Quelques mots sur cette exposition qui s’achève dimanche 31 mars, avec une dédicace de Noëlla Pontois. L’exposition présente sur 3 étages la vie de danseuse de Noëlla Pontois, cette étoile qui a marqué une génération.
Au rez-de-chaussée, on découvre une collection de costumes avec au centre celui de Giselle, prônant, tel un trophée au milieu de la pièce (à noter qu’il avait été prêté à Sarah Kora Dayanova quand elle avait participé au Prix de Lausanne). Des vidéos sont projetées sur la coupole du lieu et contre des rideaux. On découvre les affiches de gala, des articles de journaux, des couvertures de magazines. A noter que la danse classique était un art bien plus populaire qu’elle ne l’est aujourd’hui, faisant ainsi la une de Télé Loisirs. Des photos en noir et blanc de Michel Lidvac, qui a une sens certain du portrait.
Au premier étage, on découvre une autre Noëlla Pontois, celle des affiches publicitaires Kodak ou l’héroïne de romans-photos. Quelques articles sur Miteki Kudo, sa fille, son entrée à l’école de danse ou dans le corps de ballet. Quelques photos personnelles aussi, d’une maman au regard admiratif sur son enfant.
Dans une autre partie de cet étage, on découvre l’impératrice de la danse dans ces grands rôles. Des photos avec Noureev, des vidéos, le costume du 2ème acte, qui semble aussi léger que sa propriétaire. Les photos sont superbes et retranscrivent assez bien pour des images figées, ce que pouvait être la grâce de l’étoile.
Pour aller au deuxième étage on monte les marches sur lesquelles sont inscrites les grands moments de la carrière de Noëlla Pontois. On arrive dans une reconstitution de sa loge, avec ses objets personnels. Éventails, barrettes de fleurs, maquillage, photos, peintures, paires de pointes, costumes personnels, on est plongé dans une intimité particulière. Lieu de préparation, de concentration mais aussi de détente, on sent toute l’âme de la danseuse dans les objets choisis avec beaucoup de raffinement.
S’ensuivent deux vidéos, avec de nombreuses images d’archives, beaucoup d’extraits avec le grand Noureev qui fut un partenaire à part de l’étoile.
L’exposition se visite avec plaisir, on passe sans se lasser devant les photos de Michel Lidvac et Francette Levieux, les costumes de l’artiste. C’est une exposition très émouvante, qui touche le spectateur, qu’il ait connu ou non l’étoile sur scène.
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Merci à JMC pour la place.
Noella, je l’ai vue en vrai à l’opéra de Lille où il y avait je pense le lac des cygnes avec Cyril Atanassof c’est un merveilleux souvenir. Y a t-il un recueil sur cette exposition car les provinciaux ne peuvent pas toujours se rendre à Paris. J’ai d’ailleurs toujours une carte de Degas avec la signature de ce danseur prestigieux. Merci encore à ces deux danseurs merveilleux. christine cordonnier
Il y a un livre d’or à l’entrée d’elephant Paname sur lequel vous pouvez laisser vos impressions. Sinon je pense que vous pouvez adresser un mot à Fanny Fiat qui le mettra dans ce recueil.