mardi, l’angine m’attaque et conclusion mercredi, j’annule Hopper avec A*** et je reste au lit. Je finis Oh…! de Philippe Djian dont j’adore l’écriture, mais dont les thème glauques me clouent au lit.
Jeudi, motivation, direction le bois de Vincennes pour voir Deux Labiches de moins mis en scène par Nicolas Bouchaud. J’ai passé une excellente soirée. Deux pièces sont mises en scène à la suite. Du vaudeville au texte fin, une façon de dire le texte très intelligente, el tout coupé par des chansons. Une mise en scène avec un décor en carton qui se démonte au gré des besoin, c’était très intelligent. Les jeunes comédiens étaient fabuleux, j’ai ri de bon cœur, c’était une très bonne soirée.
Vendredi, motivation et puis non. J’ai loupé Miss Knife chante Olivier Py.
Samedi, journée danse danse danse. Enfin à regarder, je sèche et les pilates et la danse classique. Quand mes pieds vont de nouveau entrer dans les pointes, ils ne vont pas comprendre. Je suis allée voir la répétition publique de Don Quichotte. D’un opéra à une autre, il n’y a que quelques arrêt de métro. Le soir j’ai découvert la soirée Gillot/Cunningham, qu’il faut aller voir cette semaine.
Vacances pour moi cette semaine, un petit compte rendu peut être rapide de la soirée Gillot/Cunningham, je reviendrai la semaine prochaine avec le concours interne de l’Opéra de Paris, Peau d’âne à Chaillot, Médée au TCE…
- La sortie de la semaine
Cette semaine à l’Opéra de Paris débute la soirée mixte Gillot/Cunningham. Marie-Agnès Gillot a été choisie par Brigitte Lefèvre pour écrire une pièce pour la compagnie. Ne cherchez pas d’histoire, cela commence avec un rideau jaune et noir, comme du scotch de chantier. Sous-apparence est un voyage au milieu d’une maison. Une cour, un jardin, des fenêtres derrière lesquelles on peut se cacher. Au sol un lino miroir qui reflète les danseurs et les décors. Projeté sur le fond de scène, des radios de colonne vertébrale, celle de la double scoliose de la chorégraphe. Cette création est à l’image de la danseuse-chorégraphe, colorée, très influencée par Pina Bausch (vous verrez le très beau passage sur l’Agnus Dei), très perchée sur les pointes. Un peu court pour moi, 30 petites minutes, mais on passe un très bon moment.
Anton Bruckner, Morton Feldman, György Ligeti | Musique |
Marie-Agnès Gillot | Chorégraphie |
Olivier Mosset | Décors |
Walter Van Beirendonck | Costumes |
Madjid Hakimi | Lumières |
Laurence Équilbey | Dramaturgie musicale |
Les distributions sont ici, clic. Un peu incomplètes, ils auraient pu mettre le corps de ballet. Dans Sous apparence, on retrouve Amandine Albisson, Laurène Lévy, Letizia Galloni, Caroline Bance, Maxime Thomas, Audric Bézard.
A revoir pendant une semaine, Marie-Agnès Gillot était l’invitée du magazine de la santé pour parler de ses problèmes de dos et de sa création. Clic. A 13 minutes.
A relire, ma chronique sur la répétition publique, clic.
A relire, la rencontre AROP avec Marie-Agnès Gillot, clic.
Ecouter les interviews des différents intervenants sur la création, clic.
La deuxième pièce présentée est celle de Merce Cunningham Un jour ou deux. Cette pièce créée pour l’Opéra de Paris il y a trente ans est construite de la même façon que les autres pièces de Cunningham. Les danseurs ont travaillé dans le silence. La musique de John Cage n’est jouée que lors du spectacle (ou répétitions scène orchestre). On retrouve le langage de Cunningham que je trouve très envoûtant pour ma part. Académiques délavés qui vont du vert au noir. Les rythmes des danseurs, chacun avec son métronome dans la tête. La musique de Cage peut peut-être faire fuir le spectateur, car les percussions ne sont pas toujours agréables à l’oreille. Laissez-vous envouter par la danse, moi j’adore….
Renseignements et réservations, clic.
Autres sorties à faire : West Side Story au Théâtre du Châtelet, clic. Mais vous avez le temps, c’est jusqu’au 1er janvier. C’est la comédie musicale à voir, si vous ne l’avez pas déjà vue il y a trois ans.
La danse contemporaine est aussi à l’honneur au Théâtre de la Ville. Gallotta avec Racheter la mort des gestes propose un parcours à travers un carnet chorégraphique. Raconter la danse avec ceux qui la font, ce qui l’ont fait, ceux qui voudraient la faire.
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- La beauté de la semaine
- En vrac
Portrait de Myriam Ould-Braham sur le site de l’Opéra de Paris, clic.
Brigitte Lefèvre parle d’Eric Vu-An après une visite au ballet de Nice, à regarder en vidéo, clic.
`Voir et revoir Swan Lake de Dada Masilo, c’est sur ARTE Live Web, clic.
Don Quichotte sera diffusé sur ARTE le 4 janvier à 20h50.
La presse américaine continue de parler des projets de Benjamin Millepied, clic.
- La vidéo de la semaine
La marque de vernis O.P.I. a réalisé un petit clip. C’est une battle cheval contre danseuses… Qui gagnera ?