En ce jour de 1er septembre qui marque définitivement la fin des vacances, il est temps pour le petit rat de se remettre au boulot et de reprendre ses travaux
d’écritures.
D’abord un petit avant goût de se qui nous attend côté danse à Paris…
Reprise à l’Opéra de Paris, reprise de la danse le 22 septembre avec la soirée Roland Petit précédée du défilé du corps de ballet (j’adooore le défilé). J’y serai ce
soir là qui est en plus une soirée AROP, je me mets en quête d’une robe de soirée…
Au Théâtre de la ville, la compagnie Hofesh Schechter présentera du 21 au 25 septembre son nouveau spectacle Political mother qui s’interroge sur la
signification de la réalité.
Au théâtre des Champs Elysées réservez vos places pour le Gala des étoiles du XXI ème sièce, les 17, 18, et 19 septembre.
A Chaillot la saison commence tard avec Lalala Gershwin le 29 septembre dernier volet de la trilogie sur Gershwin de Montalvo Hervieu à ne pas
manquer.
A la télévision, si vous l’avez raté vous pourrez revoir la soirée Stravinsky et les ballets russes, le 19 septembre à 9h50 sur ARTE. Ca c’est pour le
matin, le soir zappez sur Mezzo pour la soirée spéciale Merce Cunningham à 20h30, avec des interviews, la diffusion de Beach Birds for Camera et Channels/Inserts.
Côté presse, le DANSER n°301 se consacre bien entendu à la Biennale de Lyon. Les critiques font le bilan des festivals d’été. Le ton est enthousiaste. Un
article est consacré à notre nouvelle étoile,
Stéphane Bullion. On suit aussi Véra une des belles danseuses vue pendant la résidence du ballet de Novossibirsk au Châtelet. Et
comme d’habitude tout plein d’infos (oh Nacho Duato part à Novossibirsk), de conseils, de petites annonces.
Cet été le petit rat n’a pas chômé et à défaut de danser, il a lu et regardé tout plein de livres et DVD.
J’ai commencé par me replonger dans l’univers du lac, j’ai lu plein de livres qui étaient dans ma bibliothèque que je n’avais pas eu le temps de parcourir. J’ai lu Le lac des
cygnes édité chez Albin Michel et préfacé par Marcel Schneider. Je me suis intéressée à l’origine du Lac car je trouve cette histoire absolument merveilleuse et je l’ai revu en juillet. Les origines du conte sont diverses je vous en
reparlerai quand j’irai le voir à l’ONP. J’ai regardé pour la millième fois mon DVD du lac dansé par Piétragalla et Dupont, puis la version Letestu/Martinez, et enfin j’ai fini avec la version
Noureev/Fonteyn absolument étonnante que je vous conseille vivement. C’est une autre danse que ce que l’on peut voir aujourd’hui.
C’est fascinant tant par la technique que par la chorégraphie, la teinte artistique est d’une couleur bien particulière. A
la suite de ce petit visionnage j’ai relu le programme (mon vieux programme de 1981… ) et l’avant scène.
Autre sujet qui m’a passionné cet été, Isodora Duncan que j’avais (re)découvert lors d’une exposition de la mairie de Paris cet hiver. J’ai donc plongé le nez dans
ma bibliothèque et lu deux ouvrages passionnants, tout d’abord son autobiographie Ma vie et La danse de l’avenir, sorte de compilations de textes de et sur Isodora Duncan. Cette
femme est une révolutionnaire par la danse. De son art elle tire tout son mode de vie. Féministe avant l’heure, contemporaine avant l’heure, entrepreneuse, la danseuse de légende est une femme accomplie qui ne recule devant rien pour
mettre ses idées en avant. Sa théorie de la danse en appelle aux réflexes premiers et innés du corps. Elle définit son esthétique à partir du mouvement et du corps. Elle rejette la danse
académique qu’elle juge contre nature. C’est une ode au corps naturel et à ses mouvements harmonieux. Un vrai bonheur à lire.
Je n’ai pas oublié mes deux autres centres d’intérêt la philosophie et les enfants. J’ai déniché un petit livre pour les gamins très bien fait qui pose les questions
essentielles sur la danse. A partager entre petits et grands.
Pour info, chers amis de l’AROP les réservations sont ouvertes pour les activités, les répétitions et les séances de travail. Dépêchez vous avant qu’il n’y ait plus
de place!